Le Soudan du Sud a accusé samedi le Soudan d'avoir de nouveau bombardé son territoire, et jugé impossible, malgré la récente poignée de main des présidents soudanais, Omar el-Béchir, et sud-soudanais, Salva Kiir, de poursuivre les négociations "bilatérales directes" avec Khartoum. Les pourparlers se poursuivent toutefois, mais sous la médiation de l'Union africaine (UA), dans la capitale éthiopienne Addis Abeba. Le Soudan a immédiatement nié toute agression du Soudan du Sud, affirmant que des rebelles du Mouvement pour la justice et l'égalité (JEM), actifs au Darfour, avait essayé d'attaquer le Soudan en passant par le Soudan du Sud et que l'armée soudanaise avait "répondu, mais à l'intérieur du Soudan". L'armée soudanaise "n'a pas violé le territoire sud-soudanais," a affirmé Omar Dahab, un membre de la délégation soudanaise dans les négociations, cité par l'agence officielle soudanaise Suna. Selon lui, les délégations devaient bien rejoindre Addis samedi, pour une reprise des discussions dimanche. Mais ces discussions se feront via un médiateur. "Les seules négociations qui se feront maintenant, se feront via le panel" de l'UA, a-t-il-dit, estimant que la poignée de main, dimanche au dernier sommet de l'UA, des présidents Béchir et Kiir n'avait "pas d'écho". La veille de cette poignée de main, les deux présidents s'étaient aussi rencontrés pour leur première discussion directe depuis les combats frontaliers qui ont mis leur pays au bord d'une guerre ouverte en mars et avril derniers. "Ils se sont rencontrés (...) et ça a été un bon entretien", avait alors déclaré le négociateur en chef du Soudan du Sud, Pagan Amum. Le négociateur soudanais a assuré samedi que la délégation de Khartoum était "prête à continuer les négociations directes avec la délégation sud-soudanaise". Mais Juba soupçonne malgré tout certains à Khartoum de vouloir faire dérailler les fragiles négociations. Le Soudan du Sud a accusé samedi le Soudan d'avoir de nouveau bombardé son territoire, et jugé impossible, malgré la récente poignée de main des présidents soudanais, Omar el-Béchir, et sud-soudanais, Salva Kiir, de poursuivre les négociations "bilatérales directes" avec Khartoum. Les pourparlers se poursuivent toutefois, mais sous la médiation de l'Union africaine (UA), dans la capitale éthiopienne Addis Abeba. Le Soudan a immédiatement nié toute agression du Soudan du Sud, affirmant que des rebelles du Mouvement pour la justice et l'égalité (JEM), actifs au Darfour, avait essayé d'attaquer le Soudan en passant par le Soudan du Sud et que l'armée soudanaise avait "répondu, mais à l'intérieur du Soudan". L'armée soudanaise "n'a pas violé le territoire sud-soudanais," a affirmé Omar Dahab, un membre de la délégation soudanaise dans les négociations, cité par l'agence officielle soudanaise Suna. Selon lui, les délégations devaient bien rejoindre Addis samedi, pour une reprise des discussions dimanche. Mais ces discussions se feront via un médiateur. "Les seules négociations qui se feront maintenant, se feront via le panel" de l'UA, a-t-il-dit, estimant que la poignée de main, dimanche au dernier sommet de l'UA, des présidents Béchir et Kiir n'avait "pas d'écho". La veille de cette poignée de main, les deux présidents s'étaient aussi rencontrés pour leur première discussion directe depuis les combats frontaliers qui ont mis leur pays au bord d'une guerre ouverte en mars et avril derniers. "Ils se sont rencontrés (...) et ça a été un bon entretien", avait alors déclaré le négociateur en chef du Soudan du Sud, Pagan Amum. Le négociateur soudanais a assuré samedi que la délégation de Khartoum était "prête à continuer les négociations directes avec la délégation sud-soudanaise". Mais Juba soupçonne malgré tout certains à Khartoum de vouloir faire dérailler les fragiles négociations.