Le Front des forces socialistes (FFS) se prépare pour les nouvelles échéances électorales. Après sa nomination, le 18 novembre dernier, à la tête du secrétariat national du parti, Ali Laskri dévoile sa stratégie visant à «rassembler les énergies» conformément à la dernière orientation donnée par le président du FFS, Hocine Aït Ahmed. Ce rassemblement se confirme par le rappel de quelques «ténors» du vieux parti d'opposition, à l'image des ex-premiers secrétaires, Ahmed Djeddaï et Djoudi Mammeri, et des anciens cadres dirigeants, Samir Bouakouir, Dalila Taleb, Ikhlef Bouaïchi, Ali Lemdani… Ces derniers sont chargés d'épauler le premier secrétaire, Ali Laskri, dans sa mission de rassemblement et de préparation des prochains rendez-vous. En plus de ces nominations, Ali Laskri a aussi annoncé, devant les membres du conseil national du FFS réunis, hier à Alger, la composante de son secrétariat. Une équipe remaniée partiellement. L'on remarque aussi que le nom de l'ancien premier secrétaire, Karim Tabbou, ne figure dans aucune instance. Dans une allocution prononcée à l'occasion, Ali Laskri définit ses priorités, à commencer par le rassemblement. Selon lui, sa nomination «au poste de premier secrétaire par le président du parti, Hocine Aït Ahmed, intervient à un moment où le FFS aborde une étape décisive tant sur le plan interne que sur le plan de la vie politique nationale». La redynamisation du FFS, rappelle-t-il, «s'inscrit dans l'esprit des bouleversements intervenus sur la scène régionale et internationale depuis presque une année maintenant». Ali Laskri ne manque pas de donner, dans la foulée, son appréciation des «réformes politiques». «Huit mois après l'annonce des ‘réformes' par le chef de l'Etat, on chercherait vainement une quelconque adhésion ou un quelconque intérêt des Algériens à ce processus», estime Ali Laskri. Pour le premier secrétaire du FFS, le plus surprenant, «apparaît le satisfecit décerné par les puissances étrangères, notamment la France et les USA, aux autorités algériennes».