Près de 21 millions d'électeurs étaient appelés, jeudi, dans les bureaux de vote à travers le territoire national à élire leurs représentants à la future Assemblée populaire nationale (APN) pour un mandat de cinq ans. Le taux de participation global a atteint 42,90 %, a indiqué, dans la soirée, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Ould Kablia, après la clôture des bureaux de vote. Près de 21 millions d'électeurs étaient appelés, jeudi, dans les bureaux de vote à travers le territoire national à élire leurs représentants à la future Assemblée populaire nationale (APN) pour un mandat de cinq ans. Le taux de participation global a atteint 42,90 %, a indiqué, dans la soirée, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Ould Kablia, après la clôture des bureaux de vote. Le taux de participation au niveau national a atteint 44,38 %, tandis que le taux de la participation de la communauté nationale à l'étranger a été de 14%, a-t-il précisé. Les pronostics sur l'éventuel vainqueur donnent le FLN à la première place alors que d'autres prédisent une mosaïque de partis politiques siégeant à la nouvelle chambre basse du prochain Parlement. Ce sont donc plus de 57% d'électeurs à avoir boudé les urnes ce 10 mai. Ont-ils eu raison ? Ont-ils eu tort ? Maintenant que les jeux sont faits, il est superflu de connaître les raisons qui ont poussé les Algériens en âge de voter à déserter les isoloirs. Il reste toujours que le sentiment que cette Assemblée est aussi mal élue que sa devancière sera omniprésent. Les «abstentionnistes» ne se sentent pas représentés par les élus qui sont sortis des urnes des élections législatives de ce 10 mai. Toutefois, la vie continue avec eux ou sans eux avec une évidence. Une nouvelle Assemblée sera «accompagnée» par un nouveau gouvernement. Les jours de l'exécutif dirigé par Ahmed Ouyahia sont comptés. Un nouveau gouvernement verra le jour prochainement. Sera-t-il formé des partis vainqueurs des législatives ou un gouvernement formé de technocrates, sachant que ce gouvernement à une durée de vie limitée, jusqu'à la présidentielle de 2014, c'est-à-dire moins de deux années. Sa mission principale est de préparer et de réunir les bonnes conditions pour la tenue des élections locales, la révision de la Constitution, et l'organisation de la présidentielle. Quant à la nouvelle Assemblée, elle aura le soin de rédiger la nouvelle Constitution. Il est vrai que l'actuelle constitution a grandement besoin d'un «lifting», au vu des mutations qui sont en cours aussi bien sur le plan national qu'international. Les nouveaux parlementaires auront à l'idée de définir la nature du régime : deux systèmes sont en balance : un système parlementaire, caractérisé par un équilibre des pouvoirs entre le gouvernement et le Parlement, ou un système semi présidentiel, avec des prérogatives du président de la République moins importantes que ce n'est le cas actuellement. Revoir la limitation du mandat présidentiel, la responsabilité du Premier ministre devant l'Assemblée populaire nationale et le pouvoir et le rôle du Sénat, si ce n'est pas sa suppression de l'architecture institutionnelle. Il reste que bien des choses changeront, dès l'installation de la nouvelle chambre basse du Parlement avec une alliance ou coalition FLN/Alliance de l'Algérie verte qui se dessine. Les partis nationalistes ou les démocrates, laminés ne pèseront pas lourds sur les orientations futures. La Constitution subira de profonds changements. La nature du changement se sera la composante du futur Parlement qui le décidera. On se dirige sans doute vers la 2e République. Le taux de participation au niveau national a atteint 44,38 %, tandis que le taux de la participation de la communauté nationale à l'étranger a été de 14%, a-t-il précisé. Les pronostics sur l'éventuel vainqueur donnent le FLN à la première place alors que d'autres prédisent une mosaïque de partis politiques siégeant à la nouvelle chambre basse du prochain Parlement. Ce sont donc plus de 57% d'électeurs à avoir boudé les urnes ce 10 mai. Ont-ils eu raison ? Ont-ils eu tort ? Maintenant que les jeux sont faits, il est superflu de connaître les raisons qui ont poussé les Algériens en âge de voter à déserter les isoloirs. Il reste toujours que le sentiment que cette Assemblée est aussi mal élue que sa devancière sera omniprésent. Les «abstentionnistes» ne se sentent pas représentés par les élus qui sont sortis des urnes des élections législatives de ce 10 mai. Toutefois, la vie continue avec eux ou sans eux avec une évidence. Une nouvelle Assemblée sera «accompagnée» par un nouveau gouvernement. Les jours de l'exécutif dirigé par Ahmed Ouyahia sont comptés. Un nouveau gouvernement verra le jour prochainement. Sera-t-il formé des partis vainqueurs des législatives ou un gouvernement formé de technocrates, sachant que ce gouvernement à une durée de vie limitée, jusqu'à la présidentielle de 2014, c'est-à-dire moins de deux années. Sa mission principale est de préparer et de réunir les bonnes conditions pour la tenue des élections locales, la révision de la Constitution, et l'organisation de la présidentielle. Quant à la nouvelle Assemblée, elle aura le soin de rédiger la nouvelle Constitution. Il est vrai que l'actuelle constitution a grandement besoin d'un «lifting», au vu des mutations qui sont en cours aussi bien sur le plan national qu'international. Les nouveaux parlementaires auront à l'idée de définir la nature du régime : deux systèmes sont en balance : un système parlementaire, caractérisé par un équilibre des pouvoirs entre le gouvernement et le Parlement, ou un système semi présidentiel, avec des prérogatives du président de la République moins importantes que ce n'est le cas actuellement. Revoir la limitation du mandat présidentiel, la responsabilité du Premier ministre devant l'Assemblée populaire nationale et le pouvoir et le rôle du Sénat, si ce n'est pas sa suppression de l'architecture institutionnelle. Il reste que bien des choses changeront, dès l'installation de la nouvelle chambre basse du Parlement avec une alliance ou coalition FLN/Alliance de l'Algérie verte qui se dessine. Les partis nationalistes ou les démocrates, laminés ne pèseront pas lourds sur les orientations futures. La Constitution subira de profonds changements. La nature du changement se sera la composante du futur Parlement qui le décidera. On se dirige sans doute vers la 2e République.