Du 12 mai au 1er septembre 2012, Paris Expo à la Porte-de-Versailles offre une reconstitution d'un des plus célèbres tombeaux d'Egypte antique, celui du pharaon Toutânkhamon. Une vision fidèle des merveilles mises au jour par Howard Carter et son équipe il y a de cela 90 ans, que Maxisciences a pu découvrir en avant-première. Du 12 mai au 1er septembre 2012, Paris Expo à la Porte-de-Versailles offre une reconstitution d'un des plus célèbres tombeaux d'Egypte antique, celui du pharaon Toutânkhamon. Une vision fidèle des merveilles mises au jour par Howard Carter et son équipe il y a de cela 90 ans, que Maxisciences a pu découvrir en avant-première. Lorsque l'on évoque Toutânkhamon, une image nous vient subitement à l'esprit : le célèbre visage doré du pharaon, sa coiffe large et rayée, sa barbe pendante et puis ce regard noir, perçant, mystérieux. Mais si le personnage est l'un des pharaons les plus connus au monde, il n'a en réalité régné que peu de temps. C'est grâce à la découverte de son riche tombeau en 1922 par le célèbre archéologue Howard Carter que Toutânkhamon a accédé à la célébrité pour s'inscrire à jamais dans l'Histoire de l'Egypte ancienne. Et c'est précisément de ce tombeau dont il est question dans l'exposition "Toutânkhamon, son tombeau, ses secrets" qui a ouvert ses portes depuis vendredi à Paris Expo à la Porte-de-Versailles. Une exposition dont Maxisciences a pu arpenter les allées en avant-première. Grâce au travail d'horloger des artisans du Caire, l'intégralité des objets présents sur le site a pu être reconstituée à l'identique, du moindre bijou, amulette, jusqu'au sarcophage et cercueil de la chambre funèbre. Mais bien au-delà d'une présentation artistique classique de toutes ces œuvres, le projet vise aussi à représenter le plus fidèlement possible l'état des différentes chambres du tombeau au moment de leur découverte il y a 90 ans. Au fil de la visite, on peut ainsi, à la suite d'un court film de mise en abîme traversant la vie et la famille du pharaon jusqu'à la révélation du tombeau, admirer chacune des salles tombales : l'antichambre, la chambre funèbre et la chambre des trésors. Certains des composants majeurs de ces chambres sont ensuite présentés et décrits indépendamment avant d'accéder à la dernière salle consacrée à Howard Carter, l'archéologue britannique devenu célèbre pour sa trouvaille. 1922, la plus grande découverte de l'Histoire A l'issue de sept années de recherche aussi excitantes qu'éprouvantes sur les terres d'Egypte, Howard Carter parvient à insérer une bougie par une brèche réalisée sur une paroi. "Vous voyez quelque chose ?" lui demande Lord Carnarvon, son collaborateur. "Oui, des choses merveilleuses", réplique ébahi l'archéologue. Devant lui, l'antichambre du tombeau. Une quantité de sculpture représentant des dieux, des lits dorés et autres trésors somptueux émergent de l'obscurité. La présence de quelques chars brisés traduisent, néanmoins, de probables effractions antérieures. Après 84 jours de lente progression, voici la chambre funèbre. Une magnifique chapelle ornée de symboles gravés sur l'or occupe presque toute la place, elle s'encastre à la manière de poupées russes sur trois autres chapelles plus petites, et au cœur : le sarcophage. L'ultime trouvaille, l'aboutissement. La seule insatisfaction réside peut-être dans l'état de dégradation de la momie, sûrement accélérée par les essences recouvrant les bandelettes. Lorsque Howard Carter annonce qu'il est face à la "plus belle chose jamais vue", il vient alors de pénétrer dans la troisième chambre, dite des trésors. Aux côtés de la statue noire du dieu Anubis à tête de chacal et d'une multitude de trésors majestueux, les organes du pharaon gisent dans des vases, les canopes, censés participer au processus du transfert de l'âme dans l'au-delà. Depuis 3.000 ans, le défunt pharaon reposait paisiblement dans les entrailles de la Vallée des rois, sur la rive ouest du Nil, face à Louxor, échappant par chance aux saccages des pilleurs et à l'usure du temps. Promu pharaon de la XVIIIe dynastie à l'âge de 8 ans, Toutânkhamon décède mystérieusement environ 10 années plus tard en laissant peu de traces de son court règne. Seul son tombeau incroyablement conservé, riche de trésors extraordinaires — à l'instar du fameux masque d'or découvert dans le cercueil —, fit de Toutânkhamon un roi hors du commun érigé aujourd'hui au rang des grandes célébrités historiques. Des reconstitutions inéluctables Après la "plus grande découverte de l'Histoire de l'archéologie", les trésors de Toutânkhamon ont fait l'objet de nombreuses expositions en Europe et aux Etats-Unis dès les années 60. Si quelques objets originaux du tombeau sont importés sur les lieux d'exposition, la reconstitution de la plupart des pièces et, notamment, les plus difficilement transportables s'avèrent toutefois indispensables. Le reste demeure au musée du Caire, où la quasi-totalité du tombeau y est présentée. En France, la dernière exposition contenant de vrais objets fut présentée à Paris, au Petit Palais. Mais aujourd'hui, au vu du caractère délétère de leur manipulation, "il serait, par exemple, tout simplement impossible de faire voyager le masque de Toutânkhamon", précise Florence Maruéjol, enseignante à l'institut Khéops. "Les répliques rendent la visite très vivante, comme dans un livre, ce qui serait impossible avec les pièces originales", nous explique, pour sa part, Wolgang Wettengel, directeur scientifique de l'exposition et docteur en égyptologie. En effet, ce millier de répliques artisanales offrent une certaine proximité : l'absence de vitre ou d'espace de protection permet de s'approcher au plus près des œuvres afin de les apprécier dans leurs moindres détails. Une exposition qui ravira sans aucun doute les fans d'égyptologie, les amateurs d'archéologie mais aussi tous les curieux. "Toutânkhamon, son tombeau et ses trésors" se tient du 12 mai au 1er septembre 2012 à Paris Expo à la Porte-de-Versailles. Pour obtenir plus d'informations, rendez-vous sur le site de l'exposition : www.toutankhamon-expo.com Lorsque l'on évoque Toutânkhamon, une image nous vient subitement à l'esprit : le célèbre visage doré du pharaon, sa coiffe large et rayée, sa barbe pendante et puis ce regard noir, perçant, mystérieux. Mais si le personnage est l'un des pharaons les plus connus au monde, il n'a en réalité régné que peu de temps. C'est grâce à la découverte de son riche tombeau en 1922 par le célèbre archéologue Howard Carter que Toutânkhamon a accédé à la célébrité pour s'inscrire à jamais dans l'Histoire de l'Egypte ancienne. Et c'est précisément de ce tombeau dont il est question dans l'exposition "Toutânkhamon, son tombeau, ses secrets" qui a ouvert ses portes depuis vendredi à Paris Expo à la Porte-de-Versailles. Une exposition dont Maxisciences a pu arpenter les allées en avant-première. Grâce au travail d'horloger des artisans du Caire, l'intégralité des objets présents sur le site a pu être reconstituée à l'identique, du moindre bijou, amulette, jusqu'au sarcophage et cercueil de la chambre funèbre. Mais bien au-delà d'une présentation artistique classique de toutes ces œuvres, le projet vise aussi à représenter le plus fidèlement possible l'état des différentes chambres du tombeau au moment de leur découverte il y a 90 ans. Au fil de la visite, on peut ainsi, à la suite d'un court film de mise en abîme traversant la vie et la famille du pharaon jusqu'à la révélation du tombeau, admirer chacune des salles tombales : l'antichambre, la chambre funèbre et la chambre des trésors. Certains des composants majeurs de ces chambres sont ensuite présentés et décrits indépendamment avant d'accéder à la dernière salle consacrée à Howard Carter, l'archéologue britannique devenu célèbre pour sa trouvaille. 1922, la plus grande découverte de l'Histoire A l'issue de sept années de recherche aussi excitantes qu'éprouvantes sur les terres d'Egypte, Howard Carter parvient à insérer une bougie par une brèche réalisée sur une paroi. "Vous voyez quelque chose ?" lui demande Lord Carnarvon, son collaborateur. "Oui, des choses merveilleuses", réplique ébahi l'archéologue. Devant lui, l'antichambre du tombeau. Une quantité de sculpture représentant des dieux, des lits dorés et autres trésors somptueux émergent de l'obscurité. La présence de quelques chars brisés traduisent, néanmoins, de probables effractions antérieures. Après 84 jours de lente progression, voici la chambre funèbre. Une magnifique chapelle ornée de symboles gravés sur l'or occupe presque toute la place, elle s'encastre à la manière de poupées russes sur trois autres chapelles plus petites, et au cœur : le sarcophage. L'ultime trouvaille, l'aboutissement. La seule insatisfaction réside peut-être dans l'état de dégradation de la momie, sûrement accélérée par les essences recouvrant les bandelettes. Lorsque Howard Carter annonce qu'il est face à la "plus belle chose jamais vue", il vient alors de pénétrer dans la troisième chambre, dite des trésors. Aux côtés de la statue noire du dieu Anubis à tête de chacal et d'une multitude de trésors majestueux, les organes du pharaon gisent dans des vases, les canopes, censés participer au processus du transfert de l'âme dans l'au-delà. Depuis 3.000 ans, le défunt pharaon reposait paisiblement dans les entrailles de la Vallée des rois, sur la rive ouest du Nil, face à Louxor, échappant par chance aux saccages des pilleurs et à l'usure du temps. Promu pharaon de la XVIIIe dynastie à l'âge de 8 ans, Toutânkhamon décède mystérieusement environ 10 années plus tard en laissant peu de traces de son court règne. Seul son tombeau incroyablement conservé, riche de trésors extraordinaires — à l'instar du fameux masque d'or découvert dans le cercueil —, fit de Toutânkhamon un roi hors du commun érigé aujourd'hui au rang des grandes célébrités historiques. Des reconstitutions inéluctables Après la "plus grande découverte de l'Histoire de l'archéologie", les trésors de Toutânkhamon ont fait l'objet de nombreuses expositions en Europe et aux Etats-Unis dès les années 60. Si quelques objets originaux du tombeau sont importés sur les lieux d'exposition, la reconstitution de la plupart des pièces et, notamment, les plus difficilement transportables s'avèrent toutefois indispensables. Le reste demeure au musée du Caire, où la quasi-totalité du tombeau y est présentée. En France, la dernière exposition contenant de vrais objets fut présentée à Paris, au Petit Palais. Mais aujourd'hui, au vu du caractère délétère de leur manipulation, "il serait, par exemple, tout simplement impossible de faire voyager le masque de Toutânkhamon", précise Florence Maruéjol, enseignante à l'institut Khéops. "Les répliques rendent la visite très vivante, comme dans un livre, ce qui serait impossible avec les pièces originales", nous explique, pour sa part, Wolgang Wettengel, directeur scientifique de l'exposition et docteur en égyptologie. En effet, ce millier de répliques artisanales offrent une certaine proximité : l'absence de vitre ou d'espace de protection permet de s'approcher au plus près des œuvres afin de les apprécier dans leurs moindres détails. Une exposition qui ravira sans aucun doute les fans d'égyptologie, les amateurs d'archéologie mais aussi tous les curieux. "Toutânkhamon, son tombeau et ses trésors" se tient du 12 mai au 1er septembre 2012 à Paris Expo à la Porte-de-Versailles. Pour obtenir plus d'informations, rendez-vous sur le site de l'exposition : www.toutankhamon-expo.com