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L'Algérie bien placée
Développement d'une industrie navale
Publié dans Le Midi Libre le 12 - 03 - 2012

La position stratégique de l'Algérie en mer Méditerranée est un atout pour développer une industrie de construction et de réparation navales sur le marché national, dont les besoins en la matière sont énormes mais souvent "ignorés", estime un professionnel du secteur maritime.
Située sur une façade maritime de plus de 1.200 kilomètres sur l'une des principales routes maritimes internationales (canal de Suez, détroit de Gibraltar), la position géographique de l'Algérie est un atout pour la modernisation de cette activité industrielle, a fait valoir dans un entretien à l'APS Ali Sali, directeur général adjoint à l'Entreprise chargée de la réparation navale (Erenav).
Plus de 220.000 navires sillonnent annuellement la mer Méditerranée dont plus de 10.000 font escale dans les ports algériens, a indiqué ce dirigeant de la seule entreprise publique de réparation navale qui compte se lancer, à moyen terme, dans la construction de navires.
A ces atouts, s'ajoute le fait que le climat méditerranéen est caractérisé par un plus grand nombre de jours de travail sans intempéries, a-t-il encore argumenté.
Néanmoins, les besoins du marché algérien dans ce domaine sont énormes, mais souvent "ignorés" à l'exemple de navires de sauvetage en haute mer, de lutte contre la pollution et de navires de lutte contre les incendies.
Les besoins du marché algérien de la construction navale sont estimés à 3,6 milliards d'euros sur dix ans (environ 370 milliards DA), alors que ceux de la réparation navale sont évalués à près de 180 millions d'euros (environ 18,5 milliards DA) en cinq ans, selon ce cadre.
M. Sali a fait état de l'inexistence, actuellement, d'une flotte technique et d'assistance aux navires, soulignant que la demande sur dix ans dans ce domaine était de l'ordre de 150 navires et engins, une flotte constituée notamment de barges de ravitaillement de combustibles et d'eau, de bateaux d'assistance et de sauvetage et de navires pompiers.
Pour ce professionnel, chaque port algérien devrait se doter d'au moins une barge de ravitaillement en combustible, un navire dit "petit pétrolier" qui sert à alimenter les bateaux en gasoil et huile, soit à l'intérieur du port où bien quand le bateau est en rade.
Ce responsable indique que seul le port d'Alger est équipé d'une barge à eau, utilisée pour approvisionner les navires en eau potable. Il appelle, ce faisant, les autres infrastructures maritimes à se doter de ces navires pouvant même alimenter les navires étrangers de passage aux ports algériens, ce qui représente, pour lui, "un investissement rentable" pour le pays.
Le marché algérien a également besoin de navires de sauvetage et d'assistance technique pour sauver les bateaux en difficulté au large, à l'exemple du navire "El Mounkid" de la Marine nationale, a-t-il ajouté. M. Sali a mis en avant la nécessité de s'équiper de navires anti-incendie, déplorant le fait qu'aucun port algérien, pas même les ports pétroliers, ne disposent de navires de ce genre. En cas de sinistre, seuls les remorqueurs avec des moyens limités peuvent intervenir en mer, a-t-il fait remarquer.
Selon M. Sali, la demande en flotte technique pour les travaux maritimes sur une période de dix ans est constituée notamment de 10 dragues, de 6 pontons, de 15 chalands fendables et ces besoins "sont importants" car les engins existants ont été acquis à 80% dans les années 70 et 80.
Les pontons plats sont utilisés pour transporter les blocs en béton destinés à la construction et au renforcement des jetées des ports, alors que les chalands fendables sont destinés à l'évacuation de produits de dragage. De l'avis de ce professionnel, les 65 barrages en exploitation sur le territoire national devraient aussi se doter de dragues pour l'évacuation de la vase qui s'y accumule.
Le marché national devrait s'équiper de près de 50 remorqueurs de différentes tailles et puissance et de plus de 1.000 navires de pêche sur 10 ans car les flottilles existantes sont pour la moitié âgées de plus de 30 ans, a-t-il jugé.
M. Sali a fait savoir, par ailleurs, que la flotte de commerce du pavillon national qui se composait dans les années 80 de plus de 60 navires ne compte actuellement qu'environ 27 navires, estimant que le besoin sur 10 ans est de 45 navires (céréaliers, porte-conteneurs, caboteurs, etc) étant donné que plus de 90 % des échanges commerciaux se font par voie maritime.
Abordant l'état du marché de la réparation navale, le même responsable explique que chaque navire doit subir deux contrôles techniques tous les 5 ans.
La position stratégique de l'Algérie en mer Méditerranée est un atout pour développer une industrie de construction et de réparation navales sur le marché national, dont les besoins en la matière sont énormes mais souvent "ignorés", estime un professionnel du secteur maritime.
Située sur une façade maritime de plus de 1.200 kilomètres sur l'une des principales routes maritimes internationales (canal de Suez, détroit de Gibraltar), la position géographique de l'Algérie est un atout pour la modernisation de cette activité industrielle, a fait valoir dans un entretien à l'APS Ali Sali, directeur général adjoint à l'Entreprise chargée de la réparation navale (Erenav).
Plus de 220.000 navires sillonnent annuellement la mer Méditerranée dont plus de 10.000 font escale dans les ports algériens, a indiqué ce dirigeant de la seule entreprise publique de réparation navale qui compte se lancer, à moyen terme, dans la construction de navires.
A ces atouts, s'ajoute le fait que le climat méditerranéen est caractérisé par un plus grand nombre de jours de travail sans intempéries, a-t-il encore argumenté.
Néanmoins, les besoins du marché algérien dans ce domaine sont énormes, mais souvent "ignorés" à l'exemple de navires de sauvetage en haute mer, de lutte contre la pollution et de navires de lutte contre les incendies.
Les besoins du marché algérien de la construction navale sont estimés à 3,6 milliards d'euros sur dix ans (environ 370 milliards DA), alors que ceux de la réparation navale sont évalués à près de 180 millions d'euros (environ 18,5 milliards DA) en cinq ans, selon ce cadre.
M. Sali a fait état de l'inexistence, actuellement, d'une flotte technique et d'assistance aux navires, soulignant que la demande sur dix ans dans ce domaine était de l'ordre de 150 navires et engins, une flotte constituée notamment de barges de ravitaillement de combustibles et d'eau, de bateaux d'assistance et de sauvetage et de navires pompiers.
Pour ce professionnel, chaque port algérien devrait se doter d'au moins une barge de ravitaillement en combustible, un navire dit "petit pétrolier" qui sert à alimenter les bateaux en gasoil et huile, soit à l'intérieur du port où bien quand le bateau est en rade.
Ce responsable indique que seul le port d'Alger est équipé d'une barge à eau, utilisée pour approvisionner les navires en eau potable. Il appelle, ce faisant, les autres infrastructures maritimes à se doter de ces navires pouvant même alimenter les navires étrangers de passage aux ports algériens, ce qui représente, pour lui, "un investissement rentable" pour le pays.
Le marché algérien a également besoin de navires de sauvetage et d'assistance technique pour sauver les bateaux en difficulté au large, à l'exemple du navire "El Mounkid" de la Marine nationale, a-t-il ajouté. M. Sali a mis en avant la nécessité de s'équiper de navires anti-incendie, déplorant le fait qu'aucun port algérien, pas même les ports pétroliers, ne disposent de navires de ce genre. En cas de sinistre, seuls les remorqueurs avec des moyens limités peuvent intervenir en mer, a-t-il fait remarquer.
Selon M. Sali, la demande en flotte technique pour les travaux maritimes sur une période de dix ans est constituée notamment de 10 dragues, de 6 pontons, de 15 chalands fendables et ces besoins "sont importants" car les engins existants ont été acquis à 80% dans les années 70 et 80.
Les pontons plats sont utilisés pour transporter les blocs en béton destinés à la construction et au renforcement des jetées des ports, alors que les chalands fendables sont destinés à l'évacuation de produits de dragage. De l'avis de ce professionnel, les 65 barrages en exploitation sur le territoire national devraient aussi se doter de dragues pour l'évacuation de la vase qui s'y accumule.
Le marché national devrait s'équiper de près de 50 remorqueurs de différentes tailles et puissance et de plus de 1.000 navires de pêche sur 10 ans car les flottilles existantes sont pour la moitié âgées de plus de 30 ans, a-t-il jugé.
M. Sali a fait savoir, par ailleurs, que la flotte de commerce du pavillon national qui se composait dans les années 80 de plus de 60 navires ne compte actuellement qu'environ 27 navires, estimant que le besoin sur 10 ans est de 45 navires (céréaliers, porte-conteneurs, caboteurs, etc) étant donné que plus de 90 % des échanges commerciaux se font par voie maritime.
Abordant l'état du marché de la réparation navale, le même responsable explique que chaque navire doit subir deux contrôles techniques tous les 5 ans.


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