Les travaux de la 30e session des ministres maghrébins des Affaires étrangères se sont achevés à Rabat avec la ferme décision d'organiser un sommet maghrébin à Tunis avant la fin de l'année en cours. Les travaux de la 30e session des ministres maghrébins des Affaires étrangères se sont achevés à Rabat avec la ferme décision d'organiser un sommet maghrébin à Tunis avant la fin de l'année en cours. Une décision salutaire en ce sens qu'elle exprime la volonté politique partagée par les pays maghrébins de relancer un groupement régional devenu une nécessité vitale avec les bouleversements qui s'opèrent dans la région. Donc, la récente tournée maghrébine du président tunisien, Moncef Marzouki, n'aura pas été vaine, d'autant qu' il aura réussi à convaincre les dirigeants du Grand Maghreb de se réunir au sommet après une longue léthargie. Autre grande décision prise à l'issue des travaux de la rencontre de Rabat, c'est l'organisation d'une rencontre à Alger sur la sécurité dans la région sur l' initiative de l'Algérie, dont le ministre des AE, Mourad Medelci, en a formulé la proposition lors des travaux. "Nous nous sommes mis d'accord pour examiner, à l'avenir, cette question de façon organisée, sérieuse, cohérente et durable", a affirmé le chef de la diplomatie algérienne lors d'une conférence de presse conjointe avec ses homologues maghrébins, à l'issue des travaux de la 30e session. En effet, les ministres maghrébins avaient convenu d'examiner la question sécuritaire dans la région et la coopération dans ce domaine de façon organisée, sérieuse, cohérente et durable, a souligné Mourad Medelci. "Sans assurer la sécurité nous ne pouvons rien faire", a martelé le chef de la diplomatie algérienne, en guise d'argument sur la nécessité de prendre en considération les défis sécuritaires dans la région pour consolider l'édification de l'UMA. Et d'ajouter : "Nous devons nous mobiliser pour assurer la stabilité du Maghreb arabe en menant une lutte contre tous les fléaux notamment contre le crime organisé transfrontalier" et contre tous les dangers qui menacent la région. Répondant à une autre question sur la coordination des pays du Sahel dans la lutte contre le terrorisme en l'absence du Maroc, Medelci a souligné qu' "il n'y avait pas à s'interroger sur des réticences politiques". "Il y a des situations qui diffèrent de zone en zone", a-t-il dit en rappelant que la logique qui avait prévalu sur la question de la sécurité dans cette région était "bâtie sur le fait que les pays qui sont directement riverains aujourd'hui du Sahara ont décidé de travailler ensemble pour lutter contre le terrorisme". A propos de la tenue du prochain sommet des chefs d'Etat de l'UMA, le ministre algérien a estimé que "la priorité aujourd'hui est d'évaluer notre action en vue d'organiser un sommet avant la fin 2012". Une décision salutaire en ce sens qu'elle exprime la volonté politique partagée par les pays maghrébins de relancer un groupement régional devenu une nécessité vitale avec les bouleversements qui s'opèrent dans la région. Donc, la récente tournée maghrébine du président tunisien, Moncef Marzouki, n'aura pas été vaine, d'autant qu' il aura réussi à convaincre les dirigeants du Grand Maghreb de se réunir au sommet après une longue léthargie. Autre grande décision prise à l'issue des travaux de la rencontre de Rabat, c'est l'organisation d'une rencontre à Alger sur la sécurité dans la région sur l' initiative de l'Algérie, dont le ministre des AE, Mourad Medelci, en a formulé la proposition lors des travaux. "Nous nous sommes mis d'accord pour examiner, à l'avenir, cette question de façon organisée, sérieuse, cohérente et durable", a affirmé le chef de la diplomatie algérienne lors d'une conférence de presse conjointe avec ses homologues maghrébins, à l'issue des travaux de la 30e session. En effet, les ministres maghrébins avaient convenu d'examiner la question sécuritaire dans la région et la coopération dans ce domaine de façon organisée, sérieuse, cohérente et durable, a souligné Mourad Medelci. "Sans assurer la sécurité nous ne pouvons rien faire", a martelé le chef de la diplomatie algérienne, en guise d'argument sur la nécessité de prendre en considération les défis sécuritaires dans la région pour consolider l'édification de l'UMA. Et d'ajouter : "Nous devons nous mobiliser pour assurer la stabilité du Maghreb arabe en menant une lutte contre tous les fléaux notamment contre le crime organisé transfrontalier" et contre tous les dangers qui menacent la région. Répondant à une autre question sur la coordination des pays du Sahel dans la lutte contre le terrorisme en l'absence du Maroc, Medelci a souligné qu' "il n'y avait pas à s'interroger sur des réticences politiques". "Il y a des situations qui diffèrent de zone en zone", a-t-il dit en rappelant que la logique qui avait prévalu sur la question de la sécurité dans cette région était "bâtie sur le fait que les pays qui sont directement riverains aujourd'hui du Sahara ont décidé de travailler ensemble pour lutter contre le terrorisme". A propos de la tenue du prochain sommet des chefs d'Etat de l'UMA, le ministre algérien a estimé que "la priorité aujourd'hui est d'évaluer notre action en vue d'organiser un sommet avant la fin 2012".