«Dans la wilaya d'Aïn Temouchent, le classement de l'Ile de Rachegoune en tant que zone humide d'importance internationale par la Convention de Ramsar, constitue un plus pour la protection de ce site», a affirmé le chef de bureau de sensibilisation de la Direction de l'environnement. «Dans la wilaya d'Aïn Temouchent, le classement de l'Ile de Rachegoune en tant que zone humide d'importance internationale par la Convention de Ramsar, constitue un plus pour la protection de ce site», a affirmé le chef de bureau de sensibilisation de la Direction de l'environnement. S'étendant sur une superficie de 66 ha et classé le 5 juin dernier par cette Convention, le site pourra bénéficier, outre les actions initiées par le ministère de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement pour sa protection et sa mise en valeur, d'aides pour sa promotion, a ajouté ce responsable à l'APS. Distante d'une trentaine de kilomètres du chef-lieu de wilaya d'Aïn Témouchent, l'île de Rachegounerenferme un potentiel floristique et faunistique appréciable. Il s'agit d'une île volcanique méditerranéenne située à quatre kilomètres au large de la côte et où sévit un climat semi-aride. «Elle est unique en Algérie pour contrecarrer la problématique liée à l'extinction des phoques moines de Méditerranée appelés Monachus», a encore souligné le chef de bureau de sensibilisation de la Direction de l'environnement. Par ailleurs, les mers qui entourent l'île sont utilisées par les espèces de baleines menacées d'extinction, dont le Cachalot, les baleines et les tortues de mer. L'île de Rachegoune est une source importante de nourriture et d'alevinage pour les poissons, crustacés et mollusques et également pour une variété d'oiseaux marins nicheurs dont le goéland et autres oiseaux d'eau migrateurs. L'écosystème fragile de l'île et sa vulnérabilité face aux multiples interventions de l'homme a conduit à des dégradations qui continuent de modifier l'écologie du site, a précisé l'APS, rappelant que cette île est sous la coupe de l'Institut des sciences de la mer et de l'aménagement du littoral (Ismal). Afin de protéger cette île, un bureau français a élaboré une étude d'aménagement. Entre autres propositions contenues dans l'étude, l'agrandissement de l'embarcadère qui passera de 2 à 5 places, la réalisation d'une petite piste en léger (pas de goudron) et la réhabilitation du poste de vigile. L'équipement du phare en moyens plus importants de récupération d'eaux pluviales, la construction en léger de petites rues pour recevoir les étudiants et la réalisation d'un petit abri de pêche qui servira en cas «de mauvais temps», sont également projetés. Parallèlement à la pose de petits panneaux de sensibilisation du public mettant l'accent sur l'importance du site et sur l'intérêt de le protéger, une amenée d'énergie solaire en photovoltaïque est également suggérée. S'étendant sur une superficie de 66 ha et classé le 5 juin dernier par cette Convention, le site pourra bénéficier, outre les actions initiées par le ministère de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement pour sa protection et sa mise en valeur, d'aides pour sa promotion, a ajouté ce responsable à l'APS. Distante d'une trentaine de kilomètres du chef-lieu de wilaya d'Aïn Témouchent, l'île de Rachegounerenferme un potentiel floristique et faunistique appréciable. Il s'agit d'une île volcanique méditerranéenne située à quatre kilomètres au large de la côte et où sévit un climat semi-aride. «Elle est unique en Algérie pour contrecarrer la problématique liée à l'extinction des phoques moines de Méditerranée appelés Monachus», a encore souligné le chef de bureau de sensibilisation de la Direction de l'environnement. Par ailleurs, les mers qui entourent l'île sont utilisées par les espèces de baleines menacées d'extinction, dont le Cachalot, les baleines et les tortues de mer. L'île de Rachegoune est une source importante de nourriture et d'alevinage pour les poissons, crustacés et mollusques et également pour une variété d'oiseaux marins nicheurs dont le goéland et autres oiseaux d'eau migrateurs. L'écosystème fragile de l'île et sa vulnérabilité face aux multiples interventions de l'homme a conduit à des dégradations qui continuent de modifier l'écologie du site, a précisé l'APS, rappelant que cette île est sous la coupe de l'Institut des sciences de la mer et de l'aménagement du littoral (Ismal). Afin de protéger cette île, un bureau français a élaboré une étude d'aménagement. Entre autres propositions contenues dans l'étude, l'agrandissement de l'embarcadère qui passera de 2 à 5 places, la réalisation d'une petite piste en léger (pas de goudron) et la réhabilitation du poste de vigile. L'équipement du phare en moyens plus importants de récupération d'eaux pluviales, la construction en léger de petites rues pour recevoir les étudiants et la réalisation d'un petit abri de pêche qui servira en cas «de mauvais temps», sont également projetés. Parallèlement à la pose de petits panneaux de sensibilisation du public mettant l'accent sur l'importance du site et sur l'intérêt de le protéger, une amenée d'énergie solaire en photovoltaïque est également suggérée.