Les autorités turques, avec leurs alliés saoudiens et qataris, ont installé une base secrète à Adana, ville proche de la Syrie, pour fournir aux rebelles syriens une assistance militaire et un appui logistique dans les communications, ont révélé à Reuters des sources des pays du Golfe. Ce centre névralgique, à une centaine de kilomètres de la frontière syrienne, a été mis en place à la demande du vice-ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Abdoulaziz bin Abdallah al Saoud, après une visite en Turquie, a-t-on précisé. L'idée a été approuvée par la Turquie, soucieuse de superviser les opérations dans la région. C'est aussi près d'Adana que se trouve la base aérienne d'Incirlik, un vaste complexe militaire turco-américain que Washington a utilisé dans le passé pour des opérations de reconnaissance et de logistique. D'après les informations obtenues par Reuters, il n'est pas possible de déterminer si ce "centre névralgique" appuyant l'insurrection syrienne est situé à l'intérieur de la base d'Incirlik ou dans la ville même d'Adana. La révélation de l'existence de cette base clandestine contrôlée par des puissances régionales illustre la prudence des Occidentaux, qui ont joué un rôle majeur l'an dernier dans l'éviction de Mouammar Kadhafi en Libye mais ont évité jusqu'à présent de s'impliquer militairement en Syrie. Le Qatar, petit Etat du Golfe riche en gaz qui a joué un rôle de premier plan dans l'envoi d'armes aux rebelles libyens, a une place centrale dans la direction des opérations depuis Adana, selon les mêmes sources. Les services de renseignement et de sécurité qataris sont également impliqués. Ankara a officiellement démenti fournir des armes aux rebelles. Le président américain Barack Obama a jusqu'à présent privilégié la voie diplomatique pour tenter de convaincre Bachar al Assad de quitter le pouvoir. Mais la secrétaire d'Etat, Hillary Clinton, a annoncé cette semaine que Washington prévoyait d'intensifier son aide aux rebelles. Selon des informations recueillies par Reuters, la Maison-Blanche envisagerait de renforcer son aide aux insurgés, sans aller toutefois jusqu'à les armer. La prudence de Washington, partagée par d'autres pays occidentaux, illustre les inquiétudes sur la nature de l'"après-Assad" en Syrie, en raison de la présence de nombreux islamistes et djihadistes parmi les rebelles. Selon les mêmes sources dans le Golfe, il y a des raisons de penser que les Turcs ont intensifié leur soutien aux insurgés après la destruction d'un avion militaire turc par les forces gouvernementales syriennes le 22 juin au large du port de Lattaquié. Les autorités turques, avec leurs alliés saoudiens et qataris, ont installé une base secrète à Adana, ville proche de la Syrie, pour fournir aux rebelles syriens une assistance militaire et un appui logistique dans les communications, ont révélé à Reuters des sources des pays du Golfe. Ce centre névralgique, à une centaine de kilomètres de la frontière syrienne, a été mis en place à la demande du vice-ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Abdoulaziz bin Abdallah al Saoud, après une visite en Turquie, a-t-on précisé. L'idée a été approuvée par la Turquie, soucieuse de superviser les opérations dans la région. C'est aussi près d'Adana que se trouve la base aérienne d'Incirlik, un vaste complexe militaire turco-américain que Washington a utilisé dans le passé pour des opérations de reconnaissance et de logistique. D'après les informations obtenues par Reuters, il n'est pas possible de déterminer si ce "centre névralgique" appuyant l'insurrection syrienne est situé à l'intérieur de la base d'Incirlik ou dans la ville même d'Adana. La révélation de l'existence de cette base clandestine contrôlée par des puissances régionales illustre la prudence des Occidentaux, qui ont joué un rôle majeur l'an dernier dans l'éviction de Mouammar Kadhafi en Libye mais ont évité jusqu'à présent de s'impliquer militairement en Syrie. Le Qatar, petit Etat du Golfe riche en gaz qui a joué un rôle de premier plan dans l'envoi d'armes aux rebelles libyens, a une place centrale dans la direction des opérations depuis Adana, selon les mêmes sources. Les services de renseignement et de sécurité qataris sont également impliqués. Ankara a officiellement démenti fournir des armes aux rebelles. Le président américain Barack Obama a jusqu'à présent privilégié la voie diplomatique pour tenter de convaincre Bachar al Assad de quitter le pouvoir. Mais la secrétaire d'Etat, Hillary Clinton, a annoncé cette semaine que Washington prévoyait d'intensifier son aide aux rebelles. Selon des informations recueillies par Reuters, la Maison-Blanche envisagerait de renforcer son aide aux insurgés, sans aller toutefois jusqu'à les armer. La prudence de Washington, partagée par d'autres pays occidentaux, illustre les inquiétudes sur la nature de l'"après-Assad" en Syrie, en raison de la présence de nombreux islamistes et djihadistes parmi les rebelles. Selon les mêmes sources dans le Golfe, il y a des raisons de penser que les Turcs ont intensifié leur soutien aux insurgés après la destruction d'un avion militaire turc par les forces gouvernementales syriennes le 22 juin au large du port de Lattaquié.