Des accrochages entre armée et rebelles avaient lieu mardi matin et des explosions étaient entendues dans les quartiers rebelles de Salaheddine et Seif al-Dawla à Alep, alors qu'une vaste campagne de perquisitions se poursuivait à Damas, selon une ONG syrienne. Des accrochages entre armée et rebelles avaient lieu mardi matin et des explosions étaient entendues dans les quartiers rebelles de Salaheddine et Seif al-Dawla à Alep, alors qu'une vaste campagne de perquisitions se poursuivait à Damas, selon une ONG syrienne. "Des accrochages ont lieu dans les quartiers de Seif al-Dawla et de Salaheddine en même temps que des explosions sont entendues dans ces deux quartiers", a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) qui ajoute qu'un homme a été tué par un tir de sniper à Salaheddine. Par ailleurs, "les quartiers de Sahour, Hanano et Chaar (est) étaient soumis à un pilonnage de la part de l'armée",rapporte le journal Le Point. L'armée syrienne est entrée lundi dernier à Seif al-Dawla, un quartier tenu par les rebelles dans l'ouest d'Alep (nord), quelques jours après avoir repris un premier quartier aux mains des insurgés également dans l'Ouest, celui de Salaheddine. Elle contrôle ce dernier en grande partie, même s'il y a des poches de résistance. Analysant la bataille d'Alep, cruciale pour la suite du conflit, le quotidien El Watan, proche du pouvoir, affirme que "l'armée n'a utilisé qu'une infime partie de ses forces déployées autour de la ville" et que la reprise du quartier emblématique de Salaheddine "n'est qu'une étape avant le contrôle de toutes les zones passées sous l'influence" des rebelles. Selon le journal, "les unités de l'armée ont adopté la tactique du grignotage au lieu de l'affrontement général, pour éviter des victimes civiles utilisées comme des boucliers humains" par les insurgés. Dans le centre de la capitale, l'armée syrienne poursuivait la campagne de perquisitions et d'arrestations entamée lundi. Dans la province de Damas, les habitants fuyaient la localité de Qaboun de peur d'une opération des forces armées qui ont pilonné dans la nuit de lundi à mardi les localités de Daraya et de Madamiya, toujours selon l'OSDH. Un militaire dissident a été tué à Al-Tal, une localité qui a subi de gros dégâts et dont une partie de la population a fui, indique l'ONG. Une cinquantaine de personnes ont été tuées lundi dans la province de Damas au cours d'une journée où 160 personnes ont trouvé la mort, dont 100 civils, selon l'OSDH. Dans la province de Deraa (Sud), les forces armées encerclaient la localité de Tafs où elles tentent de pénétrer depuis plusieurs jours. Une femme a été tuée par le tir d'un sniper. Des roquettes sont tombées à Basra et Mzeireb. Lundi 13 août au soir, l'Organisation de la coopération islamique (OCI) a proposé, lors d'une réunion préparatoire du sommet islamique de La Mecque, la suspension de la Syrie, une mesure à laquelle s'oppose l'Iran, fidèle allié du régime de Bachar Al-Assad. Interrogé sur la perspective d'une suspension du pays, le secrétaire général de l'OCI, Ekmeleddin Ihsanoglu, a répondu par l'affirmative. "Un projet de] résolution a été adopté à la majorité absolue des participants à la réunion et il sera soumis à l'approbation des dirigeants" au sommet de La Mecque, a-t-il confirmé. "Des accrochages ont lieu dans les quartiers de Seif al-Dawla et de Salaheddine en même temps que des explosions sont entendues dans ces deux quartiers", a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) qui ajoute qu'un homme a été tué par un tir de sniper à Salaheddine. Par ailleurs, "les quartiers de Sahour, Hanano et Chaar (est) étaient soumis à un pilonnage de la part de l'armée",rapporte le journal Le Point. L'armée syrienne est entrée lundi dernier à Seif al-Dawla, un quartier tenu par les rebelles dans l'ouest d'Alep (nord), quelques jours après avoir repris un premier quartier aux mains des insurgés également dans l'Ouest, celui de Salaheddine. Elle contrôle ce dernier en grande partie, même s'il y a des poches de résistance. Analysant la bataille d'Alep, cruciale pour la suite du conflit, le quotidien El Watan, proche du pouvoir, affirme que "l'armée n'a utilisé qu'une infime partie de ses forces déployées autour de la ville" et que la reprise du quartier emblématique de Salaheddine "n'est qu'une étape avant le contrôle de toutes les zones passées sous l'influence" des rebelles. Selon le journal, "les unités de l'armée ont adopté la tactique du grignotage au lieu de l'affrontement général, pour éviter des victimes civiles utilisées comme des boucliers humains" par les insurgés. Dans le centre de la capitale, l'armée syrienne poursuivait la campagne de perquisitions et d'arrestations entamée lundi. Dans la province de Damas, les habitants fuyaient la localité de Qaboun de peur d'une opération des forces armées qui ont pilonné dans la nuit de lundi à mardi les localités de Daraya et de Madamiya, toujours selon l'OSDH. Un militaire dissident a été tué à Al-Tal, une localité qui a subi de gros dégâts et dont une partie de la population a fui, indique l'ONG. Une cinquantaine de personnes ont été tuées lundi dans la province de Damas au cours d'une journée où 160 personnes ont trouvé la mort, dont 100 civils, selon l'OSDH. Dans la province de Deraa (Sud), les forces armées encerclaient la localité de Tafs où elles tentent de pénétrer depuis plusieurs jours. Une femme a été tuée par le tir d'un sniper. Des roquettes sont tombées à Basra et Mzeireb. Lundi 13 août au soir, l'Organisation de la coopération islamique (OCI) a proposé, lors d'une réunion préparatoire du sommet islamique de La Mecque, la suspension de la Syrie, une mesure à laquelle s'oppose l'Iran, fidèle allié du régime de Bachar Al-Assad. Interrogé sur la perspective d'une suspension du pays, le secrétaire général de l'OCI, Ekmeleddin Ihsanoglu, a répondu par l'affirmative. "Un projet de] résolution a été adopté à la majorité absolue des participants à la réunion et il sera soumis à l'approbation des dirigeants" au sommet de La Mecque, a-t-il confirmé.