Au moment où les débats autour du fléau du gaspillage et de la prolifération des détritus ménagers et commerciaux s'amplifient, la notion du tri des déchets et du recyclage des rejets solides demeure, malheureusement, loin des priorités des Algériens. C'est ainsi que dans une récente sortie, le directeur de l'entretien relevant de l'APC d'Alger, affirmait que les quantités d'ordures ménagères durant le mois de Ramadhan passent de 1700 à 3000 tonnes ramassés à travers les quartiers populaires et les groupements d'habitation de l'APC, chef-lieu de la capitale. Faisant remarquer un manque de respect flagrant des horaires de dépôts de déchets, ce même responsable a noté que plusieurs zones noires ont été repérées par les services compétents. Il s'agit, en grande partie, des zones limitrophes des marchés de proximité, des arrondissements peuplés, à l'image de Bab el Oued, Bab Ezzouar, Gué de Constantine et plusieurs autres agglomérations où la gestion des déchets ménagers solides se complique d'avantage, notamment, lors du mois sacré. Ce même responsable a déploré le fait que la culture du tri des déchets et le respect des conditions de stockage demeure quasi absents chez nous. Le ramassage des ordures ménagères devient, par conséquent, un véritable supplice pour le personnel de l'entretien de la ville d'Alger. En ce sens, les agents communaux mobiles chargés du ramassage des détritus sont souvent victimes d'incidents et de désagréments, notamment, lors de l'accomplissement de leur mission. Une soixantaine de cas d'infections a été recensée dernièrement, par les services compétents ; il s'agit, d'agents de propreté victimes de débris de déchets dangereux abandonnés sans aucune précaution parmi les amas d'ordures que les usagers ne prennent pas la peine d'isoler. Pour ce même responsable de l'entretien et de l'hygiène, les citoyens ignorent, malheureusement, l'importance de trier les déchets et des conditions de stockage. Les produits pharmaceutiques, les emballages en verre et en plastique, les déchets de papiers et de cartons, et les autres produits divers, notamment, les restes des fruits et légumes, doivent être séparés avant d'être jetés. Le constat réel s'avère complètement en contradiction avec les normes internationales en matière de gestion des déchets domestiques et la protection de l'environnement. Hormis les opérations de modernisation des centres d'enfouissement technique à travers un grand nombre de wilayas du pays, notamment la capitale, les maigres tentatives d'instauration d'une culture de gestion des déchets au sein de la société algérienne ments, ne n'ont toujours pas changé les comportements. En effet, une expérience nouvelle en son genre a été mise à l'épreuve au niveau de plusieurs nouveaux quartiers en mettant à la disposition des résidents des bennes à ordures sélectives. Les pancartes affichées indiquaient la nécessité de trier les rejets solides, avant de les y déposer. Cette initiative a, malheureusement, été vouée à l'échec et aussitôt l'espace réservé au dépôt de déchets s'est retrouvé complètement submergé par les ordures parsemées et produisant des odeurs nauséabondes et insupportables. Et pourtant, l'idée du tri des détritus est née d'une longue réflexion et recherche scientifique, qui ont pu déterminer que la grande partie des déchets domestiques peuvent être de véritables sources de vie. Les indices scientifiques et économiques révèlent qu'une véritable volonté politique et sociale en faveur d'un plan de récupération et de recyclage des déchets peut rapporter à notre pays plus de trois cents mille euros par an. Ceci dit, rien ne peut se faire sans une véritable prise de conscience populaire et du coté des gestionnaires. Si le gaspillage des produits alimentaires durant le mois de Ramadhan est devenu une règle d'or chez nous, c'est que l'on constate, malheureusement, que de grandes sommes d'argent flambent et partent en fumée, sans que le concept socioculturel algérien de l'hygiène de vie collective et de la concitoyenneté ne soit clairement perçu. Au moment où les débats autour du fléau du gaspillage et de la prolifération des détritus ménagers et commerciaux s'amplifient, la notion du tri des déchets et du recyclage des rejets solides demeure, malheureusement, loin des priorités des Algériens. C'est ainsi que dans une récente sortie, le directeur de l'entretien relevant de l'APC d'Alger, affirmait que les quantités d'ordures ménagères durant le mois de Ramadhan passent de 1700 à 3000 tonnes ramassés à travers les quartiers populaires et les groupements d'habitation de l'APC, chef-lieu de la capitale. Faisant remarquer un manque de respect flagrant des horaires de dépôts de déchets, ce même responsable a noté que plusieurs zones noires ont été repérées par les services compétents. Il s'agit, en grande partie, des zones limitrophes des marchés de proximité, des arrondissements peuplés, à l'image de Bab el Oued, Bab Ezzouar, Gué de Constantine et plusieurs autres agglomérations où la gestion des déchets ménagers solides se complique d'avantage, notamment, lors du mois sacré. Ce même responsable a déploré le fait que la culture du tri des déchets et le respect des conditions de stockage demeure quasi absents chez nous. Le ramassage des ordures ménagères devient, par conséquent, un véritable supplice pour le personnel de l'entretien de la ville d'Alger. En ce sens, les agents communaux mobiles chargés du ramassage des détritus sont souvent victimes d'incidents et de désagréments, notamment, lors de l'accomplissement de leur mission. Une soixantaine de cas d'infections a été recensée dernièrement, par les services compétents ; il s'agit, d'agents de propreté victimes de débris de déchets dangereux abandonnés sans aucune précaution parmi les amas d'ordures que les usagers ne prennent pas la peine d'isoler. Pour ce même responsable de l'entretien et de l'hygiène, les citoyens ignorent, malheureusement, l'importance de trier les déchets et des conditions de stockage. Les produits pharmaceutiques, les emballages en verre et en plastique, les déchets de papiers et de cartons, et les autres produits divers, notamment, les restes des fruits et légumes, doivent être séparés avant d'être jetés. Le constat réel s'avère complètement en contradiction avec les normes internationales en matière de gestion des déchets domestiques et la protection de l'environnement. Hormis les opérations de modernisation des centres d'enfouissement technique à travers un grand nombre de wilayas du pays, notamment la capitale, les maigres tentatives d'instauration d'une culture de gestion des déchets au sein de la société algérienne ments, ne n'ont toujours pas changé les comportements. En effet, une expérience nouvelle en son genre a été mise à l'épreuve au niveau de plusieurs nouveaux quartiers en mettant à la disposition des résidents des bennes à ordures sélectives. Les pancartes affichées indiquaient la nécessité de trier les rejets solides, avant de les y déposer. Cette initiative a, malheureusement, été vouée à l'échec et aussitôt l'espace réservé au dépôt de déchets s'est retrouvé complètement submergé par les ordures parsemées et produisant des odeurs nauséabondes et insupportables. Et pourtant, l'idée du tri des détritus est née d'une longue réflexion et recherche scientifique, qui ont pu déterminer que la grande partie des déchets domestiques peuvent être de véritables sources de vie. Les indices scientifiques et économiques révèlent qu'une véritable volonté politique et sociale en faveur d'un plan de récupération et de recyclage des déchets peut rapporter à notre pays plus de trois cents mille euros par an. Ceci dit, rien ne peut se faire sans une véritable prise de conscience populaire et du coté des gestionnaires. Si le gaspillage des produits alimentaires durant le mois de Ramadhan est devenu une règle d'or chez nous, c'est que l'on constate, malheureusement, que de grandes sommes d'argent flambent et partent en fumée, sans que le concept socioculturel algérien de l'hygiène de vie collective et de la concitoyenneté ne soit clairement perçu.