L'affaire de l'inscription des éléments de l'Armée nationale populaire (ANP), qui a déjà fait couler beaucoup d'encre, continue de susciter intérêt et polémique. L'affaire de l'inscription des éléments de l'Armée nationale populaire (ANP), qui a déjà fait couler beaucoup d'encre, continue de susciter intérêt et polémique. Face à certains partis politiques qui exigent toujours d'avoir des copies des listes révisées, le gouvernement ne se montre pas fort convaincant à ce propos. Les ministres de l'Intérieur et de la Justice se sont, de nouveau, expliqués sur cette question, en marge d'une séance plénière à l'APN consacrée à l'adoption de trois ordonnances. Cette question « relève des prérogatives de la commission administrative locale présidée par un magistrat qui est seule habilitée à résoudre ces problèmes », a indiqué Daho Ould Kablia. Et d'ajouter que « le ministère de l'Intérieur n'a aucun lien avec la question et a répondu à l'ensemble des doléances qui lui sont parvenues. Les choses semblent bien avancer ». Voilà qui a le mérite d'être clair puisque Ould Kablia « disculpe » son département ministériel de toute respon sabilité dans cet épineux dossier. Son homologue du gouvernement, le ministre de la Justice, garde des Sceaux, s'est, lui aussi, expliqué ce jeudi à l'APN. « Dans cette opération, les magistrats avaient appliqué la loi dans toute sa rigueur », a en effet indiqué Tayeb Belaïz qui a refusé de s'étaler sur la question. L'inscription des éléments de l'ANP dans les listes électorales des lieux de leur travail après l'expiration des délais réglementaires a suscité un tollé général des partis de l'opposition qui l'on qualifiée d'illégale et ont accusé le gouvernement de vouloir consacrer la fraude lors des législatives du 10 mai prochain. Le département ministériel de Daho Ould Kablia a rejeté toutes ces accusations en considérant que cette opération est conforme à la loi. Une réponse qui n'a pas convaincu puisque des partis politiques persistent et signent et considèrent que l'inscription en bloc de 30.000 militaires sur la liste électorale de la wilaya de Tindouf est illégale. Il en est de même pour la commission nationale de surveillance des élections législatives, dont le président, Mohamed Seddiki, a saisi officiellement le ministère de l'Intérieur. Sur un autre plan, le ministre de l'Intérieur a souligné que la commission nationale de surveillance des élections législatives veillera à la transparence et la régularité du vote. Daho Ould Kablia a aussi rappelé que son ministère va mobiliser 113.000 urnes transparentes au niveau de tous les bureaux de vote au nombre de 42.000. Le ministre de l'Intérieur a aussi indiqué devant les députés, lorsqu'il a présenté l'ordonnance relative à l'augmentation du nombre de sièges de l'Assemblée, que ce nombre n'a pas changé lors des élections législatives du 17 mai 2007 car le 10e Recensement général de la population et du logement s'est déroulé l'année suivante, soit 2008. Pour rappel, c'est à la faveur de cette ordonnance que le nombre de sièges à l'APN a été porté de 389 à 462 sièges, soit une augmentation de 73 sièges. Le ministre a par ailleurs invité les partis politiques à appliquer la loi organique 03-12 du 11 janvier 2012 relative à l'élargissement de la représentation de la femme dans les assemblées élues. Face à certains partis politiques qui exigent toujours d'avoir des copies des listes révisées, le gouvernement ne se montre pas fort convaincant à ce propos. Les ministres de l'Intérieur et de la Justice se sont, de nouveau, expliqués sur cette question, en marge d'une séance plénière à l'APN consacrée à l'adoption de trois ordonnances. Cette question « relève des prérogatives de la commission administrative locale présidée par un magistrat qui est seule habilitée à résoudre ces problèmes », a indiqué Daho Ould Kablia. Et d'ajouter que « le ministère de l'Intérieur n'a aucun lien avec la question et a répondu à l'ensemble des doléances qui lui sont parvenues. Les choses semblent bien avancer ». Voilà qui a le mérite d'être clair puisque Ould Kablia « disculpe » son département ministériel de toute respon sabilité dans cet épineux dossier. Son homologue du gouvernement, le ministre de la Justice, garde des Sceaux, s'est, lui aussi, expliqué ce jeudi à l'APN. « Dans cette opération, les magistrats avaient appliqué la loi dans toute sa rigueur », a en effet indiqué Tayeb Belaïz qui a refusé de s'étaler sur la question. L'inscription des éléments de l'ANP dans les listes électorales des lieux de leur travail après l'expiration des délais réglementaires a suscité un tollé général des partis de l'opposition qui l'on qualifiée d'illégale et ont accusé le gouvernement de vouloir consacrer la fraude lors des législatives du 10 mai prochain. Le département ministériel de Daho Ould Kablia a rejeté toutes ces accusations en considérant que cette opération est conforme à la loi. Une réponse qui n'a pas convaincu puisque des partis politiques persistent et signent et considèrent que l'inscription en bloc de 30.000 militaires sur la liste électorale de la wilaya de Tindouf est illégale. Il en est de même pour la commission nationale de surveillance des élections législatives, dont le président, Mohamed Seddiki, a saisi officiellement le ministère de l'Intérieur. Sur un autre plan, le ministre de l'Intérieur a souligné que la commission nationale de surveillance des élections législatives veillera à la transparence et la régularité du vote. Daho Ould Kablia a aussi rappelé que son ministère va mobiliser 113.000 urnes transparentes au niveau de tous les bureaux de vote au nombre de 42.000. Le ministre de l'Intérieur a aussi indiqué devant les députés, lorsqu'il a présenté l'ordonnance relative à l'augmentation du nombre de sièges de l'Assemblée, que ce nombre n'a pas changé lors des élections législatives du 17 mai 2007 car le 10e Recensement général de la population et du logement s'est déroulé l'année suivante, soit 2008. Pour rappel, c'est à la faveur de cette ordonnance que le nombre de sièges à l'APN a été porté de 389 à 462 sièges, soit une augmentation de 73 sièges. Le ministre a par ailleurs invité les partis politiques à appliquer la loi organique 03-12 du 11 janvier 2012 relative à l'élargissement de la représentation de la femme dans les assemblées élues.