Les Frères musulmans ont vivement critiqué lundi l'incapacité du gouvernement désigné par l'armée au pouvoir en Egypte à faire face à la dégradation de la situation sécuritaire et économique, et appelé à la formation d'un gouvernement d'union nationale. Le parti Liberté et Justice (PLJ) formé par la confrérie islamiste, vainqueur des récentes élections législatives, a également critiqué la décision du cabinet de solliciter un nouveau prêt de la Banque mondiale. "L'Egypte est confrontée à une aggravation de la crise économique et sécuritaire qui traduit l'échec du gouvernement", estime le PLJ dans un communiqué qui dénonce notamment l'absence de réforme du ministère de l'Intérieur. Pour les Frères musulmans, la faillite du cabinet dirigé par Kamal al Ganzouri, un ancien Premier ministre du président déchu Hosni Moubarak, n'a rien d'un hasard rapporte l'Agence Reuters. "Il y a un désir devenu très clair de faire peser davantage de crises sur le futur gouvernement", dont la direction devrait incomber aux islamistes à la fin de la période de transition, accuse le PLJ. Le Conseil suprême des forces armées (CSFA) a dit qu'il rendrait le pouvoir aux civils à l'issue de l'élection présidentielle, programmée début juin, et que le gouvernement Ganzouri resterait en place d'ici là. Mais les Frères musulmans, qui ont pris soin de ménager les militaires depuis la chute d'Hosni Moubarak il y a un an, se montrent de plus en plus suspicieux quant aux intentions de l'armée et du gouvernement, qui a demandé le 2 février un nouveau prêt d'un milliard de dollars à la Banque mondiale. "Nous (l'Egypte) avons beaucoup de ressources financières que nous pourrions utiliser avant de nous résigner à des emprunts extérieurs, que ce soit auprès de la Banque mondiale ou d'autres", conclut Par ailleurs, l'élaboration de la nouvelle Constitution sera finalisée d'ici le mois d'avril prochain, a indiqué le vice-président du Conseil consultatif égyptien Sameh Achour précisant que le Conseil planchait actuellement sur la création d'une Assemblée constituante qui sera chargée de la mise en place de cette Constitution. Sameh Achour, également bâtonnier, a indiqué dans des déclarations à la presse publiées mardi que l'élaboration de la nouvelle Constitution sera finalisée au cours des prochains 40 jours estimant qu'elle ne devrait pas prendre beaucoup de temps comme le pensent certains car ses fondements existent déjà dans les différents systèmes du monde et nous n'avons qu'à prendre ce qui nous convient, a-t-il dit. Il a précisé en outre que la proposition relative à la mise en place d'une Assemblée constituante est le seul point qui reste à débattre au niveau du Conseil consultatif ajoutant que l'Assemblée devra être consensuelle et représentative de toute la société Les Frères musulmans ont vivement critiqué lundi l'incapacité du gouvernement désigné par l'armée au pouvoir en Egypte à faire face à la dégradation de la situation sécuritaire et économique, et appelé à la formation d'un gouvernement d'union nationale. Le parti Liberté et Justice (PLJ) formé par la confrérie islamiste, vainqueur des récentes élections législatives, a également critiqué la décision du cabinet de solliciter un nouveau prêt de la Banque mondiale. "L'Egypte est confrontée à une aggravation de la crise économique et sécuritaire qui traduit l'échec du gouvernement", estime le PLJ dans un communiqué qui dénonce notamment l'absence de réforme du ministère de l'Intérieur. Pour les Frères musulmans, la faillite du cabinet dirigé par Kamal al Ganzouri, un ancien Premier ministre du président déchu Hosni Moubarak, n'a rien d'un hasard rapporte l'Agence Reuters. "Il y a un désir devenu très clair de faire peser davantage de crises sur le futur gouvernement", dont la direction devrait incomber aux islamistes à la fin de la période de transition, accuse le PLJ. Le Conseil suprême des forces armées (CSFA) a dit qu'il rendrait le pouvoir aux civils à l'issue de l'élection présidentielle, programmée début juin, et que le gouvernement Ganzouri resterait en place d'ici là. Mais les Frères musulmans, qui ont pris soin de ménager les militaires depuis la chute d'Hosni Moubarak il y a un an, se montrent de plus en plus suspicieux quant aux intentions de l'armée et du gouvernement, qui a demandé le 2 février un nouveau prêt d'un milliard de dollars à la Banque mondiale. "Nous (l'Egypte) avons beaucoup de ressources financières que nous pourrions utiliser avant de nous résigner à des emprunts extérieurs, que ce soit auprès de la Banque mondiale ou d'autres", conclut Par ailleurs, l'élaboration de la nouvelle Constitution sera finalisée d'ici le mois d'avril prochain, a indiqué le vice-président du Conseil consultatif égyptien Sameh Achour précisant que le Conseil planchait actuellement sur la création d'une Assemblée constituante qui sera chargée de la mise en place de cette Constitution. Sameh Achour, également bâtonnier, a indiqué dans des déclarations à la presse publiées mardi que l'élaboration de la nouvelle Constitution sera finalisée au cours des prochains 40 jours estimant qu'elle ne devrait pas prendre beaucoup de temps comme le pensent certains car ses fondements existent déjà dans les différents systèmes du monde et nous n'avons qu'à prendre ce qui nous convient, a-t-il dit. Il a précisé en outre que la proposition relative à la mise en place d'une Assemblée constituante est le seul point qui reste à débattre au niveau du Conseil consultatif ajoutant que l'Assemblée devra être consensuelle et représentative de toute la société