La vie des sept diplomates algériens, enlevés le 5 avril passé à Gao, au Mali, soit deux mois de captivité, est sérieusement en danger. D'ailleurs, l'ultimatum fixé par leurs ravisseurs du Mouvement pour l'Unicité et le Jihad en Afrique de l'Ouest (MUJAO) arrive à son expiration. Faut-il le rappeler, le 8 mai dernier, le chef terroriste du MUJAO, Abou Gaâgaâ, avait fixé un ultimatum d'un mois aux autorités algériennes pour satisfaire leurs revendications, sinon les otages algériens seront exécutés, comme cela avait le cas pour Michel Germaneau, l'ex-otage français d'Aqmi, égorgé, en 2008, sans aucun état d'âme par les fous de Dieu. La vie des sept diplomates algériens, enlevés le 5 avril passé à Gao, au Mali, soit deux mois de captivité, est sérieusement en danger. D'ailleurs, l'ultimatum fixé par leurs ravisseurs du Mouvement pour l'Unicité et le Jihad en Afrique de l'Ouest (MUJAO) arrive à son expiration. Faut-il le rappeler, le 8 mai dernier, le chef terroriste du MUJAO, Abou Gaâgaâ, avait fixé un ultimatum d'un mois aux autorités algériennes pour satisfaire leurs revendications, sinon les otages algériens seront exécutés, comme cela avait le cas pour Michel Germaneau, l'ex-otage français d'Aqmi, égorgé, en 2008, sans aucun état d'âme par les fous de Dieu. Les sept diplomates algériens, dont le consul Boualem Sias, ont entamé, hier, leur deuxième mois de captivité par le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (MUJAO), le groupe terroriste le plus en vue au nord du Mali après la chute de cette partie malienne de contrôle de l'Etat malien. Deux mois passés et aucune nouvelle des sept otages algériens. Enlevés le 5 avril dernier à Gao, deuxième grande ville malienne, par un commando armé jusqu'aux dents, et ce à l'intérieur du consulat algérien, les sept diplomates ont été transférés vers une destination inconnue. Les terroristes, une cinquantaine d'éléments, avant d'enlever les sept algériens avaient brûlé le drapeau algérien, en guise de déclaration de « guerre ». Et avant de quitter le consulat, ces fous de Dieu avaient dressé leur drapeau, portant le slogan « La Illah Ila Allah wa Mohamed Rassoul Allah » à la place de l'emblème algérien. Quelques jours après l'enlèvement le groupe terroriste, auteur du rapt avait revendiqué son action tout en mettant en garde les autorités algériennes des prochaines actions qui vont cibler le territoire algérien, avait affirmé l'un des chefs terroristes du MUJAO. Commandé par un certain Abou Gaâgaâ, d'origine mauritanienne, le MUJAO avait même déclaré la guerre sainte contre l'Algérie, car selon ce groupe terroriste, l'Algérie est, désormais, l'ennemi juré dans la région du Sahel. Cette menace des terroristes a été faite dans un communiqué portant le nom d'Abou Gaâgaâ. Ce dernier avait, par la même occasion, rappelé le rapt des trois humanitaires étranger, enlevés en novembre 2011 dans les camps des réfugiés, à Tindouf. Un rappel qui vise à faire pression sur les autorités algériennes, d'autant que le chef terroriste mauritanien essaye d'attirer les médias pour faire parler de lui et de son organisation. La menace passe à l'action. Le 3 mars dernier, deux jeunes kamikazes, l'un d'origine malienne et l'autre subsaharienne avaient foncé, avec leur véhicule de type 4X4 bourré de 200 kg d'explosive (TNT) sur le siège de la brigade territoriale de la Gendarmerie nationale de Tamanrasset. Bilan : 23 blessés, dont 6 civils et 17 gendarmes. Cet attentat suicide a été revendiqué, un jour plus tard, par la nébuleuse MUJAO, dont le porte-parole Abou Ançar avait promis d'autres actions dans les mois à venir. Deux mois suite à cet attentat kamikaze, le même groupe terroriste avait réédité une autre action ciblant cette fois-ci les diplomates algériens. Ces derniers, au nombre de sept, ont été kidnappés à Gao, faut-il toujours le rappeler. Le 8 mai passé, les ravisseurs du MUJAO avaient fixé un ultimatum de 30 jours aux autorités algériennes pour que les otages algériens soient libérés. Mais pour espérer une telle chose, les terroristes avaient réclamé des conditions, dont la libération d'une trentaine de terroristes notoires, détenus en Algérie, au Mali et en Mauritanie. En plus de cette condition, les terroristes avaient exigé, également, une rançon fixée à 15 millions d'euros qui devait être versée par l'Algérie avant le 8 juin prochain. Depuis, aucune nouvelle des sept otages algériens n'a été donnée par les autorités algériennes. Ces dernières préfèrent garder le silence sur cette prise d'otage afin de préserver la vie de nos diplomates, tout en s'attachant aux négociations avec les ravisseurs, cela bien entendu par le biais des intermédiaires. Des négociations qui semblent rien portées de nouveau, alors que l'ultimatum arrive bientôt à s'expirer. La vie des sept otages algériens est-elle réellement en danger ? Oui, pensent les experts. Il ne faut pas oublier qu'il s'agit d'un groupe terroriste sanguinaire, capable d'aller plus loin. Plus loin encore, même. Une exécution collective des sept otages n'est pas à écarter, car il ne faut surtout pas oublier le triste sort des deux diplomates algériens, tués en 2005 par Al Qaida en Irak. Un triste scénario, voire un choc, qui pourra fort probablement se reproduire cette fois au Mali, la nouvelle « Mecque » des Djihadistes salafistes. Les sept diplomates algériens, dont le consul Boualem Sias, ont entamé, hier, leur deuxième mois de captivité par le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (MUJAO), le groupe terroriste le plus en vue au nord du Mali après la chute de cette partie malienne de contrôle de l'Etat malien. Deux mois passés et aucune nouvelle des sept otages algériens. Enlevés le 5 avril dernier à Gao, deuxième grande ville malienne, par un commando armé jusqu'aux dents, et ce à l'intérieur du consulat algérien, les sept diplomates ont été transférés vers une destination inconnue. Les terroristes, une cinquantaine d'éléments, avant d'enlever les sept algériens avaient brûlé le drapeau algérien, en guise de déclaration de « guerre ». Et avant de quitter le consulat, ces fous de Dieu avaient dressé leur drapeau, portant le slogan « La Illah Ila Allah wa Mohamed Rassoul Allah » à la place de l'emblème algérien. Quelques jours après l'enlèvement le groupe terroriste, auteur du rapt avait revendiqué son action tout en mettant en garde les autorités algériennes des prochaines actions qui vont cibler le territoire algérien, avait affirmé l'un des chefs terroristes du MUJAO. Commandé par un certain Abou Gaâgaâ, d'origine mauritanienne, le MUJAO avait même déclaré la guerre sainte contre l'Algérie, car selon ce groupe terroriste, l'Algérie est, désormais, l'ennemi juré dans la région du Sahel. Cette menace des terroristes a été faite dans un communiqué portant le nom d'Abou Gaâgaâ. Ce dernier avait, par la même occasion, rappelé le rapt des trois humanitaires étranger, enlevés en novembre 2011 dans les camps des réfugiés, à Tindouf. Un rappel qui vise à faire pression sur les autorités algériennes, d'autant que le chef terroriste mauritanien essaye d'attirer les médias pour faire parler de lui et de son organisation. La menace passe à l'action. Le 3 mars dernier, deux jeunes kamikazes, l'un d'origine malienne et l'autre subsaharienne avaient foncé, avec leur véhicule de type 4X4 bourré de 200 kg d'explosive (TNT) sur le siège de la brigade territoriale de la Gendarmerie nationale de Tamanrasset. Bilan : 23 blessés, dont 6 civils et 17 gendarmes. Cet attentat suicide a été revendiqué, un jour plus tard, par la nébuleuse MUJAO, dont le porte-parole Abou Ançar avait promis d'autres actions dans les mois à venir. Deux mois suite à cet attentat kamikaze, le même groupe terroriste avait réédité une autre action ciblant cette fois-ci les diplomates algériens. Ces derniers, au nombre de sept, ont été kidnappés à Gao, faut-il toujours le rappeler. Le 8 mai passé, les ravisseurs du MUJAO avaient fixé un ultimatum de 30 jours aux autorités algériennes pour que les otages algériens soient libérés. Mais pour espérer une telle chose, les terroristes avaient réclamé des conditions, dont la libération d'une trentaine de terroristes notoires, détenus en Algérie, au Mali et en Mauritanie. En plus de cette condition, les terroristes avaient exigé, également, une rançon fixée à 15 millions d'euros qui devait être versée par l'Algérie avant le 8 juin prochain. Depuis, aucune nouvelle des sept otages algériens n'a été donnée par les autorités algériennes. Ces dernières préfèrent garder le silence sur cette prise d'otage afin de préserver la vie de nos diplomates, tout en s'attachant aux négociations avec les ravisseurs, cela bien entendu par le biais des intermédiaires. Des négociations qui semblent rien portées de nouveau, alors que l'ultimatum arrive bientôt à s'expirer. La vie des sept otages algériens est-elle réellement en danger ? Oui, pensent les experts. Il ne faut pas oublier qu'il s'agit d'un groupe terroriste sanguinaire, capable d'aller plus loin. Plus loin encore, même. Une exécution collective des sept otages n'est pas à écarter, car il ne faut surtout pas oublier le triste sort des deux diplomates algériens, tués en 2005 par Al Qaida en Irak. Un triste scénario, voire un choc, qui pourra fort probablement se reproduire cette fois au Mali, la nouvelle « Mecque » des Djihadistes salafistes.