Des militants affirment que des chars sont entrés dans la ville, berceau de la contestation contre le régime d'El-Assad. Des chars syriens ont pénétré ce vendredi un quartier de la ville rebelle de Homs, où les soldats ratissaient le secteur maison par maison, ont indiqué des militants. Des militants affirment que des chars sont entrés dans la ville, berceau de la contestation contre le régime d'El-Assad. Des chars syriens ont pénétré ce vendredi un quartier de la ville rebelle de Homs, où les soldats ratissaient le secteur maison par maison, ont indiqué des militants. Plus de 80 personnes ont péri jeudi en Syrie, dont une majorité de civils tués par les forces du régime dans la ville de Homs, haut lieu de la contestation dans le centre du pays. Le président américain Barack Obama dénonce un "bain de sang atroce". Les troupes syriennes ont pilonné Homs avec acharnement jeudi, au 6e jour d'un assaut destiné à faire plier cette ville rebelle. Entre samedi et mercredi soir, plus de 400 civils y ont été tués, selon le chef de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane, rapporte l'Express. "Les roquettes pleuvent sans arrêt sur Baba Amr", un quartier de Homs, a indiqué un militant sur place, Omar Chaker. "Certains immeubles sont totalement détruits. Homs est une ville (...) fantôme", affirme Jad al-Homsi, un autre militant, qui estime que les armes des membres de l'Armée syrienne libre (ASL, déserteurs) "ne font pas le poids face aux roquettes du régime", dit-il. À Alep, un double attentat à la voiture piégée a été perpétré vendredi contre deux bâtiments de la sécurité à Alep en Syrie, tuant au moins 25 personnes et en blessant 175 autres, a indiqué le ministère syrien de la Santé. Cité par la télévision d'Etat, le ministère a affirmé que "25 corps et 175 blessés ont été transportés jusqu'à présent dans les hôpitaux publics d'Alep (Nord) à la suite des deux explosions terroristes". "Un terroriste s'est fait exploser avec sa voiture à 100 mètres du portail" du bâtiment de la sécurité militaire, a affirmé la télévision, en montrant le cratère occasionné par l'explosion aux abords d'un siège des forces de l'ordre. La deuxième attaque a visé, selon la source, un bâtiment de la sécurité militaire. Des bulldozers étaient en train de nettoyer les lieux. La télévision publique a fait état d'"un nombre indéterminé de morts", indiquant que les secouristes continuaient à "rechercher les corps sous les décombres". Des images ont également montré des gravats sur le sol souillé de sang, ainsi que des débris de voitures, près d'un bâtiment de cinq étages éventré, et des secouristes récupérant des corps sous les décombres. Les secouristes ramassaient des restes de membres humains. "C'est ça la liberté qu'ils revendiquent", a crié un autre secrouriste, en montrant un bras en lambeaux. Il faisait référence aux protestataires syriens qui se soulèvent contre le régime du président Bachar Al-Assad depuis le mois de mars dernier. Plus de 80 personnes ont péri jeudi en Syrie, dont une majorité de civils tués par les forces du régime dans la ville de Homs, haut lieu de la contestation dans le centre du pays. Le président américain Barack Obama dénonce un "bain de sang atroce". Les troupes syriennes ont pilonné Homs avec acharnement jeudi, au 6e jour d'un assaut destiné à faire plier cette ville rebelle. Entre samedi et mercredi soir, plus de 400 civils y ont été tués, selon le chef de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane, rapporte l'Express. "Les roquettes pleuvent sans arrêt sur Baba Amr", un quartier de Homs, a indiqué un militant sur place, Omar Chaker. "Certains immeubles sont totalement détruits. Homs est une ville (...) fantôme", affirme Jad al-Homsi, un autre militant, qui estime que les armes des membres de l'Armée syrienne libre (ASL, déserteurs) "ne font pas le poids face aux roquettes du régime", dit-il. À Alep, un double attentat à la voiture piégée a été perpétré vendredi contre deux bâtiments de la sécurité à Alep en Syrie, tuant au moins 25 personnes et en blessant 175 autres, a indiqué le ministère syrien de la Santé. Cité par la télévision d'Etat, le ministère a affirmé que "25 corps et 175 blessés ont été transportés jusqu'à présent dans les hôpitaux publics d'Alep (Nord) à la suite des deux explosions terroristes". "Un terroriste s'est fait exploser avec sa voiture à 100 mètres du portail" du bâtiment de la sécurité militaire, a affirmé la télévision, en montrant le cratère occasionné par l'explosion aux abords d'un siège des forces de l'ordre. La deuxième attaque a visé, selon la source, un bâtiment de la sécurité militaire. Des bulldozers étaient en train de nettoyer les lieux. La télévision publique a fait état d'"un nombre indéterminé de morts", indiquant que les secouristes continuaient à "rechercher les corps sous les décombres". Des images ont également montré des gravats sur le sol souillé de sang, ainsi que des débris de voitures, près d'un bâtiment de cinq étages éventré, et des secouristes récupérant des corps sous les décombres. Les secouristes ramassaient des restes de membres humains. "C'est ça la liberté qu'ils revendiquent", a crié un autre secrouriste, en montrant un bras en lambeaux. Il faisait référence aux protestataires syriens qui se soulèvent contre le régime du président Bachar Al-Assad depuis le mois de mars dernier.