Le président de la Fondation Casbah, Belkacem Babaci, a affirmé, hier, à Alger que les démarches entamées en 1996 pour la restitution du canon "Baba Merzoug" avançaient bien, tout en exprimant sa conviction de voir cette pièce mythique d'artillerie rapatriée à Alger courant 2012, année du cinquantenaire de l'indépendance de l'Algérie. "Toutes les démarches menées jusqu'à présent par le comité de la Fondation chargé de la restitution du canon +Baba Merzoug+ avancent dans la bonne direction. Il n'y a pas lieu de créer toute une polémique sur le rapatriement de cette pièce emblématique qui appartient à Alger", a expliqué M. Babaci lors d'une conférence de presse. Samedi, une conseillère du cabinet du ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, citée par le quotidien Ouest-France, avait affirmé que le ministère français des AE avait reçu, début juillet, une "demande officielle de l'Algérie aux fins de récupération le fameux canon, confisqué par la Marine française en 1830 et exposé depuis à l'Arsenal de Brest (nord de la France). Mais l'Algérie n'a exprimé aucune demande officielle auprès de la France pour récupérer le canon Baba Merzoug", a-t-on appris lundi auprès du Quai d'Orsay. En évoquant le sujet de la restitution du canon de cette manière, le quotidien français a tenté, à la fois, de soulever une polémique et le courroux des nostalgiques de l'Algérie française, selon M. Babaci qui réfute le "supposé attachement" de la Marine française au canon. Mettant en doute l'appartenance de la pièce d'artillerie au patrimoine de la Défense française, il dira : "le Baba Merzoug est seulement gardé en France. N'ayant pas été pris au combat (entre les soldats français et la résistance algérienne au début de la colonisation) car inactif depuis 1816, il n'appartient pas à la Marine française". Le président de la Fondation Casbah, Belkacem Babaci, a affirmé, hier, à Alger que les démarches entamées en 1996 pour la restitution du canon "Baba Merzoug" avançaient bien, tout en exprimant sa conviction de voir cette pièce mythique d'artillerie rapatriée à Alger courant 2012, année du cinquantenaire de l'indépendance de l'Algérie. "Toutes les démarches menées jusqu'à présent par le comité de la Fondation chargé de la restitution du canon +Baba Merzoug+ avancent dans la bonne direction. Il n'y a pas lieu de créer toute une polémique sur le rapatriement de cette pièce emblématique qui appartient à Alger", a expliqué M. Babaci lors d'une conférence de presse. Samedi, une conseillère du cabinet du ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, citée par le quotidien Ouest-France, avait affirmé que le ministère français des AE avait reçu, début juillet, une "demande officielle de l'Algérie aux fins de récupération le fameux canon, confisqué par la Marine française en 1830 et exposé depuis à l'Arsenal de Brest (nord de la France). Mais l'Algérie n'a exprimé aucune demande officielle auprès de la France pour récupérer le canon Baba Merzoug", a-t-on appris lundi auprès du Quai d'Orsay. En évoquant le sujet de la restitution du canon de cette manière, le quotidien français a tenté, à la fois, de soulever une polémique et le courroux des nostalgiques de l'Algérie française, selon M. Babaci qui réfute le "supposé attachement" de la Marine française au canon. Mettant en doute l'appartenance de la pièce d'artillerie au patrimoine de la Défense française, il dira : "le Baba Merzoug est seulement gardé en France. N'ayant pas été pris au combat (entre les soldats français et la résistance algérienne au début de la colonisation) car inactif depuis 1816, il n'appartient pas à la Marine française".