L'Algérie œuvrera à «empêcher toute tentative d'infiltration du territoire libyen, qui pourrait déstabiliser ce pays, nuire aux intérêts du peuple libyen et porter atteinte à la révolution libyenne». L'Algérie œuvrera à «empêcher toute tentative d'infiltration du territoire libyen, qui pourrait déstabiliser ce pays, nuire aux intérêts du peuple libyen et porter atteinte à la révolution libyenne». La déclaration du ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, dimanche devant la presse, au terme du premier jour des travaux de la conférence ministérielle territoriale sur la sécurité des frontières qui se tient dans la capitale libyenne a de quoi rassurer les nouvelles autorités libyennes qui font face à des tentatives de déstabilisation. Le CNT (Conseil national de transition) craint que la proclamation unilatérale de l'autonomie de l'Est libyen par des dignitaires locaux ne mène à une partition de la Libye. Réunis mardi dernier devant des milliers de personnes à Benghazi, deuxième ville du pays et berceau de l'insurrection qui a renversé Mouammar Kadhafi, des chefs de tribus et de milices ont proclamé l'autonomie de l'Est libyen. Dans cette déclaration, le ministre fait une autre offre d'aide à la Libye. « L'Algérie est prête à aider la Libye à tous les niveaux, notamment sans le domaine de la formation militaire, la police, la protection civile et aussi l'administration ». La «révolution» libyenne a détruit tous les corps constitués et l'administration. L'autorité de transition, le Conseil national de transition peine à assurer les biens et les personnes sur le territoire en proie à l'ordre de «milices» qui imposent leur loi en l'absence des autorités «légitimes». La sécurité est un grand souci pour les nouvelles autorités et pour les pays de la région qui font face à l'instabilité au niveau des frontières libyennes, à l'ordre du jour de cette conférence. Le ministre qui a rappelé, que pour la gestion et le contrôle des frontières par les pays du champ (Algérie, Mali, Niger et Mauritanie), «le travail a été fait depuis longtemps à travers des mécanismes de coordination et de coopération». Il cite, pour preuve, le comité bilatéral frontalier entre l'Algérie et le Niger et l'autre avec le Mali, « qui se rencontrent périodiquement », selon le ministre qui exprime sa satisfaction pour «les grands progrès qui ont été réalisés et la coopération qui marche convenablement ». Il en est autrement de la Libye, confie Daho Ould Kablia qui souligne qu'« elle connaît des faits nouveaux actuellement » depuis les changements survenus dans ce pays. Selon lui, « la circulation des personnes n'est pas assez contrôlée dans cette région où la situation sécuritaire n'est pas assez maitrisée, avec notamment la circulation d'armes », assurant par ailleurs, que l'Algérie œuvrera à « empêcher toute tentative d'infiltration du territoire libyen, qui pourrait déstabiliser ce pays, de nuire aux intérêts du peuple libyen et de porter atteinte à la révolution libyenne ». Le ministre explique que la détérioration de la sécurité dans cette zone et le problème de circulation des armes constitue un danger pour la région, ce qui nécessite, selon lui « le déploiement de moyens nécessaires pour lutter contre le terrorisme, la criminalité organisée, le trafic d'armes et de drogue et l'immigration clandestine », autant de fléaux qui menacent la sécurité et la stabilité régionale. Face à une insécurité croissante liée aux activités des groupes terroristes et criminels qui écument la région du Sahel, les efforts, a soutenu Daho Ould Kablia, « doivent se concentrer sur la nécessité d'avoir une vision commune sur les défis sécuritaires dans la région » et les pays concernés sont plus que jamais appelés à agir pour faire face aux menaces qui pèsent sur ce vaste espace désertique. Le ministre qui conduit une importante délégation multisectorielle, dont le directeur général de la Sûreté nationale, le général-major Abdelghani Hamel, a relevé, à ce propos, que l'organisation terroriste Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) a profité des changements politiques intervenus en Tunisie et en Libye, pour créer de nouvelles poches de tension dans la région, en se dotant notamment d'armes sophistiquées. De ce point de vue, le renforcement des points de contrôle par les moyens nécessaires, apparaît comme une nécessité absolue pour un fonctionnement efficace des différents dispositifs devant être mis en place dans le cadre de la lutte contre ce genre de phénomènes transfrontaliers. Rappelons que les travaux de la conférence ministérielle territoriale sur la sécurité des frontières se poursuivaient, hier, à Tripoli avec la participation des pays concernés par cette question, dont l'Algérie représentée par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia. Outre l'Algérie et la Libye, elle regroupe le Mali, le Niger, le Tchad, le Maroc, la Tunisie, le Soudan et l'Egypte. La conférence de deux jours, s'est fixée pour objectif de renforcer la coopération en matière de sécurisation des zones frontalières. La déclaration du ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, dimanche devant la presse, au terme du premier jour des travaux de la conférence ministérielle territoriale sur la sécurité des frontières qui se tient dans la capitale libyenne a de quoi rassurer les nouvelles autorités libyennes qui font face à des tentatives de déstabilisation. Le CNT (Conseil national de transition) craint que la proclamation unilatérale de l'autonomie de l'Est libyen par des dignitaires locaux ne mène à une partition de la Libye. Réunis mardi dernier devant des milliers de personnes à Benghazi, deuxième ville du pays et berceau de l'insurrection qui a renversé Mouammar Kadhafi, des chefs de tribus et de milices ont proclamé l'autonomie de l'Est libyen. Dans cette déclaration, le ministre fait une autre offre d'aide à la Libye. « L'Algérie est prête à aider la Libye à tous les niveaux, notamment sans le domaine de la formation militaire, la police, la protection civile et aussi l'administration ». La «révolution» libyenne a détruit tous les corps constitués et l'administration. L'autorité de transition, le Conseil national de transition peine à assurer les biens et les personnes sur le territoire en proie à l'ordre de «milices» qui imposent leur loi en l'absence des autorités «légitimes». La sécurité est un grand souci pour les nouvelles autorités et pour les pays de la région qui font face à l'instabilité au niveau des frontières libyennes, à l'ordre du jour de cette conférence. Le ministre qui a rappelé, que pour la gestion et le contrôle des frontières par les pays du champ (Algérie, Mali, Niger et Mauritanie), «le travail a été fait depuis longtemps à travers des mécanismes de coordination et de coopération». Il cite, pour preuve, le comité bilatéral frontalier entre l'Algérie et le Niger et l'autre avec le Mali, « qui se rencontrent périodiquement », selon le ministre qui exprime sa satisfaction pour «les grands progrès qui ont été réalisés et la coopération qui marche convenablement ». Il en est autrement de la Libye, confie Daho Ould Kablia qui souligne qu'« elle connaît des faits nouveaux actuellement » depuis les changements survenus dans ce pays. Selon lui, « la circulation des personnes n'est pas assez contrôlée dans cette région où la situation sécuritaire n'est pas assez maitrisée, avec notamment la circulation d'armes », assurant par ailleurs, que l'Algérie œuvrera à « empêcher toute tentative d'infiltration du territoire libyen, qui pourrait déstabiliser ce pays, de nuire aux intérêts du peuple libyen et de porter atteinte à la révolution libyenne ». Le ministre explique que la détérioration de la sécurité dans cette zone et le problème de circulation des armes constitue un danger pour la région, ce qui nécessite, selon lui « le déploiement de moyens nécessaires pour lutter contre le terrorisme, la criminalité organisée, le trafic d'armes et de drogue et l'immigration clandestine », autant de fléaux qui menacent la sécurité et la stabilité régionale. Face à une insécurité croissante liée aux activités des groupes terroristes et criminels qui écument la région du Sahel, les efforts, a soutenu Daho Ould Kablia, « doivent se concentrer sur la nécessité d'avoir une vision commune sur les défis sécuritaires dans la région » et les pays concernés sont plus que jamais appelés à agir pour faire face aux menaces qui pèsent sur ce vaste espace désertique. Le ministre qui conduit une importante délégation multisectorielle, dont le directeur général de la Sûreté nationale, le général-major Abdelghani Hamel, a relevé, à ce propos, que l'organisation terroriste Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) a profité des changements politiques intervenus en Tunisie et en Libye, pour créer de nouvelles poches de tension dans la région, en se dotant notamment d'armes sophistiquées. De ce point de vue, le renforcement des points de contrôle par les moyens nécessaires, apparaît comme une nécessité absolue pour un fonctionnement efficace des différents dispositifs devant être mis en place dans le cadre de la lutte contre ce genre de phénomènes transfrontaliers. Rappelons que les travaux de la conférence ministérielle territoriale sur la sécurité des frontières se poursuivaient, hier, à Tripoli avec la participation des pays concernés par cette question, dont l'Algérie représentée par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia. Outre l'Algérie et la Libye, elle regroupe le Mali, le Niger, le Tchad, le Maroc, la Tunisie, le Soudan et l'Egypte. La conférence de deux jours, s'est fixée pour objectif de renforcer la coopération en matière de sécurisation des zones frontalières.