Les ministères de la Défense et de l'Intérieur ont annoncé un couvre-feu nocturne dans huit régions tunisiennes. A Tunis et dans plusieurs autres villes, des postes de police, des sièges syndicaux et des partis politiques ont été attaqués par des groupes mêlant membres de la mouvance salafiste et casseurs. Les ministères de la Défense et de l'Intérieur ont annoncé un couvre-feu nocturne dans huit régions tunisiennes. A Tunis et dans plusieurs autres villes, des postes de police, des sièges syndicaux et des partis politiques ont été attaqués par des groupes mêlant membres de la mouvance salafiste et casseurs. Un couvre-feu nocturne de 21h à 5h du matin a été décrété mardi dans huit régions tunisiennes, dont la capitale Tunis, après des violences impliquant des salafistes et des casseurs lundi et mardi dans plusieurs endroits du pays. Le couvre-feu est décrété pour le "Grand Tunis" (qui comporte quatre gouvernorats) et les gouvernorats de Sousse (Est), Monastir (Est), Jendouba (Nord-Ouest), et Medenine (Sud), selon un communiqué des ministères de la Défense et de l'Intérieur. Plusieurs localités, outre la capitale, ont été le théâtre lundi et mardi d'attaques de postes de police, de sièges syndicaux et de partis politiques, et d'un tribunal par des groupes mêlant membres de la mouvance salafiste et casseurs. Les violences sont apparemment liées à une exposition à La Marsa (banlieue nord de Tunis) qui s'est tenue du 2 au 10 juin, et dont des œuvres ont été jugées offensantes pour l'Islam. Les troubles ont fait une centaine de blessés dont 65 policiers dans la nuit de lundi et mardi à Tunis et en banlieue. Plus de 160 personnes ont été arrêtées après ces violences, selon le ministère de l'Intérieur. Un couvre-feu nocturne de 21h à 5h du matin a été décrété mardi dans huit régions tunisiennes, dont la capitale Tunis, après des violences impliquant des salafistes et des casseurs lundi et mardi dans plusieurs endroits du pays. Le couvre-feu est décrété pour le "Grand Tunis" (qui comporte quatre gouvernorats) et les gouvernorats de Sousse (Est), Monastir (Est), Jendouba (Nord-Ouest), et Medenine (Sud), selon un communiqué des ministères de la Défense et de l'Intérieur. Plusieurs localités, outre la capitale, ont été le théâtre lundi et mardi d'attaques de postes de police, de sièges syndicaux et de partis politiques, et d'un tribunal par des groupes mêlant membres de la mouvance salafiste et casseurs. Les violences sont apparemment liées à une exposition à La Marsa (banlieue nord de Tunis) qui s'est tenue du 2 au 10 juin, et dont des œuvres ont été jugées offensantes pour l'Islam. Les troubles ont fait une centaine de blessés dont 65 policiers dans la nuit de lundi et mardi à Tunis et en banlieue. Plus de 160 personnes ont été arrêtées après ces violences, selon le ministère de l'Intérieur.