La moudjahida Annie Fiorio-Steiner a évoqué, hier, devant les étudiants en histoire de l'université Hadj-Lakhdar de Batna, ses souvenirs de militante de la cause nationale durant la glorieuse Révolution de novembre 1954. Cette rencontre a permis à Annie Fiorio-Steiner, d'origine française, d'exprimer tout l'amour qu'elle porte pour l'Algérie, un pays pour lequel elle avait risqué sa vie pour le voir vivre en liberté. A 84 ans, cette militante est apparue très émue au contact des jeunes étudiants venus voir de près la femme européenne qui avait soutenu la lutte de tout le peuple algérien pour son émancipation. Les yeux en larmes, Annie Steiner a affirmé que lorsque ses pieds ont foulé, dimanche, le tarmac de l'aéroport Mostefa-Benboulaïd et qu'elle avait vu la photo de ce grand héros, elle a "versé beaucoup de larmes, mais des larmes de joie, car le sacrifice de Benboulaïd et de tous les martyrs n'ont pas été vains". D'une voix chevrotante, Annie Steiner est revenue sur sa "passion" pour l'Algérie, rappelant comment elle avait appris l'arabe en cachette dès l'âge de 12 ans, à un moment où les colons méprisaient ce qu'ils qualifiaient "d'indigènes". Cette moudjahida s'est également remémorée son engagement pour la Révolution qui avait conduit à son abandon par les siens, notamment son mari, parti en emmenant avec lui ses deux enfants. Mais, a-t-elle tenu à souligner, "l'Algérie valait bien plus que tous ces sacrifices !" La moudjahida Annie Fiorio-Steiner a évoqué, hier, devant les étudiants en histoire de l'université Hadj-Lakhdar de Batna, ses souvenirs de militante de la cause nationale durant la glorieuse Révolution de novembre 1954. Cette rencontre a permis à Annie Fiorio-Steiner, d'origine française, d'exprimer tout l'amour qu'elle porte pour l'Algérie, un pays pour lequel elle avait risqué sa vie pour le voir vivre en liberté. A 84 ans, cette militante est apparue très émue au contact des jeunes étudiants venus voir de près la femme européenne qui avait soutenu la lutte de tout le peuple algérien pour son émancipation. Les yeux en larmes, Annie Steiner a affirmé que lorsque ses pieds ont foulé, dimanche, le tarmac de l'aéroport Mostefa-Benboulaïd et qu'elle avait vu la photo de ce grand héros, elle a "versé beaucoup de larmes, mais des larmes de joie, car le sacrifice de Benboulaïd et de tous les martyrs n'ont pas été vains". D'une voix chevrotante, Annie Steiner est revenue sur sa "passion" pour l'Algérie, rappelant comment elle avait appris l'arabe en cachette dès l'âge de 12 ans, à un moment où les colons méprisaient ce qu'ils qualifiaient "d'indigènes". Cette moudjahida s'est également remémorée son engagement pour la Révolution qui avait conduit à son abandon par les siens, notamment son mari, parti en emmenant avec lui ses deux enfants. Mais, a-t-elle tenu à souligner, "l'Algérie valait bien plus que tous ces sacrifices !"