L'Algérie a défendu fermement, dans ses négociations avec l'Union européenne sur l'accord stratégique énergétique, un renforcement des investissements européens dans le gaz et le pétrole, a révélé hier à l'APS une source proche du dossier. Dans cet accord, "nous avons défendu un retour des investissements dans l'énergie à travers des partenariats en amont et en aval", a déclaré cette même source. La revendication algérienne a trouvé un écho auprès de la partie européenne puisque elle a été intégrée dans cet accord, négocié depuis plusieurs années. La conclusion de cet accord a traîné du fait que le besoin pour ce cadrage juridique ne se posait pas comme une nécessité absolue pour la partie algérienne, puisque le gaz et le pétrole algériens se vendaient et continuent à alimenter le continent européen par d'importantes quantités, a laissé entendre la même source. Mais les deux parties avaient besoin de sceller ce partenariat stratégique qui devrait apporter plus d'investissements à l'Algérie et une garantie d'approvisionnement pour l'UE. L'UE, déjà liée par d'autres accords de ce genre avec la Russie et le Qatar, a hâté la conclusion de ce partenariat pour sécuriser ses approvisionnements, et réduire sa dépendance notamment du gaz russe. En mars dernier, les deux parties se sont engagées à Alger, lors de la visite du commissaire européen à l'élargissement et à la politique de voisinage, Stefan Füle, à accélérer la conclusion de cet accord. Le ministre des Affaires Etrangères, Mourad Medelci avait alors révélé que les négociations sur cet accord ont atteint "un niveau d'avancement important" qui pourrait être couronné par sa signature dans quelques semaines. La même source a également révélé qu'une visite du commissaire européen à l'énergie pour sceller cet accord a été programmée au début du mois d'avril avant qu'elle ne soit reportée à une date ultérieure, probablement après les élections du 10 mai. Actuellement, la mouture finale de l'accord se trouve au niveau du ministère de l'Energie et des Mines pour un dernier ajustement, ajoute-t-on de même source. "Jusqu'ici aucune date n'a été fixée pour la conclusion de l'accord", ajoute-t-on. La même source révèle encore que l'Algérie n'avait jamais conditionné la conclusion de cet accord par la libre circulation des personnes comme l'avaient déclaré d'anciens responsables du secteur de l'énergie. «La seule condition que nous avons défendue c'était le retour des investissements européens dans le secteur de l'énergie", affirme-t-on de même source. «L'Algérie demeure l'un des rares fournisseurs fiables du continent européen en énergie mais les relations énergétiques entre les deux parties n'ont pas toujours été au beau fixe". Les entraves imposées par l'UE pour le redéploiement de Sonatrach sur le marché énergétique européen ont souvent pénalisé le groupe algérien. Sonatrach avait fermement critiqué la directive de la Commission européenne qui interdit aux producteurs et aux transporteurs d'énergie de distribuer directement leurs produits sur le marché européen et ce, à travers l'obligation de scinder les trois activités. La directive qui visait à lutter contre les marchés d'énergie très concentrés, avait suscité le mécontentement des fournisseurs traditionnels de ce continent comme l'Algérie et la Russie qui estiment être pénalisés, car ayant consenti des investissements énormes dans le transport du gaz qu'ils doivent amortir en intervenant dans la distribution directe de cette énergie. L'Algérie a défendu fermement, dans ses négociations avec l'Union européenne sur l'accord stratégique énergétique, un renforcement des investissements européens dans le gaz et le pétrole, a révélé hier à l'APS une source proche du dossier. Dans cet accord, "nous avons défendu un retour des investissements dans l'énergie à travers des partenariats en amont et en aval", a déclaré cette même source. La revendication algérienne a trouvé un écho auprès de la partie européenne puisque elle a été intégrée dans cet accord, négocié depuis plusieurs années. La conclusion de cet accord a traîné du fait que le besoin pour ce cadrage juridique ne se posait pas comme une nécessité absolue pour la partie algérienne, puisque le gaz et le pétrole algériens se vendaient et continuent à alimenter le continent européen par d'importantes quantités, a laissé entendre la même source. Mais les deux parties avaient besoin de sceller ce partenariat stratégique qui devrait apporter plus d'investissements à l'Algérie et une garantie d'approvisionnement pour l'UE. L'UE, déjà liée par d'autres accords de ce genre avec la Russie et le Qatar, a hâté la conclusion de ce partenariat pour sécuriser ses approvisionnements, et réduire sa dépendance notamment du gaz russe. En mars dernier, les deux parties se sont engagées à Alger, lors de la visite du commissaire européen à l'élargissement et à la politique de voisinage, Stefan Füle, à accélérer la conclusion de cet accord. Le ministre des Affaires Etrangères, Mourad Medelci avait alors révélé que les négociations sur cet accord ont atteint "un niveau d'avancement important" qui pourrait être couronné par sa signature dans quelques semaines. La même source a également révélé qu'une visite du commissaire européen à l'énergie pour sceller cet accord a été programmée au début du mois d'avril avant qu'elle ne soit reportée à une date ultérieure, probablement après les élections du 10 mai. Actuellement, la mouture finale de l'accord se trouve au niveau du ministère de l'Energie et des Mines pour un dernier ajustement, ajoute-t-on de même source. "Jusqu'ici aucune date n'a été fixée pour la conclusion de l'accord", ajoute-t-on. La même source révèle encore que l'Algérie n'avait jamais conditionné la conclusion de cet accord par la libre circulation des personnes comme l'avaient déclaré d'anciens responsables du secteur de l'énergie. «La seule condition que nous avons défendue c'était le retour des investissements européens dans le secteur de l'énergie", affirme-t-on de même source. «L'Algérie demeure l'un des rares fournisseurs fiables du continent européen en énergie mais les relations énergétiques entre les deux parties n'ont pas toujours été au beau fixe". Les entraves imposées par l'UE pour le redéploiement de Sonatrach sur le marché énergétique européen ont souvent pénalisé le groupe algérien. Sonatrach avait fermement critiqué la directive de la Commission européenne qui interdit aux producteurs et aux transporteurs d'énergie de distribuer directement leurs produits sur le marché européen et ce, à travers l'obligation de scinder les trois activités. La directive qui visait à lutter contre les marchés d'énergie très concentrés, avait suscité le mécontentement des fournisseurs traditionnels de ce continent comme l'Algérie et la Russie qui estiment être pénalisés, car ayant consenti des investissements énormes dans le transport du gaz qu'ils doivent amortir en intervenant dans la distribution directe de cette énergie.