Une intégration économique maghrébine demeure le meilleur vecteur pour le développement et le renforcement des relations de coopération entre les pays de la région et l'Amérique du Nord, estime mardi un expert lors d'un colloque sur «les relations Maghreb-Amérique du Nord»... A l'état actuel, les économies des pays maghrébins sont «dans l'incapacité d'absorber, chacune à part, toutes les potentialités de partenariat et de coopération avec les pays de l'Amérique du Nord (Etats-Unis et Canada)», indique Camille Sari, expert en finances à l'Institut euromaghrébin d'études et de prospectives. Les PIB des cinq pays maghrébins totalisent quelque 340 milliards de dollars, soit l'équivalent de celui de la Grèce en proie à une grave crise, mais largement inférieur au PIB des Etats-Unis estimé à plus de 14.000 milliards de dollars, ce «qui démontre l'incapacité de ces pays de s'imposer comme partenaire régional fiable s'ils restent éparpillés», ajoute M. Sari durant ce colloque organisé par la Confédération des cadres de la finance et de la comptabilité (CCFC) sur les relations Maghreb-Amérique du Nord. Cependant, l'objectif d'ériger une communauté économique maghrébine doit être concrétisé «en prenant en compte les spécificités économiques de chacun des pays de l'espace maghrébin dans le cadre d'une complémentarité entre les potentialités de ces Etats», a précisé M. Sari. L'émergence d'un marché régional multidimensionnel (Proche Orient, Afrique subsaharienne et Europe), l'amélioration des taux d'emploi de jeunes et la création de valeur ajoutée pérenne sont les principaux résultats escomptés d'un tel processus d'intégration régionale. M. Sari a préconisé «d'impliquer les capitaux arabes, actuellement placés dans des fonds souverains, pour financer des projets d'investissements américains et canadiens hors hydrocarbures dans les pays du Maghreb à travers, entre autres, la délocalisation des filières industrielles à forte potentialité». «C'est à travers ce mode de financement qu'a été réalisée l'usine Renault à Tanger au Maroc», a t-il affirme par ailleurs, soulignant que cette usine a été financé «à hauteur de 80% par des fonds saoudiens». D'autre part, «la réponse économique aux besoins exprimés par les populations maghrébines devra immédiatement prendre le relais aux changements et réformes politiques opérés d'une façon ou d'autre dans les pays de la région, a-t-il affirmé à l'APS en marge de la rencontre. Les revendications exprimées aujourd'hui par la population maghrébine, notamment les jeunes ‘'sont de nature socio-économique et nécessitent des solutions concrètes en matière d'emploi, de logement et d'amélioration des conditions de vie en général», a-t-il ajouté. Le colloque a ouvert ses travaux en présence des ambassadeurs des Etat-Unis, Henrys Ensher, et du Canada, Geneviève des Rivières, ainsi que plusieurs experts maghrébins. Par ailleurs, cette rencontre s'est poursuivie dans l'après-midi par des travaux en commission avec pour principaux thèmes les perspectives des relations économiques entre les pays du Maghreb et de l'Amérique du Nord, avant de s'achever mercredi dans la soirée par l'adoption de recommandations destinées à contribuer au développement de la coopération économique entre les pays du Maghreb et de l'Amérique du Nord. Une intégration économique maghrébine demeure le meilleur vecteur pour le développement et le renforcement des relations de coopération entre les pays de la région et l'Amérique du Nord, estime mardi un expert lors d'un colloque sur «les relations Maghreb-Amérique du Nord»... A l'état actuel, les économies des pays maghrébins sont «dans l'incapacité d'absorber, chacune à part, toutes les potentialités de partenariat et de coopération avec les pays de l'Amérique du Nord (Etats-Unis et Canada)», indique Camille Sari, expert en finances à l'Institut euromaghrébin d'études et de prospectives. Les PIB des cinq pays maghrébins totalisent quelque 340 milliards de dollars, soit l'équivalent de celui de la Grèce en proie à une grave crise, mais largement inférieur au PIB des Etats-Unis estimé à plus de 14.000 milliards de dollars, ce «qui démontre l'incapacité de ces pays de s'imposer comme partenaire régional fiable s'ils restent éparpillés», ajoute M. Sari durant ce colloque organisé par la Confédération des cadres de la finance et de la comptabilité (CCFC) sur les relations Maghreb-Amérique du Nord. Cependant, l'objectif d'ériger une communauté économique maghrébine doit être concrétisé «en prenant en compte les spécificités économiques de chacun des pays de l'espace maghrébin dans le cadre d'une complémentarité entre les potentialités de ces Etats», a précisé M. Sari. L'émergence d'un marché régional multidimensionnel (Proche Orient, Afrique subsaharienne et Europe), l'amélioration des taux d'emploi de jeunes et la création de valeur ajoutée pérenne sont les principaux résultats escomptés d'un tel processus d'intégration régionale. M. Sari a préconisé «d'impliquer les capitaux arabes, actuellement placés dans des fonds souverains, pour financer des projets d'investissements américains et canadiens hors hydrocarbures dans les pays du Maghreb à travers, entre autres, la délocalisation des filières industrielles à forte potentialité». «C'est à travers ce mode de financement qu'a été réalisée l'usine Renault à Tanger au Maroc», a t-il affirme par ailleurs, soulignant que cette usine a été financé «à hauteur de 80% par des fonds saoudiens». D'autre part, «la réponse économique aux besoins exprimés par les populations maghrébines devra immédiatement prendre le relais aux changements et réformes politiques opérés d'une façon ou d'autre dans les pays de la région, a-t-il affirmé à l'APS en marge de la rencontre. Les revendications exprimées aujourd'hui par la population maghrébine, notamment les jeunes ‘'sont de nature socio-économique et nécessitent des solutions concrètes en matière d'emploi, de logement et d'amélioration des conditions de vie en général», a-t-il ajouté. Le colloque a ouvert ses travaux en présence des ambassadeurs des Etat-Unis, Henrys Ensher, et du Canada, Geneviève des Rivières, ainsi que plusieurs experts maghrébins. Par ailleurs, cette rencontre s'est poursuivie dans l'après-midi par des travaux en commission avec pour principaux thèmes les perspectives des relations économiques entre les pays du Maghreb et de l'Amérique du Nord, avant de s'achever mercredi dans la soirée par l'adoption de recommandations destinées à contribuer au développement de la coopération économique entre les pays du Maghreb et de l'Amérique du Nord.