Les militaires mutins maliens ont annoncé, mardi soir, la levée immédiate du couvre-feu instauré après le putsch et la réouverture mercredi de ses frontières terrestres, dans un communiqué lu sur la télévision publique. Les militaires mutins maliens ont annoncé, mardi soir, la levée immédiate du couvre-feu instauré après le putsch et la réouverture mercredi de ses frontières terrestres, dans un communiqué lu sur la télévision publique. «Le couvre-feu est levé sur l'ensemble du territoire national ce mardi 27 mars 2012. La présente mesure prend effet à compter de sa diffusion», indique le texte. Le couvre-feu, en vigueur de 18h à 6h (locales et GMT), avait été mis en place après le coup d'Etat militaire du 22 mars contre le président Amadou Toumani Touré rapporte l'APS. «Les frontières terrestres du pays seront ouvertes à la circulation à partir de ce mercredi 28 mars 2012 à partir de 00h», selon un communiqué lu sur l'ORTM. Par ailleurs Les militaires mutins au pouvoir au Mali, qui avait suspendu la Constitution après leur coup d'Etat du 22 mars, ont annoncé mardi soir avoir adopté un nouvel «acte fondamental», destiné selon eux à garantir «un Etat de droit» et une «démocratie pluraliste». Le Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l'Etat (CNRDRE, junte) «a adopté l'acte fondamental» constitué de quelque 70 articles qui, durant la période de transition, «sera exécuté comme Constitution de l'Etat», indique le texte lu par un militaire sur la télevision publique. Le préambule stipule que le peuple malien «affirme solennellement sa détermination de perpétuer un Etat de droit et de démocratie pluraliste dans lequel les droits fondamentaux de l'Homme (...) sont garantis». Plusieurs chefs d'Etat exigent le retour de l'ordre constitutionnel Une délégation de plusieurs chefs d'Etat ouest-africains se rendra dans les 48 heures au Mali pour «permettre un retour rapide à l'ordre constitutionnel» après le coup d'Etat militaire du 22 mars, a décidé mardi le sommet extraordinaire des chefs d'Etat de la Cédéao. Cette délégation sera conduite par le chef de l'Etat ivoirien, Alassane Ouattara, chef de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao, 15 Etats) et sera composée de ses homologues du Burkina (Blaise Compaoré), du Bénin (Bony Yayi) du Liberia (Ellen Johnson Sirleaf), du Niger (Mahamadou Issoufou) et du Nigeria (Goodluck Jonathan). La Cédéao «autorise» également «la montée en puissance de sa force pour parer à toute éventualité». La conférence a également exigé un cessez-le-feu immédiat à travers tout le Mali. Le président burkinabè, Blaise Compaoré a été nommé médiateur dans la crise malienne avec pour «mission de prendre contact avec toutes les parties prenantes en vue d'engager un dialogue fructueux pour la restauration de la paix dans le pays». «En cas de non respect par les mouvements de cette décision, la conférence prendra toutes les mesures pour mettre fin à la rébellion et veillera à préserver l'intégrité territoriale du Mali y compris par l'utilisation de la force», souligne le communiqué final. Les chefs d'Etat ouest-africains ont décidé mardi de l'envoi d'une délégation de chefs d'Etat-major de pays de la sous-région pour «apprécier la situation militaire sur le terrain» au Mali. «La conférence décide de dépêcher au Mali une délégation de membres des chefs d'état-major du Bénin, du Burkina, de la Côte d'Ivoire, du Nigeria, du Sénégal et du Togo, avec pour mission de sensibiliser la junte sur la nécessité d'un retour à l'ordre constitutionnel et d'apprécier la situation», souligne le communiqué final sans préciser la date. «Le couvre-feu est levé sur l'ensemble du territoire national ce mardi 27 mars 2012. La présente mesure prend effet à compter de sa diffusion», indique le texte. Le couvre-feu, en vigueur de 18h à 6h (locales et GMT), avait été mis en place après le coup d'Etat militaire du 22 mars contre le président Amadou Toumani Touré rapporte l'APS. «Les frontières terrestres du pays seront ouvertes à la circulation à partir de ce mercredi 28 mars 2012 à partir de 00h», selon un communiqué lu sur l'ORTM. Par ailleurs Les militaires mutins au pouvoir au Mali, qui avait suspendu la Constitution après leur coup d'Etat du 22 mars, ont annoncé mardi soir avoir adopté un nouvel «acte fondamental», destiné selon eux à garantir «un Etat de droit» et une «démocratie pluraliste». Le Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l'Etat (CNRDRE, junte) «a adopté l'acte fondamental» constitué de quelque 70 articles qui, durant la période de transition, «sera exécuté comme Constitution de l'Etat», indique le texte lu par un militaire sur la télevision publique. Le préambule stipule que le peuple malien «affirme solennellement sa détermination de perpétuer un Etat de droit et de démocratie pluraliste dans lequel les droits fondamentaux de l'Homme (...) sont garantis». Plusieurs chefs d'Etat exigent le retour de l'ordre constitutionnel Une délégation de plusieurs chefs d'Etat ouest-africains se rendra dans les 48 heures au Mali pour «permettre un retour rapide à l'ordre constitutionnel» après le coup d'Etat militaire du 22 mars, a décidé mardi le sommet extraordinaire des chefs d'Etat de la Cédéao. Cette délégation sera conduite par le chef de l'Etat ivoirien, Alassane Ouattara, chef de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao, 15 Etats) et sera composée de ses homologues du Burkina (Blaise Compaoré), du Bénin (Bony Yayi) du Liberia (Ellen Johnson Sirleaf), du Niger (Mahamadou Issoufou) et du Nigeria (Goodluck Jonathan). La Cédéao «autorise» également «la montée en puissance de sa force pour parer à toute éventualité». La conférence a également exigé un cessez-le-feu immédiat à travers tout le Mali. Le président burkinabè, Blaise Compaoré a été nommé médiateur dans la crise malienne avec pour «mission de prendre contact avec toutes les parties prenantes en vue d'engager un dialogue fructueux pour la restauration de la paix dans le pays». «En cas de non respect par les mouvements de cette décision, la conférence prendra toutes les mesures pour mettre fin à la rébellion et veillera à préserver l'intégrité territoriale du Mali y compris par l'utilisation de la force», souligne le communiqué final. Les chefs d'Etat ouest-africains ont décidé mardi de l'envoi d'une délégation de chefs d'Etat-major de pays de la sous-région pour «apprécier la situation militaire sur le terrain» au Mali. «La conférence décide de dépêcher au Mali une délégation de membres des chefs d'état-major du Bénin, du Burkina, de la Côte d'Ivoire, du Nigeria, du Sénégal et du Togo, avec pour mission de sensibiliser la junte sur la nécessité d'un retour à l'ordre constitutionnel et d'apprécier la situation», souligne le communiqué final sans préciser la date.