La loi française de 2005 glorifiant le colonialisme visait à porter atteinte et à altérer l'histoire d'Algérie, a indiqué dimanche à Ouargla l'historien, Mohamed El-Corso de l'université d'Alger. "Elle avait aussi pour but de blanchir les pages noires et entachées de l'Armée d'occupation française en Algérie", a-t-il soutenu lors d'une journée d'étude intitulée "Lecture politique et juridique renouvelée, dans l'édification de l'Algérie", organisée à l'université Kasdi-Merbah. Lors de cette rencontre, organisée par cette université dans le cadre du cinquantenaire de l'Indépendance, le conférencier a estimé que "l'usurpation de l'Histoire d'un pays vise la dépossession de son peuple de sa mémoire collective, par la falsification, tout comme elle a pour but la spoliation de ses biens matériels et immatériels". "Plus de 60 tonnes de la mémoire nationale écrite, sont stockées à Paris et autres centres d'archives françaises", a signalé, à ce propos, M. El-Corso. Et d'ajouter : "L'Histoire, qui constitue un pan de la souveraineté nationale, est objet de surenchère de la part de la France qui a édicté une série de textes l'habilitant à enseigner l'histoire de ses anciennes colonies, au moment même ou des voix s'élevaient avec force, de par le monde, appelant à criminaliser le colonialisme". Alia Allali de l'université de Manouba en Tunisie, a, pour sa part, indiqué dans un exposé intitulé L'indépendance de l'Algérie, vue par la presse tunisienne", que la Révolution algérienne était considérée comme "l'une des plus grandes révolutions du 20ème siècle". Le conférencier qui a passé en revue, à travers la presse tunisienne, les étapes traversées par la Guerre d'Algérie depuis le 1er Novembre 1954, a rappelé que "les peuples maghrébins voyaient en l'indépendance de l'Algérie une question centrale, et que la presse tunisienne, qui se faisait constamment l'écho des actions de la Révolution algérienne, considérait l'indépendance de l'Algérie comme une protection à l'indépendance et à la stabilité de la Tunisie". L'universitaire tunisien a estimé, en conclusion, que "la célébration de l'Union du Maghreb Arabe, freinée au lendemain de l'indépendance de ses membres, fait renaître l'espoir de construction d'un ensemble maghrébin solide et soudé, à même de permettre de faire face aux défis actuels". La loi française de 2005 glorifiant le colonialisme visait à porter atteinte et à altérer l'histoire d'Algérie, a indiqué dimanche à Ouargla l'historien, Mohamed El-Corso de l'université d'Alger. "Elle avait aussi pour but de blanchir les pages noires et entachées de l'Armée d'occupation française en Algérie", a-t-il soutenu lors d'une journée d'étude intitulée "Lecture politique et juridique renouvelée, dans l'édification de l'Algérie", organisée à l'université Kasdi-Merbah. Lors de cette rencontre, organisée par cette université dans le cadre du cinquantenaire de l'Indépendance, le conférencier a estimé que "l'usurpation de l'Histoire d'un pays vise la dépossession de son peuple de sa mémoire collective, par la falsification, tout comme elle a pour but la spoliation de ses biens matériels et immatériels". "Plus de 60 tonnes de la mémoire nationale écrite, sont stockées à Paris et autres centres d'archives françaises", a signalé, à ce propos, M. El-Corso. Et d'ajouter : "L'Histoire, qui constitue un pan de la souveraineté nationale, est objet de surenchère de la part de la France qui a édicté une série de textes l'habilitant à enseigner l'histoire de ses anciennes colonies, au moment même ou des voix s'élevaient avec force, de par le monde, appelant à criminaliser le colonialisme". Alia Allali de l'université de Manouba en Tunisie, a, pour sa part, indiqué dans un exposé intitulé L'indépendance de l'Algérie, vue par la presse tunisienne", que la Révolution algérienne était considérée comme "l'une des plus grandes révolutions du 20ème siècle". Le conférencier qui a passé en revue, à travers la presse tunisienne, les étapes traversées par la Guerre d'Algérie depuis le 1er Novembre 1954, a rappelé que "les peuples maghrébins voyaient en l'indépendance de l'Algérie une question centrale, et que la presse tunisienne, qui se faisait constamment l'écho des actions de la Révolution algérienne, considérait l'indépendance de l'Algérie comme une protection à l'indépendance et à la stabilité de la Tunisie". L'universitaire tunisien a estimé, en conclusion, que "la célébration de l'Union du Maghreb Arabe, freinée au lendemain de l'indépendance de ses membres, fait renaître l'espoir de construction d'un ensemble maghrébin solide et soudé, à même de permettre de faire face aux défis actuels".