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La sonnette d'alarme tirée
Conclusions d'une étude : « 24% des élèves Du cycle moyen fument »
Publié dans Le Midi Libre le 28 - 05 - 2012

Un chiffre qui donne froid au dos et aussi qui donne à réfléchir avant qu'il ne soit trop tard. Une étude d'évaluation de la consommation du tabac chez les enfants en âge scolaire, effectuée sur un échantillon de 200 enfants, a révélé que 24% des élèves au cycle moyen fument. Cette enquête menée au sein de deux CEM (l'un en zone urbaine, l'autre en zone rurale), a montré que 70% des parents des fumeurs ignorent que leurs enfants consomment du tabac et que 87% de ces fumeurs ont de mauvaises relations avec leurs parents, a expliqué le Dr Larbi Deharib, membre de la cellule d'information, de communication et de prévention à la direction de la Santé et de la population. Même les filles ne sont pas épargnées par le fléau.
Un chiffre qui donne froid au dos et aussi qui donne à réfléchir avant qu'il ne soit trop tard. Une étude d'évaluation de la consommation du tabac chez les enfants en âge scolaire, effectuée sur un échantillon de 200 enfants, a révélé que 24% des élèves au cycle moyen fument. Cette enquête menée au sein de deux CEM (l'un en zone urbaine, l'autre en zone rurale), a montré que 70% des parents des fumeurs ignorent que leurs enfants consomment du tabac et que 87% de ces fumeurs ont de mauvaises relations avec leurs parents, a expliqué le Dr Larbi Deharib, membre de la cellule d'information, de communication et de prévention à la direction de la Santé et de la population. Même les filles ne sont pas épargnées par le fléau.
Selon l'étude, il a été observé que parmi les filles, 8% sont fumeuses en milieu urbain et 4% en milieu rural. Comment les élèves se débrouillent-ils pour acheter le tabac ? L'enquête nous dit que 55% des élèves achètent les cigarettes avec leur argent de poche et 20% par « d'autres moyens ». Il est facile de deviner dans ce cas quelle est la nature de ces « autres moyens ». Selon l'étude effectuée avec le concours du service d'épidémiologie et de médecine préventive (SEMEP), près de 25% des élèves fument au sein de l'établissement scolaire et 60% dans la rue. La consommation du tabac par "plaisir" est observée chez 68% de ces fumeurs, selon même source. Cette étude fait ressortir que le fait que l'école algérienne n'est pas à l'abri du phénomène du tabagisme qui s'est propagé dans la société. Ce phénomène se propage dangereusement en milieu scolaire. Les chiffres fournis par cette étude, sont limités à la région d'Oran, il n'y a pas de doute que toutes les régions du pays observent le même phénomène. L'école algérienne est en danger. Le tabagisme et la drogue se sont propagés dangereusement. Concernant la drogue, les chiffres rendus publics dernièrement par l'Office national de lutte contre la toxicomanie sont alarmants. Selon le Dr Messaoudi, 45 % des lycéens algériens se droguent, presque la moitié de nos lycéens. ‘'Un tel constat est très grave selon le directeur général de l´Office national de la lutte contre la drogue et la toxicomanie, Abdelmalek Sayeh. A titre comparatif, selon les statistiques le nombre de lycéens qui se droguent représentent 32% suite à une étude réalisée en 2005 et qui a touché un échantillon de 5 400 lycéens. L'enquête a été menée dans les wilayas d'Alger, Ouargla, Tamanrasset et Aïn Defla, Cette enquête a révélée que pour la seule capitale plus de 24% de lycéens consomment de la drogue sous toutes ses formes. Une caractéristique qui saute aux yeux. Toutes les enquêtes faites font ressortir que les villes frontalières et le centre sont les plus touchées par le phénomène de la drogue. Le phénomène trouve aisément son explication. Les activités des narcotrafiquants est des plus intenses. Les bandes frontalières, notamment celles des régions Ouest du pays sont le passage obligé pour le transit ou pour la consommation locale de la drogue venant du Maroc. Comment faire pour donner un coup de frein à ces deux fléaux ravageurs ? Les experts, les médecins, les enseignants s'accordent à dire que le phénomène a atteint des proportions alarmantes. Les actions de sensibilisation des parents au sujet de leurs enfants fumeurs, la mise en place d'un programme d'information en milieu scolaire et l'implication du secteur de l'Education, peuvent-ils réduire le phénomène qui suit une courbe ascendante au fil des années. ? Ces actions ne peuvent donner aucun résultat si l'on n'agit pas par ordre de priorité. Les experts s'accordent à dire que la première étape est de mettre un frein à la consommation du tabac chez les adolescents. Selon les spécialistes en toxicomanie, fumer du tabac ouvre la porte à la consommation d'autres produits narcotiques. Travail ardu, si l'on sait que devant presque devant tous les établissements scolaires, les débits de tabac sont situés à quelques mètres des portes de ces établissement et que la vente du tabac est libre sans restriction d'âge comme cela est en usage dans certains pays. Les experts signalent aussi que la lutte contre les réseaux de trafic des drogues dans les établissements scolaires constitue l'une des priorités. Ils recommandent de lancer une stratégie de lutte contre la commercialisation des drogues dans les entourages des établissements scolaires. Ce travail est plus ardu que la lutte contre le tabagisme. Les dealers fréquentent le voisinage des écoles et mobilisent même des élèves pour écouler leur marchandise. L'information pourrait constitue un vecteur privilégié de la lutte contre la toxicomanie auprès des jeunes en milieu scolaire. Pour autant, peut-on se soustraire à cette « fatalité ». Il est possible, selon les experts, si Le problème qui est phénomène national est pris à bras le corps par toute la chaîne d'intervenants. Il faudrait la mobilisation de tout le monde, les parents des enfants, les ministères de l'Education nationale et de la Jeunesse et des Sports, des associations versées dans la prise en charge des jeunes et les services de sécurité. Un maillon qui saute et c'est toute une stratégie qui est mise en échec.
Selon l'étude, il a été observé que parmi les filles, 8% sont fumeuses en milieu urbain et 4% en milieu rural. Comment les élèves se débrouillent-ils pour acheter le tabac ? L'enquête nous dit que 55% des élèves achètent les cigarettes avec leur argent de poche et 20% par « d'autres moyens ». Il est facile de deviner dans ce cas quelle est la nature de ces « autres moyens ». Selon l'étude effectuée avec le concours du service d'épidémiologie et de médecine préventive (SEMEP), près de 25% des élèves fument au sein de l'établissement scolaire et 60% dans la rue. La consommation du tabac par "plaisir" est observée chez 68% de ces fumeurs, selon même source. Cette étude fait ressortir que le fait que l'école algérienne n'est pas à l'abri du phénomène du tabagisme qui s'est propagé dans la société. Ce phénomène se propage dangereusement en milieu scolaire. Les chiffres fournis par cette étude, sont limités à la région d'Oran, il n'y a pas de doute que toutes les régions du pays observent le même phénomène. L'école algérienne est en danger. Le tabagisme et la drogue se sont propagés dangereusement. Concernant la drogue, les chiffres rendus publics dernièrement par l'Office national de lutte contre la toxicomanie sont alarmants. Selon le Dr Messaoudi, 45 % des lycéens algériens se droguent, presque la moitié de nos lycéens. ‘'Un tel constat est très grave selon le directeur général de l´Office national de la lutte contre la drogue et la toxicomanie, Abdelmalek Sayeh. A titre comparatif, selon les statistiques le nombre de lycéens qui se droguent représentent 32% suite à une étude réalisée en 2005 et qui a touché un échantillon de 5 400 lycéens. L'enquête a été menée dans les wilayas d'Alger, Ouargla, Tamanrasset et Aïn Defla, Cette enquête a révélée que pour la seule capitale plus de 24% de lycéens consomment de la drogue sous toutes ses formes. Une caractéristique qui saute aux yeux. Toutes les enquêtes faites font ressortir que les villes frontalières et le centre sont les plus touchées par le phénomène de la drogue. Le phénomène trouve aisément son explication. Les activités des narcotrafiquants est des plus intenses. Les bandes frontalières, notamment celles des régions Ouest du pays sont le passage obligé pour le transit ou pour la consommation locale de la drogue venant du Maroc. Comment faire pour donner un coup de frein à ces deux fléaux ravageurs ? Les experts, les médecins, les enseignants s'accordent à dire que le phénomène a atteint des proportions alarmantes. Les actions de sensibilisation des parents au sujet de leurs enfants fumeurs, la mise en place d'un programme d'information en milieu scolaire et l'implication du secteur de l'Education, peuvent-ils réduire le phénomène qui suit une courbe ascendante au fil des années. ? Ces actions ne peuvent donner aucun résultat si l'on n'agit pas par ordre de priorité. Les experts s'accordent à dire que la première étape est de mettre un frein à la consommation du tabac chez les adolescents. Selon les spécialistes en toxicomanie, fumer du tabac ouvre la porte à la consommation d'autres produits narcotiques. Travail ardu, si l'on sait que devant presque devant tous les établissements scolaires, les débits de tabac sont situés à quelques mètres des portes de ces établissement et que la vente du tabac est libre sans restriction d'âge comme cela est en usage dans certains pays. Les experts signalent aussi que la lutte contre les réseaux de trafic des drogues dans les établissements scolaires constitue l'une des priorités. Ils recommandent de lancer une stratégie de lutte contre la commercialisation des drogues dans les entourages des établissements scolaires. Ce travail est plus ardu que la lutte contre le tabagisme. Les dealers fréquentent le voisinage des écoles et mobilisent même des élèves pour écouler leur marchandise. L'information pourrait constitue un vecteur privilégié de la lutte contre la toxicomanie auprès des jeunes en milieu scolaire. Pour autant, peut-on se soustraire à cette « fatalité ». Il est possible, selon les experts, si Le problème qui est phénomène national est pris à bras le corps par toute la chaîne d'intervenants. Il faudrait la mobilisation de tout le monde, les parents des enfants, les ministères de l'Education nationale et de la Jeunesse et des Sports, des associations versées dans la prise en charge des jeunes et les services de sécurité. Un maillon qui saute et c'est toute une stratégie qui est mise en échec.


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