Le Rassemblement national démocratique (RND) continuera au sein du Parlement à militer pour l'édification d'une économie nationale productive et l'encouragement de l'investissement en Algérie, a affirmé hier à Alger son secrétaire général, Ahmed Ouyahia. «Il est clair qu'au sein de l'Assemblée, nous continuerons à travers nos députés à militer pour une économie nationale productive et pour la promotion des investissements nationaux et étrangers», a-t-il affirmé lors d'une conférence de presse consacrée aux résultats de son parti aux législatives du 10 mai dernier. Favorable à une défiscalisation "plus large" de l'activité agricole, qui emploie 40% de la main-d'oeuvre nationale, M. Ouyahia a réitéré que le RND restait un "défenseur" de la dynamique impulsée à l'économie nationale au cours des dernières années grâce aux différents programmes du président de la République. Cette dynamique comprend, selon lui, la mise en place d'une série de mesures et de dispositifs visant la relance de l'économie nationale par la mise à niveau des entreprises publiques (dotée de 1.000 milliards DA), la mise à niveau des entreprises privées (386 milliards DA) et le développement de l'agriculture (1000 milliards DA). S'agissant des efforts consentis pour le développement des entreprises privées, M. Ouyahia a rappelé les mesures importantes mises en place par l'Etat pour encourager la création et la pérennité des Petites et Moyennes Entreprises (PME) et des Toutes petites entreprises (TPE). Il soutiendra que les entreprises nationales publiques ont bénéficié au cours des deux dernières années de marchés publics en «gré à gré» d'une valeur estimée à 1.000 milliards DA. Les entreprises nationales ont bénéficié d'un important soutien consistant à les doter de programmes d'investissements dont le montant global dépasse les 1.000 milliards DA notamment et à assainir leurs dettes. «Sachez que pour faire revivre une société nationale comme Cosider, qui est actuellement "un monstre", dans le sens positif du terme, qui active dans la construction de barrages, de ponts et autres, il a fallut assainir ses dettes», a-t-il dit. Sur un autre sujet, le SG du RND, a averti que la situation difficile vécue par l'Algérie dans les années 90, sur le plan sécuritaire et économique «peut revenir si rien n'est fait pour construire le pays». M. Ouyahia a estimé, à ce propos que «les enjeux importants pour le pays ne sont pas : être candidat à la présidentielle, ministre ou député», mais plutôt l'édification d'un pays stable et une économie productive. «Il faudra du temps pour que les choses changent, mais il a toutefois souligné que ça ne voulait pas dire qu'il ne faudra pas aller dans le sens du changement», a-t-il soutenu. Par ailleurs, Ouyahia a regretté que "l'argent commence à gouverner en Algérie" sous l'impulsion de cercles mafieux. "L'argent commande en Algérie, il commence à gouverner et à devenir un argent mafieux", a-t-il dit, relevant qu'il s'exprimait en tant que secrétaire général, mais aussi en tant que Premier ministre. M. Ouyahia, a, à ce titre, reconnu "l'échec du gouvernement", mais a toutefois estimé que "c'est un échec collectif", et que "la responsabilité est collective". "Si vous pensez que le fait de changer de gouvernement, ferait que ça irait mieux, je voterai avec dix doigts, mais je vous signalerai que le train a mal commencé en 1990, lorsque l'Algérie a opté pour l'économie libérale basée sur l'importation qui a pris le dessus sur la production", a martelé M. Ouyahia. Le Rassemblement national démocratique (RND) continuera au sein du Parlement à militer pour l'édification d'une économie nationale productive et l'encouragement de l'investissement en Algérie, a affirmé hier à Alger son secrétaire général, Ahmed Ouyahia. «Il est clair qu'au sein de l'Assemblée, nous continuerons à travers nos députés à militer pour une économie nationale productive et pour la promotion des investissements nationaux et étrangers», a-t-il affirmé lors d'une conférence de presse consacrée aux résultats de son parti aux législatives du 10 mai dernier. Favorable à une défiscalisation "plus large" de l'activité agricole, qui emploie 40% de la main-d'oeuvre nationale, M. Ouyahia a réitéré que le RND restait un "défenseur" de la dynamique impulsée à l'économie nationale au cours des dernières années grâce aux différents programmes du président de la République. Cette dynamique comprend, selon lui, la mise en place d'une série de mesures et de dispositifs visant la relance de l'économie nationale par la mise à niveau des entreprises publiques (dotée de 1.000 milliards DA), la mise à niveau des entreprises privées (386 milliards DA) et le développement de l'agriculture (1000 milliards DA). S'agissant des efforts consentis pour le développement des entreprises privées, M. Ouyahia a rappelé les mesures importantes mises en place par l'Etat pour encourager la création et la pérennité des Petites et Moyennes Entreprises (PME) et des Toutes petites entreprises (TPE). Il soutiendra que les entreprises nationales publiques ont bénéficié au cours des deux dernières années de marchés publics en «gré à gré» d'une valeur estimée à 1.000 milliards DA. Les entreprises nationales ont bénéficié d'un important soutien consistant à les doter de programmes d'investissements dont le montant global dépasse les 1.000 milliards DA notamment et à assainir leurs dettes. «Sachez que pour faire revivre une société nationale comme Cosider, qui est actuellement "un monstre", dans le sens positif du terme, qui active dans la construction de barrages, de ponts et autres, il a fallut assainir ses dettes», a-t-il dit. Sur un autre sujet, le SG du RND, a averti que la situation difficile vécue par l'Algérie dans les années 90, sur le plan sécuritaire et économique «peut revenir si rien n'est fait pour construire le pays». M. Ouyahia a estimé, à ce propos que «les enjeux importants pour le pays ne sont pas : être candidat à la présidentielle, ministre ou député», mais plutôt l'édification d'un pays stable et une économie productive. «Il faudra du temps pour que les choses changent, mais il a toutefois souligné que ça ne voulait pas dire qu'il ne faudra pas aller dans le sens du changement», a-t-il soutenu. Par ailleurs, Ouyahia a regretté que "l'argent commence à gouverner en Algérie" sous l'impulsion de cercles mafieux. "L'argent commande en Algérie, il commence à gouverner et à devenir un argent mafieux", a-t-il dit, relevant qu'il s'exprimait en tant que secrétaire général, mais aussi en tant que Premier ministre. M. Ouyahia, a, à ce titre, reconnu "l'échec du gouvernement", mais a toutefois estimé que "c'est un échec collectif", et que "la responsabilité est collective". "Si vous pensez que le fait de changer de gouvernement, ferait que ça irait mieux, je voterai avec dix doigts, mais je vous signalerai que le train a mal commencé en 1990, lorsque l'Algérie a opté pour l'économie libérale basée sur l'importation qui a pris le dessus sur la production", a martelé M. Ouyahia.