Le retour du Front des forces socialistes à l'Assemblée populaire nationale (APN) suscite moult intérêts et interrogations. On a eu à le vérifier samedi lors de la cérémonie d'installation de la nouvelle assemblée, les élus de ce parti ont constitué la principale attraction des gens des médias. Au-delà, on peut même noter que les détracteurs du parti d'Aït Ahmed qui autrefois soulignaient ses accointances et sa compromission avec l'islamisme y vont de leurs louanges en mettant en exergue la «crédibilité» et le capital «sympathie» dont jouirait ce parti dans l'opinion. Mais s'ils le font c'est pour dénigrer aussitôt la direction de ce parti qui à leurs yeux serait finalement rentré dans les rangs après près d'une cinquantaine d'années d'opposition dont on se plait à relever du reste le «radicalisme». Ce qui revient au devant de la scène avec ce retour du doyen des partis d'opposition dans le giron institutionnel, c'est le malaise et la crise qui couveraient en son sein. Un malaise qui s'est d'autant plus développé que le FFS a fait acte d'allégeance au pouvoir, n'arrêtons pas de susurrer. Le cas Samir Bouakouir, chargé de représenter le FFS à l'étranger, n'est pas passé inaperçu. Ce responsable demande une conférence des cadres du parti, quand bien même son attitude peut paraître manquer de légitimité puisque il n'a exprimé sa demande qu'après avoir été disqualifié aux élections du 10 mai. Bref, la note d'Aït Ahmed envoyée à partir de son exil pour sommer la direction de sévir contre les indisciplinés, est donnée comme la preuve du malaise. Réel ou supposé, ce malaise, si tant est qu'il existe, a été certainement exagéré. Ainsi on prête à l'ancien premier secrétaire du FFS, Karim Tabbou, en l'occurrence, la qualité d'incarner le courant le plus radical du parti. Lui, qui était 2e sur la liste de Tizi Ouzou, aurait boudé la campagne électorale, pour protester contre le clan participationniste conduit par l'actuel premier secrétaire, Ali Laskri. L'ex -premier secrétaire n'aurait animé aucun meeting ni harangué la foule. Et bien, ce Karim Tabbou a été intronisé ce samedi député à l'instar des 26 autres que compte ce parti. A l'APN où nous l'avions croisé, il nous a confié qu'il avait fait campagne «non pas pour Tizi Ouzou mais pour le FFS en sillonnant le sud du pays». Cela étant, le FFS trouve de la peine à convaincre du bien fondé de ses choix actuels. Lors même qu'Ali Laskri, parle de «réhabiliter le politique», en faisant allusion au retour du parti à l'hémicycle Zighout Youcef, le FLN, le parti au pouvoir depuis l'indépendance du pays fait feu de tout bois comme si le printemps dit arabe, ne devait avoir sous la latitude algérienne, une traduction dans les faits que sous forme de reconduction de l'ordre établi. C'est là où le bât blesse, le parti réputé être le plus radical en matière d'opposition revient au moment où, vu la conjoncture régionale et internationale, il se devait d'être à la tête du peloton des forces du changement. Le scepticisme des observateurs, compréhensible du reste, découle de la conviction qu'ils ont que le changement implique que les forces politiques qui étaient classées dernières deviennent les premières comme cela s'est produit en Tunisie, abstraction faite de l'extraction idéologique des unes et des autres. En outre, tout le monde a relevé la tonalité empreinte de bienveillance du communiqué diffusé par le vieux FFS pour faire part «de sa satisfaction» suite au verdict du Conseil constitutionnel qui venait de lui donner raison sur 6 recours qu'il avait introduits. Les partis islamistes qui n'ont pas cessé d'appeler le FFS à rejoindre les rangs du «front du refus» ont fini par comprendre que désormais le vent souffle dans une autre direction pour le parti d'Aït Ahmed. Qui aurait cru qu'il serait accusé un jour d'être de connivence avec le pouvoir pour bénéficier de sièges de complaisance à l'APN ? c'est pourtant de cela dont on l'accuse aujourd'hui. Le retour du Front des forces socialistes à l'Assemblée populaire nationale (APN) suscite moult intérêts et interrogations. On a eu à le vérifier samedi lors de la cérémonie d'installation de la nouvelle assemblée, les élus de ce parti ont constitué la principale attraction des gens des médias. Au-delà, on peut même noter que les détracteurs du parti d'Aït Ahmed qui autrefois soulignaient ses accointances et sa compromission avec l'islamisme y vont de leurs louanges en mettant en exergue la «crédibilité» et le capital «sympathie» dont jouirait ce parti dans l'opinion. Mais s'ils le font c'est pour dénigrer aussitôt la direction de ce parti qui à leurs yeux serait finalement rentré dans les rangs après près d'une cinquantaine d'années d'opposition dont on se plait à relever du reste le «radicalisme». Ce qui revient au devant de la scène avec ce retour du doyen des partis d'opposition dans le giron institutionnel, c'est le malaise et la crise qui couveraient en son sein. Un malaise qui s'est d'autant plus développé que le FFS a fait acte d'allégeance au pouvoir, n'arrêtons pas de susurrer. Le cas Samir Bouakouir, chargé de représenter le FFS à l'étranger, n'est pas passé inaperçu. Ce responsable demande une conférence des cadres du parti, quand bien même son attitude peut paraître manquer de légitimité puisque il n'a exprimé sa demande qu'après avoir été disqualifié aux élections du 10 mai. Bref, la note d'Aït Ahmed envoyée à partir de son exil pour sommer la direction de sévir contre les indisciplinés, est donnée comme la preuve du malaise. Réel ou supposé, ce malaise, si tant est qu'il existe, a été certainement exagéré. Ainsi on prête à l'ancien premier secrétaire du FFS, Karim Tabbou, en l'occurrence, la qualité d'incarner le courant le plus radical du parti. Lui, qui était 2e sur la liste de Tizi Ouzou, aurait boudé la campagne électorale, pour protester contre le clan participationniste conduit par l'actuel premier secrétaire, Ali Laskri. L'ex -premier secrétaire n'aurait animé aucun meeting ni harangué la foule. Et bien, ce Karim Tabbou a été intronisé ce samedi député à l'instar des 26 autres que compte ce parti. A l'APN où nous l'avions croisé, il nous a confié qu'il avait fait campagne «non pas pour Tizi Ouzou mais pour le FFS en sillonnant le sud du pays». Cela étant, le FFS trouve de la peine à convaincre du bien fondé de ses choix actuels. Lors même qu'Ali Laskri, parle de «réhabiliter le politique», en faisant allusion au retour du parti à l'hémicycle Zighout Youcef, le FLN, le parti au pouvoir depuis l'indépendance du pays fait feu de tout bois comme si le printemps dit arabe, ne devait avoir sous la latitude algérienne, une traduction dans les faits que sous forme de reconduction de l'ordre établi. C'est là où le bât blesse, le parti réputé être le plus radical en matière d'opposition revient au moment où, vu la conjoncture régionale et internationale, il se devait d'être à la tête du peloton des forces du changement. Le scepticisme des observateurs, compréhensible du reste, découle de la conviction qu'ils ont que le changement implique que les forces politiques qui étaient classées dernières deviennent les premières comme cela s'est produit en Tunisie, abstraction faite de l'extraction idéologique des unes et des autres. En outre, tout le monde a relevé la tonalité empreinte de bienveillance du communiqué diffusé par le vieux FFS pour faire part «de sa satisfaction» suite au verdict du Conseil constitutionnel qui venait de lui donner raison sur 6 recours qu'il avait introduits. Les partis islamistes qui n'ont pas cessé d'appeler le FFS à rejoindre les rangs du «front du refus» ont fini par comprendre que désormais le vent souffle dans une autre direction pour le parti d'Aït Ahmed. Qui aurait cru qu'il serait accusé un jour d'être de connivence avec le pouvoir pour bénéficier de sièges de complaisance à l'APN ? c'est pourtant de cela dont on l'accuse aujourd'hui.