Le trafic de carburant bien qu'il soit un phénomène de longue date, est cependant, non seulement, en train de s'amplifier en Algérie tout en portant un sérieux préjudice à l'économie nationale, mais de plus, de nouveaux «acteurs» sont en train de pomper l'essence algérienne. Il s'agit des groupuscules terroristes qui, présentement, parviennent à avoir du carburant algérien via les réseaux de trafic auxquels ils sont liés depuis longtemps. Aujourd'hui, les contrebandiers étrangers et locaux ont pu «récolter» près de 5 millions de litres de carburant produit en Algérie. Le trafic de carburant bien qu'il soit un phénomène de longue date, est cependant, non seulement, en train de s'amplifier en Algérie tout en portant un sérieux préjudice à l'économie nationale, mais de plus, de nouveaux «acteurs» sont en train de pomper l'essence algérienne. Il s'agit des groupuscules terroristes qui, présentement, parviennent à avoir du carburant algérien via les réseaux de trafic auxquels ils sont liés depuis longtemps. Aujourd'hui, les contrebandiers étrangers et locaux ont pu «récolter» près de 5 millions de litres de carburant produit en Algérie. Tlemcen, cette paisible ville de l'ouest du pays, a été sérieusement ciblée par les contrebandiers d'où plus de 2 millions de litres de carburant avaient été volés par les réseaux, cela pour les acheminer, par la suite, vers le Maroc. Toutefois, la vigilance des gendarmes avait permis de saisir plus d'un million de litres de carburant et d'arrêter plus de 340 trafiquants. Si on prend, maintenant, l'autre partie de l'Algérie, plus précisément à l'Est. Ici, c'est la wilaya de Tébessa qui est vraiment touchée par ce phénomène. Chaque année, les gardes-frontières (GGF) relevant de la Gendarmerie nationale, saisissent plusieurs centaines de millions de litres d'essence, cela sans compter ceux qui parviennent à franchir les frontières. Ces grosses quantités partent vers la Tunisie d'où les trafiquants tunisiens vont les revendre aux profits des particuliers et propriétaires des stations-service. Comme Tlemcen et Tébessa, la ville de Tamanrasset vit, également, au rythme du trafic de carburant. Mais à Tamanrasset le danger est très sérieux car les centaines de milliers de litres qui sortent du pays finissent entre les mains des terroristes d'Al Qaida au Maghreb. Certes, la vigilance et la forte présence des services de sécurité ont permis de faire échec aux tentatives des contrebandiers. Mais cela n'a pas pu freiner la menace, car le carburant algérien continue à être pompé au bénéfice des terroristes. Du carburant algérien contre de l'or libyen Autrefois, les réseaux de trafic libanais ciblaient les pays du Zaïre et de Côte-d'Ivoire, en Afrique Centrale, pour transférer de grosses quantités d'or aux trafiquants du Sahel. Désormais la tendance a changé avec le renversement du régime libyen. Les trafiquants ciblent les lingots d'or libyens qui font aujourd'hui le bonheur des réseaux mafieux en activité au Sahel. La situation est très compliquée aux frontières algéro-libyennes. En plus de la circulation en masse d'armes de guerre, les lingots d'or font le bonheur des réseaux de trafic. A Béchar, El Oued, Oued Souf et Illizi, les contrebandiers se sont enrichis. Les trafiquants algériens acheminent presque tous les jours des quantités de carburant vers la Libye, malgré la forte mobilisation des GGF (gardes-frontières) relevant de la Gendarmerie nationale. En contrepartie, ils reçoivent des lingots d'or des contrebandiers libyens, nous explique une source sécuritaire sérieuse. Au début du mois de janvier, en l'espace de trois jours, plus de 11 000 litres de carburant ont été saisis par les GGF qui ciblaient les contrebandiers à Béchar et Oued Souf. Ces grosses quantités de carburant étaient destinées à la Libye. La lutte contre les trafiquants de carburant bat son plein aux frontières algériennes. Depuis plus de six mois, les activités des contrebandiers se sont multipliées, car la demande de carburant algérien est intéressante vu la situation actuelle des Libyens. Lors de patrouilles sur la bande frontalière, les gardes-frontières de Béchar ont récupéré 96 bouteilles de liqueur et 190 jerricans contenant 5 700 litres de carburant destinés à la contrebande vers le voisin libyen. Ce n'est là qu'un simple exemple de ce qui se passe au niveau de la frontière algérienne. Chaque semaine, les GGF mettent la main sur des convois contenant plusieurs milliers de litres de carburant à destination de la Libye, le nouvel eldorado des contrebandiers. Autrefois, c'était à Tlemcen et Tébessa où le gros lot du trafic de carburant était concentré, mais depuis que la Libye est entrée en guerre, les trafiquants ont opté pour ce pays voisin vu la grande demande affichée par les Libyens. Les Marocains s'arrachent le carburant algérien suite à la hausse des prix de l'essence au royaume La décision du royaume marocain d' augmenter le prix du carburant a poussé les réseaux de trafic à s'interesser davantage à l'Algérie en ciblant très particulièrement son carburant. En 2011, plus d'un million et demi de litres de carburant algérien destiné à la contrebande a été récupéré, grâce à la vigilance du 1er, 19 et 26 GGF du groupement de Tlemcen. Ces grosses quantités étaient destinées aux trafiquants marocains. Du côté de Tébessa, durant la même année, près d'un million de litres de carburant, en partance vers la Tunisie, ont été saisis par les GGF. Ce regain de trafic témoigne de l'ampleur des dégâts. Les contrebandiers marocains, tunisiens et libyens, pompent sans arrêt dans le réservoir algérien, et ce, avec la complicité des trafiquants algériens qui, en contrepartie reçoivent des quantités d'or, de la drogue, des armes, des cartouches de cigarettes et des produits alimentaires. Dans ce contexte, les gardes-frontières de Sidi Boudjenane, Boukanoune, Abdallah et El Djorf (Tlemcen), ont récemment récupéré 132 jerricans contenant 3 860 litres de carburant. Toujours à Tlemcen, les gendarmes de la brigade de Hammam Bougherara ont récupéré un véhicule de marque Renault 25 avec à son bord 100 bouteilles de liqueur en provenance du Maroc. Les gendarmes de la Section de recherches de Tlemcen et de la brigade de Maghnia ont de leur côté interpellé une personne et saisi à son domicile, à Maghnia, 2 219 cartouches de cigarettes de différentes marques étrangères, en provenance de la contrebande, notamment du Maroc. A la frontière est du pays, les gardes-frontières d'El Kouif (Tébessa), El Tarf et les gendarmes de la brigade de Khedara (Souk Ahras), ont récupéré, lors de patrouilles sur la bande frontalière, une camionnette de marque Toyota Hilux avec à son bord 86 pneus et 32 jerricans contenant 576 litres de carburant destiné à la contrebande vers la Tunisie. D'autre part, les gardes-frontières de Souk Ahras et les gendarmes de Tébessa ont récupéré un fourgon de marque Peugeot, une motocyclette, 35 ballots de friperie et 42 jerricans contenant 774 litres de carburant destinés à la contrebande. Ces saisies ont lieu quotidiennement, faut-il le rappeler. En d'autres termes, le carburant algérien est devenu une monnaie d'échange chez les réseaux de trafic qui, eux, sont «récompensés» par des lingots d'or et autres marchandises dangereuses qui portent atteinte à la sécurité du pays. Tlemcen, cette paisible ville de l'ouest du pays, a été sérieusement ciblée par les contrebandiers d'où plus de 2 millions de litres de carburant avaient été volés par les réseaux, cela pour les acheminer, par la suite, vers le Maroc. Toutefois, la vigilance des gendarmes avait permis de saisir plus d'un million de litres de carburant et d'arrêter plus de 340 trafiquants. Si on prend, maintenant, l'autre partie de l'Algérie, plus précisément à l'Est. Ici, c'est la wilaya de Tébessa qui est vraiment touchée par ce phénomène. Chaque année, les gardes-frontières (GGF) relevant de la Gendarmerie nationale, saisissent plusieurs centaines de millions de litres d'essence, cela sans compter ceux qui parviennent à franchir les frontières. Ces grosses quantités partent vers la Tunisie d'où les trafiquants tunisiens vont les revendre aux profits des particuliers et propriétaires des stations-service. Comme Tlemcen et Tébessa, la ville de Tamanrasset vit, également, au rythme du trafic de carburant. Mais à Tamanrasset le danger est très sérieux car les centaines de milliers de litres qui sortent du pays finissent entre les mains des terroristes d'Al Qaida au Maghreb. Certes, la vigilance et la forte présence des services de sécurité ont permis de faire échec aux tentatives des contrebandiers. Mais cela n'a pas pu freiner la menace, car le carburant algérien continue à être pompé au bénéfice des terroristes. Du carburant algérien contre de l'or libyen Autrefois, les réseaux de trafic libanais ciblaient les pays du Zaïre et de Côte-d'Ivoire, en Afrique Centrale, pour transférer de grosses quantités d'or aux trafiquants du Sahel. Désormais la tendance a changé avec le renversement du régime libyen. Les trafiquants ciblent les lingots d'or libyens qui font aujourd'hui le bonheur des réseaux mafieux en activité au Sahel. La situation est très compliquée aux frontières algéro-libyennes. En plus de la circulation en masse d'armes de guerre, les lingots d'or font le bonheur des réseaux de trafic. A Béchar, El Oued, Oued Souf et Illizi, les contrebandiers se sont enrichis. Les trafiquants algériens acheminent presque tous les jours des quantités de carburant vers la Libye, malgré la forte mobilisation des GGF (gardes-frontières) relevant de la Gendarmerie nationale. En contrepartie, ils reçoivent des lingots d'or des contrebandiers libyens, nous explique une source sécuritaire sérieuse. Au début du mois de janvier, en l'espace de trois jours, plus de 11 000 litres de carburant ont été saisis par les GGF qui ciblaient les contrebandiers à Béchar et Oued Souf. Ces grosses quantités de carburant étaient destinées à la Libye. La lutte contre les trafiquants de carburant bat son plein aux frontières algériennes. Depuis plus de six mois, les activités des contrebandiers se sont multipliées, car la demande de carburant algérien est intéressante vu la situation actuelle des Libyens. Lors de patrouilles sur la bande frontalière, les gardes-frontières de Béchar ont récupéré 96 bouteilles de liqueur et 190 jerricans contenant 5 700 litres de carburant destinés à la contrebande vers le voisin libyen. Ce n'est là qu'un simple exemple de ce qui se passe au niveau de la frontière algérienne. Chaque semaine, les GGF mettent la main sur des convois contenant plusieurs milliers de litres de carburant à destination de la Libye, le nouvel eldorado des contrebandiers. Autrefois, c'était à Tlemcen et Tébessa où le gros lot du trafic de carburant était concentré, mais depuis que la Libye est entrée en guerre, les trafiquants ont opté pour ce pays voisin vu la grande demande affichée par les Libyens. Les Marocains s'arrachent le carburant algérien suite à la hausse des prix de l'essence au royaume La décision du royaume marocain d' augmenter le prix du carburant a poussé les réseaux de trafic à s'interesser davantage à l'Algérie en ciblant très particulièrement son carburant. En 2011, plus d'un million et demi de litres de carburant algérien destiné à la contrebande a été récupéré, grâce à la vigilance du 1er, 19 et 26 GGF du groupement de Tlemcen. Ces grosses quantités étaient destinées aux trafiquants marocains. Du côté de Tébessa, durant la même année, près d'un million de litres de carburant, en partance vers la Tunisie, ont été saisis par les GGF. Ce regain de trafic témoigne de l'ampleur des dégâts. Les contrebandiers marocains, tunisiens et libyens, pompent sans arrêt dans le réservoir algérien, et ce, avec la complicité des trafiquants algériens qui, en contrepartie reçoivent des quantités d'or, de la drogue, des armes, des cartouches de cigarettes et des produits alimentaires. Dans ce contexte, les gardes-frontières de Sidi Boudjenane, Boukanoune, Abdallah et El Djorf (Tlemcen), ont récemment récupéré 132 jerricans contenant 3 860 litres de carburant. Toujours à Tlemcen, les gendarmes de la brigade de Hammam Bougherara ont récupéré un véhicule de marque Renault 25 avec à son bord 100 bouteilles de liqueur en provenance du Maroc. Les gendarmes de la Section de recherches de Tlemcen et de la brigade de Maghnia ont de leur côté interpellé une personne et saisi à son domicile, à Maghnia, 2 219 cartouches de cigarettes de différentes marques étrangères, en provenance de la contrebande, notamment du Maroc. A la frontière est du pays, les gardes-frontières d'El Kouif (Tébessa), El Tarf et les gendarmes de la brigade de Khedara (Souk Ahras), ont récupéré, lors de patrouilles sur la bande frontalière, une camionnette de marque Toyota Hilux avec à son bord 86 pneus et 32 jerricans contenant 576 litres de carburant destiné à la contrebande vers la Tunisie. D'autre part, les gardes-frontières de Souk Ahras et les gendarmes de Tébessa ont récupéré un fourgon de marque Peugeot, une motocyclette, 35 ballots de friperie et 42 jerricans contenant 774 litres de carburant destinés à la contrebande. Ces saisies ont lieu quotidiennement, faut-il le rappeler. En d'autres termes, le carburant algérien est devenu une monnaie d'échange chez les réseaux de trafic qui, eux, sont «récompensés» par des lingots d'or et autres marchandises dangereuses qui portent atteinte à la sécurité du pays.