Quatre entreprises algériennes publiques et privées sont retenues par l'Institut national de normalisation (IANOR) pour bénéficier d'un programme régional triennal d'accompagnement en vue de se conformer à la norme ISO 26000 relative à la Responsabilité sociétale des entreprises (RSE), a annoncé le directeur général de l'IANOR, Mohamed Chaieb Aissaoui. Quatre entreprises algériennes publiques et privées sont retenues par l'Institut national de normalisation (IANOR) pour bénéficier d'un programme régional triennal d'accompagnement en vue de se conformer à la norme ISO 26000 relative à la Responsabilité sociétale des entreprises (RSE), a annoncé le directeur général de l'IANOR, Mohamed Chaieb Aissaoui. Les sociétés en question sont l'Entreprise nationale de canalisation (ENAC, filiale de Sonatrach), Algérie Télécom, le groupe Antar Trade Condor et Cevital Béjaïa. Elles ont été retenues à l'issue d'un appel à candidatures national lancé fin décembre dernier et pour lequel une quinzaine d'entreprises des deux secteurs avaient postulé, indique M. Aissaoui dans un entretien accordé à l'APS. Dénommé RS MENA (Responsabilité sociétale pour région Moyen Orient-Afrique du Nord), ce programme régional d'accompagnement qui s'étale sur la période 2012-2014 est piloté par l'Organisation internationale de normalisation (ISO) en collaboration avec l'Agence suédoise de développement international. Au total, huit pays son ciblés par cette initiative régionale, à savoir l'Algérie, le Maroc, la Tunisie, l'Egypte, la Jordanie, la Syrie, le Liban et l'Iraq, précise M. Aissaoui. Pour l'Algérie, une douzaine d'entreprises seront concernées par cette opération à raison de quatre par an. Concernant l'exercice 2013, deux sociétés opérant dans le secteur du BTPH sont en stand by, à savoir, Cosider-travaux publics du secteur public et ETRHB-Haddad (privée) a, en outre, révélé M. Aissaoui. La notoriété nationale et régionale dans le secteur d'activité mais aussi les relations avec le personnel et l'environnement sont les principaux critères d'éligibilité à ce programme, souligne le patron de l'IANOR. Ce programme de "coaching" a pour objectif de doter les entreprises qui en bénéficieront d'outils leur permettant d'améliorer leurs performances en matière de RSE. Une fois ce programme achevé, les entreprises bénéficiaires pourraient obtenir une certification de leurs comptes conformément aux exigences de la norme ISO 26000 qui est pour l'instant une norme d'application volontaire. Outre le coaching des entreprises, RS MENA prévoit également la formation d'experts algériens et maghrébins pour accompagner les entreprises pour améliorer leurs engagements par rapport à leurs responsabilités sociétales. A cet effet, un séminaire de formation est prévu du 12 au 16 février à Alger avec la participation d'experts marocains, tunisiens et libyens, précise, dans ce sens, M. Aissaoui. Une première phase du programme RS MENA lancée en mai dernier en Algérie s'est achevée en décembre dernier et dont ont bénéficié deux établissements : le Laboratoire public de contrôle des constructions CETIM de Boumerdès et le groupe privé de l'agroalimentaire NCA (Nouvelles conserveries algériennes). ISO 26000 est une norme d'application volontaire. Elle a été instituée en novembre 2010 par l'organisation ISO à l'issue de cinq ans de négociations au sein des membres de l'organisation et a vu une importante mobilisation internationale. Il s'agit de la toute nouvelle norme fondamentale symbolisant une compréhension uniforme de la responsabilité sociétale au niveau mondial. Elle favorise l'innovation afin de répondre aux différents enjeux liés au développement durable. La norme ISO 26000 constitue, en outre, une première étape visant à inciter tous types d'organismes du secteur public ou privé à la mettre en oeuvre. Au total, 7 questions centrales sont définies et pour lesquelles tout organisme postulant à la norme ISO 26000 devrait s'y conformer, à savoir la gouvernance de l'organisation de l'entité, le respect des droits de l'homme, les relations et conditions de travail, le respect de l'environnement, le respect de la loi, la relation avec le consommateur et le développement local. Par ailleurs, l'IANOR, membre de l'Organisation ISO, prend en charge "la défense des intérêts algériens au sein d'une commission composée d'une vingtaine d'organisations", explique M. Aissaoui.Issue du concept anglo-saxon Corporate Social Responsibility, la responsabilité sociétale définit le rôle de l'entreprise à l'égard de ses parties prenantes directes (salariés, actionnaires, fournisseurs, clients ...) mais aussi sa responsabilité à l'égard de la société dans son ensemble. Les sociétés en question sont l'Entreprise nationale de canalisation (ENAC, filiale de Sonatrach), Algérie Télécom, le groupe Antar Trade Condor et Cevital Béjaïa. Elles ont été retenues à l'issue d'un appel à candidatures national lancé fin décembre dernier et pour lequel une quinzaine d'entreprises des deux secteurs avaient postulé, indique M. Aissaoui dans un entretien accordé à l'APS. Dénommé RS MENA (Responsabilité sociétale pour région Moyen Orient-Afrique du Nord), ce programme régional d'accompagnement qui s'étale sur la période 2012-2014 est piloté par l'Organisation internationale de normalisation (ISO) en collaboration avec l'Agence suédoise de développement international. Au total, huit pays son ciblés par cette initiative régionale, à savoir l'Algérie, le Maroc, la Tunisie, l'Egypte, la Jordanie, la Syrie, le Liban et l'Iraq, précise M. Aissaoui. Pour l'Algérie, une douzaine d'entreprises seront concernées par cette opération à raison de quatre par an. Concernant l'exercice 2013, deux sociétés opérant dans le secteur du BTPH sont en stand by, à savoir, Cosider-travaux publics du secteur public et ETRHB-Haddad (privée) a, en outre, révélé M. Aissaoui. La notoriété nationale et régionale dans le secteur d'activité mais aussi les relations avec le personnel et l'environnement sont les principaux critères d'éligibilité à ce programme, souligne le patron de l'IANOR. Ce programme de "coaching" a pour objectif de doter les entreprises qui en bénéficieront d'outils leur permettant d'améliorer leurs performances en matière de RSE. Une fois ce programme achevé, les entreprises bénéficiaires pourraient obtenir une certification de leurs comptes conformément aux exigences de la norme ISO 26000 qui est pour l'instant une norme d'application volontaire. Outre le coaching des entreprises, RS MENA prévoit également la formation d'experts algériens et maghrébins pour accompagner les entreprises pour améliorer leurs engagements par rapport à leurs responsabilités sociétales. A cet effet, un séminaire de formation est prévu du 12 au 16 février à Alger avec la participation d'experts marocains, tunisiens et libyens, précise, dans ce sens, M. Aissaoui. Une première phase du programme RS MENA lancée en mai dernier en Algérie s'est achevée en décembre dernier et dont ont bénéficié deux établissements : le Laboratoire public de contrôle des constructions CETIM de Boumerdès et le groupe privé de l'agroalimentaire NCA (Nouvelles conserveries algériennes). ISO 26000 est une norme d'application volontaire. Elle a été instituée en novembre 2010 par l'organisation ISO à l'issue de cinq ans de négociations au sein des membres de l'organisation et a vu une importante mobilisation internationale. Il s'agit de la toute nouvelle norme fondamentale symbolisant une compréhension uniforme de la responsabilité sociétale au niveau mondial. Elle favorise l'innovation afin de répondre aux différents enjeux liés au développement durable. La norme ISO 26000 constitue, en outre, une première étape visant à inciter tous types d'organismes du secteur public ou privé à la mettre en oeuvre. Au total, 7 questions centrales sont définies et pour lesquelles tout organisme postulant à la norme ISO 26000 devrait s'y conformer, à savoir la gouvernance de l'organisation de l'entité, le respect des droits de l'homme, les relations et conditions de travail, le respect de l'environnement, le respect de la loi, la relation avec le consommateur et le développement local. Par ailleurs, l'IANOR, membre de l'Organisation ISO, prend en charge "la défense des intérêts algériens au sein d'une commission composée d'une vingtaine d'organisations", explique M. Aissaoui.Issue du concept anglo-saxon Corporate Social Responsibility, la responsabilité sociétale définit le rôle de l'entreprise à l'égard de ses parties prenantes directes (salariés, actionnaires, fournisseurs, clients ...) mais aussi sa responsabilité à l'égard de la société dans son ensemble.