Les greffiers, faisant fi de toutes les menaces brandies par leur tutelle, ont décidé de poursuivre leur mouvement de grève. Cette décision de poursuivre leur débrayage entamé, pour rappel, le 10 avril dernier, a été prise tard dans la soirée d'avant-hier à l'issue de la réunion du Conseil national de la Fédération nationale du secteur de la justice (FNSJ), un syndicat affilié au Syndicat national des personnels de l'administration publique (Snapap). Autant dire que c'est le bras de fer entre les greffiers et le ministère de la Justice. Les greffiers ne veulent plus faire marche arrière et ce en dépit des pressions et des menaces de licenciements brandies par la tutelle. Cette dernière avait, par le biais des procureurs de la République, adressé des mises en garde aux grévistes leur enjoignant de reprendre le travail dès ce dimanche, soit aujourd'hui, sous peine d'être considérés en abandon de poste et de subir, par voie de conséquences, de sévères sanctions qui pourraient aller jusqu'au licenciement. Certains greffiers, dont le nombre reste limité, ont, face à ces pressions, repris le travail dès jeudi dernier. Mais la majorité des greffiers a préféré attendre la décision du Conseil national de la FNSJ, lequel a finalement opté pour la poursuite du mouvement de grève. La FNSJ reproche à la tutelle de refuser de concrétiser les revendications des greffiers et de mettre en application le deux procès-verbaux signés entre les deux parties le 22 février 2011 et le 7 avril 2012. Le syndicat revendique la révision du statut particulier. Tout comme il reproche au ministère de la Justice d'avoir fermé toutes les portes du dialogue. Cette grève, qui dure donc depuis une vingtaine de jours maintenant, a causé d'innombrables désagréments aux justiciables. Les tribunaux et les cours de justice sont, en effet, paralysés depuis le début de la grève. Ce d'autant que les greffiers ont décidé, depuis mardi dernier, de ne pas assurer le service minimum comme ils l'avaient fait auparavant. Une décision qui est intervenue au lendemain du rassemblement qu'ils devaient organiser le lundi devant la présidence de la République. Un rassemblement, comme il fallait s'y attendre d'ailleurs, qui a été empêché par les forces de l'ordre qui ont même interpellé de nombreux greffiers. Cette situation a poussé l'Union nationale des barreaux d'Algérie (Unab) à monter au créneau. Dans un communiqué rendu public il y a juste quelques jours l'Unab considère que la non garantie d'un service minimum par les greffiers constitue «une grave atteinte» aux droits des justiciables et aux droits de défense consacrés par la Constitution. L'Unab estime, en outre, que les audiences où les greffiers sont substitués par des huissiers de justice ou n'importe quelle personne non habilitée par la loi sont «des audiences non légales». «Les syndicalistes ou leurs délégués doivent veiller au report des affaires afin de préserver les droits de défense. Le ministère de la Justice doit, en cette conjoncture exceptionnelle qui ne permet pas à l'avocat ni au justiciable d'obtenir leurs droits garantis par la loi, notamment en termes de délais de recours et auprès de toutes les juridictions y compris dans les instances dont les délais sont bien déterminés» note le communiqué de l'Unab qui invite le ministère à trouver une solution dans les plus brefs délais. Les greffiers, faisant fi de toutes les menaces brandies par leur tutelle, ont décidé de poursuivre leur mouvement de grève. Cette décision de poursuivre leur débrayage entamé, pour rappel, le 10 avril dernier, a été prise tard dans la soirée d'avant-hier à l'issue de la réunion du Conseil national de la Fédération nationale du secteur de la justice (FNSJ), un syndicat affilié au Syndicat national des personnels de l'administration publique (Snapap). Autant dire que c'est le bras de fer entre les greffiers et le ministère de la Justice. Les greffiers ne veulent plus faire marche arrière et ce en dépit des pressions et des menaces de licenciements brandies par la tutelle. Cette dernière avait, par le biais des procureurs de la République, adressé des mises en garde aux grévistes leur enjoignant de reprendre le travail dès ce dimanche, soit aujourd'hui, sous peine d'être considérés en abandon de poste et de subir, par voie de conséquences, de sévères sanctions qui pourraient aller jusqu'au licenciement. Certains greffiers, dont le nombre reste limité, ont, face à ces pressions, repris le travail dès jeudi dernier. Mais la majorité des greffiers a préféré attendre la décision du Conseil national de la FNSJ, lequel a finalement opté pour la poursuite du mouvement de grève. La FNSJ reproche à la tutelle de refuser de concrétiser les revendications des greffiers et de mettre en application le deux procès-verbaux signés entre les deux parties le 22 février 2011 et le 7 avril 2012. Le syndicat revendique la révision du statut particulier. Tout comme il reproche au ministère de la Justice d'avoir fermé toutes les portes du dialogue. Cette grève, qui dure donc depuis une vingtaine de jours maintenant, a causé d'innombrables désagréments aux justiciables. Les tribunaux et les cours de justice sont, en effet, paralysés depuis le début de la grève. Ce d'autant que les greffiers ont décidé, depuis mardi dernier, de ne pas assurer le service minimum comme ils l'avaient fait auparavant. Une décision qui est intervenue au lendemain du rassemblement qu'ils devaient organiser le lundi devant la présidence de la République. Un rassemblement, comme il fallait s'y attendre d'ailleurs, qui a été empêché par les forces de l'ordre qui ont même interpellé de nombreux greffiers. Cette situation a poussé l'Union nationale des barreaux d'Algérie (Unab) à monter au créneau. Dans un communiqué rendu public il y a juste quelques jours l'Unab considère que la non garantie d'un service minimum par les greffiers constitue «une grave atteinte» aux droits des justiciables et aux droits de défense consacrés par la Constitution. L'Unab estime, en outre, que les audiences où les greffiers sont substitués par des huissiers de justice ou n'importe quelle personne non habilitée par la loi sont «des audiences non légales». «Les syndicalistes ou leurs délégués doivent veiller au report des affaires afin de préserver les droits de défense. Le ministère de la Justice doit, en cette conjoncture exceptionnelle qui ne permet pas à l'avocat ni au justiciable d'obtenir leurs droits garantis par la loi, notamment en termes de délais de recours et auprès de toutes les juridictions y compris dans les instances dont les délais sont bien déterminés» note le communiqué de l'Unab qui invite le ministère à trouver une solution dans les plus brefs délais.