Les opérateurs publics du secteur des télécommunications et de la téléphonie mobile vont devoir prendre leur mal en patience. En effet, l'introduction de la technologie 3G notamment pour la téléphonie mobile, annoncée par les autorités en charge de ce secteur, pourrait se faire sans la participation des opérateurs publics des télécommunications. Les deux sociétés chinoises ZTE Algérie et Huawei Algérie, fournisseurs et équipementiers des opérateurs de téléphonie mobile, notamment, sont sous le coup de décision de la justice algérienne qui les a exclues des marchés publics Les opérateurs publics du secteur des télécommunications et de la téléphonie mobile vont devoir prendre leur mal en patience. En effet, l'introduction de la technologie 3G notamment pour la téléphonie mobile, annoncée par les autorités en charge de ce secteur, pourrait se faire sans la participation des opérateurs publics des télécommunications. Les deux sociétés chinoises ZTE Algérie et Huawei Algérie, fournisseurs et équipementiers des opérateurs de téléphonie mobile, notamment, sont sous le coup de décision de la justice algérienne qui les a exclues des marchés publics Dans le cadre de l'instruction sur l'affaire de corruption et de trafic d'influence de l'ex-cadre du groupe Algérie Télécom, Mohamed Boukhari et un homme d'affaires algéro-luxembourgeois, Chami Majdoub, actuellement en détention. Tous deux sont accusés de transactions douteuses et blanchiment d'argent. Le tribunal du pôle judiciaire d'Alger a, donc, prononcé, mercredi dernier, un verdict excluant les deux sociétés chinoises des marchés publics pour les deux prochaines années pour «corruption et trafic d'influence». Or, ces deux équipementiers sont partenaires exclusifs de certains opérateurs publics avec qui d'importants contrats de fourniture et de maintenance ont été conclus. Cette situation peut s'avérer dramatique, voire même «catastrophique», de l'avis de certains spécialistes, car elle pénalise encore une fois les opérateurs publics des télécoms, et compromet ainsi le lancement de la technologie 3G, qui déjà a pris énormément de retard. Cela sans citer les préjudices financiers et autres pertes qui en découleront. Les répercussions sur les différents projets lancés dans le secteur des nouvelles technologies en Algérie ne seront pas des moindres, faut-il le dire, en l'occurrence sur les activités des opérateurs publics touchés par cette exclusion des deux sociétés chinoises. Ce qu'il faudrait savoir également, c'est que la situation est plus grave encore, bien plus qu'elle ne peut le sembler. Ceci dans la mesure où, ces mêmes sociétés sont en charge de la maintenance du service Internet de Fawri et Easy, deux offres de l'entreprise publique Algérie Télécom. En cas de problème dans le réseau Internet auquel AT ne pourra pas faire face, il n'est pas à exclure que le pays soit, carrément, coupé du réseau Internet. Il est également à préciser que des plateformes entières de cette technologie ont été mises en place dans certaines grandes villes du pays. Le lancement de cette technologie, de façon officielle, ne se fera qu'après la résolution du dossier Djezzy, l'opérateur de téléphonie mobile Orascom Telecom Algérie ont déclaré les autorités algériennes, dernièrement. Il s'agit du seul obstacle qui sursoit donc le lancement de cette technologie. Soulignons, que mercredi, la juge Saloua Derbouchi a condamné par défaut à dix (10) années de prison ferme trois cadres de deux sociétés chinoises ZTE Algérie et HUAWEI Algérie qui sont : Dong Tao, Chen Zhibo et Xiao Chuhfa pour «trafic d'influence». Il faut savoir, entre autres, que Huawei et ZTE sont déjà en plein conflit avec la Commission européenne. Et pour cause, la Commission de l'UE accuse les deux équipementiers de distordre le marché européen à coups de subventions illicites, selon l'information qui a été donné par le journal britannique, le Financial Times, fin mai dernier. Jusqu'à hier, aucun des opérateurs publics n'a fait de commentaire officiel à propos des répercussions de cette condamnation. Dans le cadre de l'instruction sur l'affaire de corruption et de trafic d'influence de l'ex-cadre du groupe Algérie Télécom, Mohamed Boukhari et un homme d'affaires algéro-luxembourgeois, Chami Majdoub, actuellement en détention. Tous deux sont accusés de transactions douteuses et blanchiment d'argent. Le tribunal du pôle judiciaire d'Alger a, donc, prononcé, mercredi dernier, un verdict excluant les deux sociétés chinoises des marchés publics pour les deux prochaines années pour «corruption et trafic d'influence». Or, ces deux équipementiers sont partenaires exclusifs de certains opérateurs publics avec qui d'importants contrats de fourniture et de maintenance ont été conclus. Cette situation peut s'avérer dramatique, voire même «catastrophique», de l'avis de certains spécialistes, car elle pénalise encore une fois les opérateurs publics des télécoms, et compromet ainsi le lancement de la technologie 3G, qui déjà a pris énormément de retard. Cela sans citer les préjudices financiers et autres pertes qui en découleront. Les répercussions sur les différents projets lancés dans le secteur des nouvelles technologies en Algérie ne seront pas des moindres, faut-il le dire, en l'occurrence sur les activités des opérateurs publics touchés par cette exclusion des deux sociétés chinoises. Ce qu'il faudrait savoir également, c'est que la situation est plus grave encore, bien plus qu'elle ne peut le sembler. Ceci dans la mesure où, ces mêmes sociétés sont en charge de la maintenance du service Internet de Fawri et Easy, deux offres de l'entreprise publique Algérie Télécom. En cas de problème dans le réseau Internet auquel AT ne pourra pas faire face, il n'est pas à exclure que le pays soit, carrément, coupé du réseau Internet. Il est également à préciser que des plateformes entières de cette technologie ont été mises en place dans certaines grandes villes du pays. Le lancement de cette technologie, de façon officielle, ne se fera qu'après la résolution du dossier Djezzy, l'opérateur de téléphonie mobile Orascom Telecom Algérie ont déclaré les autorités algériennes, dernièrement. Il s'agit du seul obstacle qui sursoit donc le lancement de cette technologie. Soulignons, que mercredi, la juge Saloua Derbouchi a condamné par défaut à dix (10) années de prison ferme trois cadres de deux sociétés chinoises ZTE Algérie et HUAWEI Algérie qui sont : Dong Tao, Chen Zhibo et Xiao Chuhfa pour «trafic d'influence». Il faut savoir, entre autres, que Huawei et ZTE sont déjà en plein conflit avec la Commission européenne. Et pour cause, la Commission de l'UE accuse les deux équipementiers de distordre le marché européen à coups de subventions illicites, selon l'information qui a été donné par le journal britannique, le Financial Times, fin mai dernier. Jusqu'à hier, aucun des opérateurs publics n'a fait de commentaire officiel à propos des répercussions de cette condamnation.