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La répression fait 54 morts
Syrie, l'armée mate lacontestation
Publié dans Le Midi Libre le 09 - 08 - 2011

Les forces de sécurité syriennes ont à nouveau réprimé dimanche dans le sang le mouvement de contestation, tuant 54 personnes, malgré un concert de critiques internationales. Le président Bachar el-Assad a pour sa part justifié les interventions sanglantes du régime par une lutte contre des «hors-la-loi».
Les forces de sécurité syriennes ont à nouveau réprimé dimanche dans le sang le mouvement de contestation, tuant 54 personnes, malgré un concert de critiques internationales. Le président Bachar el-Assad a pour sa part justifié les interventions sanglantes du régime par une lutte contre des «hors-la-loi».
Dimanche, l'armée a une nouvelle fois choisi d'utiliser la force pour mater la contestation et a envoyé les chars à l'assaut de Deir Ezzor, à 430 km au nord-est de Damas, tuant 42 civils, puis de Houlé dans la province de Homs, dans le centre du pays, où au moins dix civils ont été tués, selon Abdel Karim Rihaoui, le chef de la Ligue syrienne des droits de l'Homme rapporte le journal Le Monde.
La Ligue arabe a ainsi demandé de cesser «immédiatement» les violences et l'Arabie saoudite a rappellé son ambassadeur à Damas.
Selon une autre ONG, l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), deux personnes ont été tuées dimanche à Idleb, dans le nord-ouest du pays, par les tirs des forces de sécurité qui ont ouvert le feu sur la foule qui participait aux funérailles d'une personne décédée à l'aube.
L'armée a pénétré dans neuf quartiers de Deir Ezzor et de «très fortes explosions» ont été entendues, ont indiqué les Comités de coordination locaux (LCC), qui chapeautent les manifestants anti-régime. Selon Rami Abdel Rahmane, chef de l'OSDH, quelque 250 chars et transports de troupes blindés ont participé à l'offensive. A Houlé, environ 25 chars et transports de troupes sont entrés dans la ville dimanche matin et ont procédé à des opérations militaires, selon M. Rihaoui.
La deuxième ville du pays, Alep (Nord), a également été le théâtre de manifestations dimanche soir avec des centaines de personnes qui sont descendues dans la rue pour réclamer la chute du régime et proclamer leur solidarité avec Deir Ezzor et Hama, selon M. Abdel Rahmane. La Télévision publique a démenti l'entrée de chars à Deir Ezzor. «Aucun char n'y est entré, mais des divisions de l'armée ont levé des barrages érigés par les groupes terroristes, aux entrées de cette ville», a-t-elle affirmé.
Elle a montré par ailleurs «une grande quantité d'armes et de munitions» saisies, selon elle, dans un camion intercepté à la frontière libanaise, dans le gouvernorat de Homs. Cette ville, la troisième de Syrie, située à 160 km au nord de Damas, a été à la pointe de la révolte antigouvernementale. L'armée y a été dépêchée il y a deux mois pour tenter de faire taire les manifestants. Les militants, qui manifestent habituellement à la sortie de la prière du vendredi, ont promis de faire de «chaque jour un vendredi» pendant le mois de Ramadan, organisant des défilés nocturnes après la prière des Tarawih. Deux personnes ont succombé dimanche à leurs blessures après avoir été touchées par des tirs des forces de sécurité lors de manifestations samedi soir à Idleb, ont indiqué des militants. Les appels se sont multipliés ces derniers jours pour que le régime mette un terme au bain de sang.
Rappel de l'ambassadeur saoudien à Damas
La veille, le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon avait exhorté M. Assad à mettre fin à la répression meurtrière au cours d'un entretien téléphonique, le premier depuis avril.
Dimanche, le secrétaire général de la Ligue, Nabil al-Arabi a également appelé les autorités syriennes «à mettre fin immédiatement à tous les actes de violence et aux campagnes sécuritaires contre les civils». Il s'est toutefois gardé de demander le départ du dirigeant syrien comme l'exigent les manifestants syriens mobilisés contre le régime depuis la mi-mars. Dimanche soir, le roi Abdallah d'Arabie saoudite a annoncé dimanche le rappel de l'ambassadeur saoudien à Damas pour «consultations».
«La Syrie n'a que deux choix pour son avenir : opter volontairement pour la sagesse, ou s'enliser dans le chaos et la violence», a estimé le roi dans un communiqué au ton inhabituellement sévère à l'égard des dirigeants syriens.
Dimanche, l'armée a une nouvelle fois choisi d'utiliser la force pour mater la contestation et a envoyé les chars à l'assaut de Deir Ezzor, à 430 km au nord-est de Damas, tuant 42 civils, puis de Houlé dans la province de Homs, dans le centre du pays, où au moins dix civils ont été tués, selon Abdel Karim Rihaoui, le chef de la Ligue syrienne des droits de l'Homme rapporte le journal Le Monde.
La Ligue arabe a ainsi demandé de cesser «immédiatement» les violences et l'Arabie saoudite a rappellé son ambassadeur à Damas.
Selon une autre ONG, l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), deux personnes ont été tuées dimanche à Idleb, dans le nord-ouest du pays, par les tirs des forces de sécurité qui ont ouvert le feu sur la foule qui participait aux funérailles d'une personne décédée à l'aube.
L'armée a pénétré dans neuf quartiers de Deir Ezzor et de «très fortes explosions» ont été entendues, ont indiqué les Comités de coordination locaux (LCC), qui chapeautent les manifestants anti-régime. Selon Rami Abdel Rahmane, chef de l'OSDH, quelque 250 chars et transports de troupes blindés ont participé à l'offensive. A Houlé, environ 25 chars et transports de troupes sont entrés dans la ville dimanche matin et ont procédé à des opérations militaires, selon M. Rihaoui.
La deuxième ville du pays, Alep (Nord), a également été le théâtre de manifestations dimanche soir avec des centaines de personnes qui sont descendues dans la rue pour réclamer la chute du régime et proclamer leur solidarité avec Deir Ezzor et Hama, selon M. Abdel Rahmane. La Télévision publique a démenti l'entrée de chars à Deir Ezzor. «Aucun char n'y est entré, mais des divisions de l'armée ont levé des barrages érigés par les groupes terroristes, aux entrées de cette ville», a-t-elle affirmé.
Elle a montré par ailleurs «une grande quantité d'armes et de munitions» saisies, selon elle, dans un camion intercepté à la frontière libanaise, dans le gouvernorat de Homs. Cette ville, la troisième de Syrie, située à 160 km au nord de Damas, a été à la pointe de la révolte antigouvernementale. L'armée y a été dépêchée il y a deux mois pour tenter de faire taire les manifestants. Les militants, qui manifestent habituellement à la sortie de la prière du vendredi, ont promis de faire de «chaque jour un vendredi» pendant le mois de Ramadan, organisant des défilés nocturnes après la prière des Tarawih. Deux personnes ont succombé dimanche à leurs blessures après avoir été touchées par des tirs des forces de sécurité lors de manifestations samedi soir à Idleb, ont indiqué des militants. Les appels se sont multipliés ces derniers jours pour que le régime mette un terme au bain de sang.
Rappel de l'ambassadeur saoudien à Damas
La veille, le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon avait exhorté M. Assad à mettre fin à la répression meurtrière au cours d'un entretien téléphonique, le premier depuis avril.
Dimanche, le secrétaire général de la Ligue, Nabil al-Arabi a également appelé les autorités syriennes «à mettre fin immédiatement à tous les actes de violence et aux campagnes sécuritaires contre les civils». Il s'est toutefois gardé de demander le départ du dirigeant syrien comme l'exigent les manifestants syriens mobilisés contre le régime depuis la mi-mars. Dimanche soir, le roi Abdallah d'Arabie saoudite a annoncé dimanche le rappel de l'ambassadeur saoudien à Damas pour «consultations».
«La Syrie n'a que deux choix pour son avenir : opter volontairement pour la sagesse, ou s'enliser dans le chaos et la violence», a estimé le roi dans un communiqué au ton inhabituellement sévère à l'égard des dirigeants syriens.


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