Plus d'une centaine de pères de familles, dont l'âge varie entre 50 et 65 ans, ont été arrêtés depuis le début de l'année en cours, et ce pour trafic de drogue, faux documents, faux billets et trafic de véhicules. A Staouéli, dans la banlieue algéroise, ici, les gendarmes ont interpellé, il y a quelques mois, quatre pères de familles. Ils sont impliqués dans la vente de cannabis dans leur quartier et ses périphéries. Ces «papas» hors-la-loi. La criminalité prend un nouveau visage en Algérie. La cherté de la vie et le chômage, le manque de revenus et les licenciements «abusifs», sont autant d'ingrédients qui sont derrière un nouveau phénomène en Algérie. Il s'agit des «papas» hors-la-loi. Ces pères de familles qui sont devenus du jour au lendemain des braqueurs de la «crise». En effet, après les jeunes cambrioleurs, c'est au tour des pères de familles de s'infiltrer dans le monde du crime. Prenons par exemple le cas de ce père de famille, âgé de 50 ans et résidant au quartier fétiche de Bab El Oued. Ce dernier a été interpellé, il y a quatre jours de cela, par les policiers d'Alger-Centre pour trafic et vente de drogue. Ce père de trois enfants, habitant le quartier des Trois- Horloges, était considéré comme étant le «chef» d'une bande de malfaiteurs composée de six membres, dont il est le plus âgé. Ce papa a depuis longtemps «investi» la vente de cannabis et de psychotropes. Au bout de plusieurs années d'activités, ce trafiquant de kif traité a été interpellé avec ses cinq acolytes grâce à une enquête menée par la police d'Alger-Centre, selon un communiqué de la cellule de communication de la sûreté d'Alger (SWA). Tout comme lui, quatre autres pères de familles ont été arrêtés pour les mêmes motifs. Cette fois-ci c'est la Gendarmerie nationale de Chéraga qui a traité cette affaire, en janvier passé. Une affaire où les quatre «papas» ont été accusés d'avoir créé un réseau de trafic de drogue, considéré comme étant le plus important à Alger. Ces quatre pères de familles avaient bâti un empire suite aux revenus de la drogue. Ils étaient les fournisseurs de la drogue dans la partie ouest d'Alger. Toutefois, ils ont été appréhendés et leurs véhicules de luxe saisis, mais également une grosse quantité de kif qui avoisine les 100 kg a été récupérée par les gendarmes. «Braquage à l'italienne», c'est aussi la spécialité des "papas" Des vols de petits «butins» se sont multipliés ces derniers mois dans certaines villes du pays, les stations-service, les magasins et surtout les appartements où plusieurs cambriolages ont été commis par de jeunes délinquants agissant en réseaux. Ce qui étonne le plus ces derniers temps, ce sont les pères de familles, parfois même des femmes, qui, faute de revenus, commettent des braquages pour tenter d'avoir de l'argent, puisque beaucoup d'entre eux ont été licenciés et que d'autres sont au chômage depuis des années. Par exemple, il y a quelques semaines de cela, trois pères de familles ont usé de leurs armes, l'un des trois avait un fusil de chasse, pour tenter de cambrioler une villa, sise à Chlef. En s'infiltrant à l'intérieur de la villa, les trois cambrioleurs avaient menacé le propriétaire en faisant usage de leurs armes, toutefois, le concerné avait résisté devant ses trois assaillants en arrivant même à saisir l'une des armes des trois auteurs et c'est-ce qui a poussé ces derniers à fuir. Un peu plus loin de Chlef, cette fois à Blida. Ici, un homme âgé de 52 ans avait été arrêté, le 3 février passé, par les gendarmes pour cambriolage en série des magasins sis dans cette ville. Le père en question avait cambriolé, en tout, sept boutiques de luxe avant de se faire prendre dans une souricière tendue par les gendarmes. A ce propos, plus de 2 000 vols ont été commis pendant le seul mois de septembre dernier, selon un bilan livré par la cellule de communication de la Gendarmerie nationale. Le bilan parle de lui-même. En moyenne, 70 vols sont commis en une seule journée. L'action des gendarmes a permis d'arrêter 1 192 personnes qui seraient derrière ces délits. A ce titre, il a été relevé que les affaires de vols au nombre de 1 630 représentent 81,62%, des atteintes aux biens, soit une hausse de 58,01% par rapport au mois de septembre 2010 (905 affaires). Cette recrudescence inquiétante des vols dans le pays était, selon les spécialistes, prévisible, dans la mesure où la «crise» qui a touché beaucoup de familles algériennes serait derrière cette situation. Plusieurs vols par effraction ont eu lieu durant ces derniers mois, notamment à Alger. La capitale n'a pas été épargnée par des «attaques» préméditées par des pères de familles en manque d'argent. Récemment, un homme âgé de 52 ans s'est introduit dans un appartement situé au quartier la Glacière. Muni d'une bombe lacrymogène, ce père de famille a volé une télé et une somme d'argent. Quelques jours après, il a été interpellé par les services de sécurité, après avoir été identifié à partir d'un indice prélevé par la police scientifique sur le lieu du braquage. Dans ce quartier, trois vols à main armée ont été commis en l'espace de deux semaines. Parmi les victimes, une femme âgée de 82 ans, chez laquelle deux individus ont pénétré dans la nuit, il y a deux semaines, et à laquelle ont été dérobés des bijoux ainsi qu'une somme d'argent. Même si le butin est parfois maigre, la situation témoigne de la recrudescence des braquages. Comment un homme de 75 ans bascule t-il aujourd'hui dans la délinquance ? Comment devient-on braqueur ? Autant de questions qui témoignent de la difficulté de la vie pour ces pères de familles contraints de voler pour tenter de survivre et nourrir leurs progénitures. Plus d'une centaine de pères de familles, dont l'âge varie entre 50 et 65 ans, ont été arrêtés depuis le début de l'année en cours, et ce pour trafic de drogue, faux documents, faux billets et trafic de véhicules. A Staouéli, dans la banlieue algéroise, ici, les gendarmes ont interpellé, il y a quelques mois, quatre pères de familles. Ils sont impliqués dans la vente de cannabis dans leur quartier et ses périphéries. Ces «papas» hors-la-loi. La criminalité prend un nouveau visage en Algérie. La cherté de la vie et le chômage, le manque de revenus et les licenciements «abusifs», sont autant d'ingrédients qui sont derrière un nouveau phénomène en Algérie. Il s'agit des «papas» hors-la-loi. Ces pères de familles qui sont devenus du jour au lendemain des braqueurs de la «crise». En effet, après les jeunes cambrioleurs, c'est au tour des pères de familles de s'infiltrer dans le monde du crime. Prenons par exemple le cas de ce père de famille, âgé de 50 ans et résidant au quartier fétiche de Bab El Oued. Ce dernier a été interpellé, il y a quatre jours de cela, par les policiers d'Alger-Centre pour trafic et vente de drogue. Ce père de trois enfants, habitant le quartier des Trois- Horloges, était considéré comme étant le «chef» d'une bande de malfaiteurs composée de six membres, dont il est le plus âgé. Ce papa a depuis longtemps «investi» la vente de cannabis et de psychotropes. Au bout de plusieurs années d'activités, ce trafiquant de kif traité a été interpellé avec ses cinq acolytes grâce à une enquête menée par la police d'Alger-Centre, selon un communiqué de la cellule de communication de la sûreté d'Alger (SWA). Tout comme lui, quatre autres pères de familles ont été arrêtés pour les mêmes motifs. Cette fois-ci c'est la Gendarmerie nationale de Chéraga qui a traité cette affaire, en janvier passé. Une affaire où les quatre «papas» ont été accusés d'avoir créé un réseau de trafic de drogue, considéré comme étant le plus important à Alger. Ces quatre pères de familles avaient bâti un empire suite aux revenus de la drogue. Ils étaient les fournisseurs de la drogue dans la partie ouest d'Alger. Toutefois, ils ont été appréhendés et leurs véhicules de luxe saisis, mais également une grosse quantité de kif qui avoisine les 100 kg a été récupérée par les gendarmes. «Braquage à l'italienne», c'est aussi la spécialité des "papas" Des vols de petits «butins» se sont multipliés ces derniers mois dans certaines villes du pays, les stations-service, les magasins et surtout les appartements où plusieurs cambriolages ont été commis par de jeunes délinquants agissant en réseaux. Ce qui étonne le plus ces derniers temps, ce sont les pères de familles, parfois même des femmes, qui, faute de revenus, commettent des braquages pour tenter d'avoir de l'argent, puisque beaucoup d'entre eux ont été licenciés et que d'autres sont au chômage depuis des années. Par exemple, il y a quelques semaines de cela, trois pères de familles ont usé de leurs armes, l'un des trois avait un fusil de chasse, pour tenter de cambrioler une villa, sise à Chlef. En s'infiltrant à l'intérieur de la villa, les trois cambrioleurs avaient menacé le propriétaire en faisant usage de leurs armes, toutefois, le concerné avait résisté devant ses trois assaillants en arrivant même à saisir l'une des armes des trois auteurs et c'est-ce qui a poussé ces derniers à fuir. Un peu plus loin de Chlef, cette fois à Blida. Ici, un homme âgé de 52 ans avait été arrêté, le 3 février passé, par les gendarmes pour cambriolage en série des magasins sis dans cette ville. Le père en question avait cambriolé, en tout, sept boutiques de luxe avant de se faire prendre dans une souricière tendue par les gendarmes. A ce propos, plus de 2 000 vols ont été commis pendant le seul mois de septembre dernier, selon un bilan livré par la cellule de communication de la Gendarmerie nationale. Le bilan parle de lui-même. En moyenne, 70 vols sont commis en une seule journée. L'action des gendarmes a permis d'arrêter 1 192 personnes qui seraient derrière ces délits. A ce titre, il a été relevé que les affaires de vols au nombre de 1 630 représentent 81,62%, des atteintes aux biens, soit une hausse de 58,01% par rapport au mois de septembre 2010 (905 affaires). Cette recrudescence inquiétante des vols dans le pays était, selon les spécialistes, prévisible, dans la mesure où la «crise» qui a touché beaucoup de familles algériennes serait derrière cette situation. Plusieurs vols par effraction ont eu lieu durant ces derniers mois, notamment à Alger. La capitale n'a pas été épargnée par des «attaques» préméditées par des pères de familles en manque d'argent. Récemment, un homme âgé de 52 ans s'est introduit dans un appartement situé au quartier la Glacière. Muni d'une bombe lacrymogène, ce père de famille a volé une télé et une somme d'argent. Quelques jours après, il a été interpellé par les services de sécurité, après avoir été identifié à partir d'un indice prélevé par la police scientifique sur le lieu du braquage. Dans ce quartier, trois vols à main armée ont été commis en l'espace de deux semaines. Parmi les victimes, une femme âgée de 82 ans, chez laquelle deux individus ont pénétré dans la nuit, il y a deux semaines, et à laquelle ont été dérobés des bijoux ainsi qu'une somme d'argent. Même si le butin est parfois maigre, la situation témoigne de la recrudescence des braquages. Comment un homme de 75 ans bascule t-il aujourd'hui dans la délinquance ? Comment devient-on braqueur ? Autant de questions qui témoignent de la difficulté de la vie pour ces pères de familles contraints de voler pour tenter de survivre et nourrir leurs progénitures.