L'Algérie, cinquante années après avoir arraché son indépendance, continue de subir les séquelles de la colonisation par les drames engendrés par les mines antipersonnel disséminées à traavers le territoire national par l'armée française. Il faut dire qu'à ce jour on déplore plus de sept mille personnes victimes de ces engins destructreurs. Les tristes statistiques indiquent que les wilayas les plus touchées sont El Taref, Tébessa ainsi que les wilayas frontalières de l'est et l'ouest du pays. Ce sont là lespropos de Youcef Rafai, président de l'Association des handicapés et victimes de mines à El Taref. Youcef Rafai s'exprimait à l'occasion de la célébration de la Journée internationale de la sensibilisation au problème des mines et de l'assistance à la lutte antimines. L'association, Machaal Echahid, en collaboration avec le mouvement associatif à Alger et le quotidien El Moudjahid, ont ainsi organisé, hier, une conférence sur le thème "Ensemble pour une campagne de sensibilisation sur les dangers des mines". Zéro mine, zéro victime... est l'objectif et le vœu de cette campagne de sensibilisation menée par des associations nationales et internationales. Au delà de la sensibilisation sur les dangers des mines, ces associations plaident également pour l'assistance psychologique à apporter aux victimes, veiller à aider à l'intégration à des postes de travail les victimes, quand cela est possible, et sinon leur offrir une prise en charge efficiente. Ces mines qui continuent à tuer ou handicaper sans discernement hommes, femmes et enfants ont fait pourtant l'objet d'une traque sans répit de la part des pouvoirs publics qui n'ont pas lésiné sur les moyens pour mettre fin à ces tragédies. La campagne de dépollution, menée par l'Armée nationale populaire, a permis la neutralisation de 103.571 mines aux frontières Est, ligne Challe, (Tebessa, Souk Ahras, El Taref et Guelma), 668.586 mines au frontières Ouest, ligne Morice, (Naâma, Tlemcen et Béchar), selon les déclarations de Hocine Hamel, colonel de l'ANP de la cinquième région. Cependant la partie n'est toujours pas gagnée et l'opération se poursuit afin de neutraliser les «trois mille mines toujours actives», a affi rmé le colonel Hamel. Il est utile de signaler, par ailleurs, que la wilaya de Béchar a, finalement, «désinfecté» son sous-sol de l'ensemble des mines qui y ont été enfouies. Il est d'ailleurs envisagé après cette opération, menée par l'Armée nationale populaire, de rendre vie à ces terres enclavées pour ces raisons évidentes en y plantant des arbres. Mohamed Jouadi, président de l'Association des victimes de mines en Algérie, a déploré le fait que «la plupart des victimes, avant et après l'Indépendance, sont des enfants». La dernière victime a été enregistrée le 28 avril 2011 dans la wilaya de Biskra, elle était âgée tout juste de 13 ans. Les intervenants ont ainsi axé sur la sensibilisation des enfants dans les écoles afin de tenter, du mieux possible, d'éviter de nouvelles tragédies en attendant que le territoire soit totalement dépollué. L'Algérie, cinquante années après avoir arraché son indépendance, continue de subir les séquelles de la colonisation par les drames engendrés par les mines antipersonnel disséminées à traavers le territoire national par l'armée française. Il faut dire qu'à ce jour on déplore plus de sept mille personnes victimes de ces engins destructreurs. Les tristes statistiques indiquent que les wilayas les plus touchées sont El Taref, Tébessa ainsi que les wilayas frontalières de l'est et l'ouest du pays. Ce sont là lespropos de Youcef Rafai, président de l'Association des handicapés et victimes de mines à El Taref. Youcef Rafai s'exprimait à l'occasion de la célébration de la Journée internationale de la sensibilisation au problème des mines et de l'assistance à la lutte antimines. L'association, Machaal Echahid, en collaboration avec le mouvement associatif à Alger et le quotidien El Moudjahid, ont ainsi organisé, hier, une conférence sur le thème "Ensemble pour une campagne de sensibilisation sur les dangers des mines". Zéro mine, zéro victime... est l'objectif et le vœu de cette campagne de sensibilisation menée par des associations nationales et internationales. Au delà de la sensibilisation sur les dangers des mines, ces associations plaident également pour l'assistance psychologique à apporter aux victimes, veiller à aider à l'intégration à des postes de travail les victimes, quand cela est possible, et sinon leur offrir une prise en charge efficiente. Ces mines qui continuent à tuer ou handicaper sans discernement hommes, femmes et enfants ont fait pourtant l'objet d'une traque sans répit de la part des pouvoirs publics qui n'ont pas lésiné sur les moyens pour mettre fin à ces tragédies. La campagne de dépollution, menée par l'Armée nationale populaire, a permis la neutralisation de 103.571 mines aux frontières Est, ligne Challe, (Tebessa, Souk Ahras, El Taref et Guelma), 668.586 mines au frontières Ouest, ligne Morice, (Naâma, Tlemcen et Béchar), selon les déclarations de Hocine Hamel, colonel de l'ANP de la cinquième région. Cependant la partie n'est toujours pas gagnée et l'opération se poursuit afin de neutraliser les «trois mille mines toujours actives», a affi rmé le colonel Hamel. Il est utile de signaler, par ailleurs, que la wilaya de Béchar a, finalement, «désinfecté» son sous-sol de l'ensemble des mines qui y ont été enfouies. Il est d'ailleurs envisagé après cette opération, menée par l'Armée nationale populaire, de rendre vie à ces terres enclavées pour ces raisons évidentes en y plantant des arbres. Mohamed Jouadi, président de l'Association des victimes de mines en Algérie, a déploré le fait que «la plupart des victimes, avant et après l'Indépendance, sont des enfants». La dernière victime a été enregistrée le 28 avril 2011 dans la wilaya de Biskra, elle était âgée tout juste de 13 ans. Les intervenants ont ainsi axé sur la sensibilisation des enfants dans les écoles afin de tenter, du mieux possible, d'éviter de nouvelles tragédies en attendant que le territoire soit totalement dépollué.