Le président fédéral de la République d'Autriche, Heinz Fischer, vient de décerner à l'ancienne ambassadrice d'Algérie à Vienne, Taous Ferroukhi, le Grand Insigne d`honneur en Or avec Cordon.La remise de cette haute distinction, pour services rendus à l'Autriche, a été honorée par l'ambassadrice d'Autriche à Alger, Aloisia Wörgetter, qui a remis la décoration à l'ex-diplomate algérienne. « Dans le schéma international, cet insigne remis dimanche dernier à la Résidence d'Autriche, est équivalent à la Grande Croix de Première classe sachant que Ferroukhi a représenté l'Algérie à Vienne pendant plus de 10 ans et assure aujourd'hui la fonction de directrice générale des affaires politiques et de sécurité internationale au ministère des Affaires étrangères » indique la mission diplomatique autrichienne à Alger. Wörgetter a mis en relief la fonction d'ambassadeur en soulignant « qu'on parle souvent de notre métier de diplomate comme étant une profession distante et plutôt égocentrique. Cette analyse, souvent répandue, fait parfois abstraction de la personne assimilée à cette profession et dont le côté humain joue un rôle primordial dans la représentation d'un pays ». Elle ajoute : « Au travers de cette décoration, c'est d'abord la qualité d‘une relation institutionnelle que le président fédéral de la République d'Autriche a voulu mettre en valeur. L'Autriche et l'Algérie ont établi des relations bilatérales avec l'indépendance de l'Algérie et entretiennent depuis ce temps-là des relations amicales.La diplomatie algérienne, d'une qualité exceptionnelle dès le début, était un partenaire fiable pour l'Autriche, qui s'associait toujours à l'Algérie pour l'importance qu'elle accordait aux relations multilatérales ».A titre d'exemple, Son Excellence a dit que « le premier diplomate d'Algérie à l'époque a joué un rôle crucial dans la résolution de la plus grande crise d'otages que l'Autriche a vécue. Il s'agit, en fait, de l'attaque sur le siège de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) à Vienne en 1975. Encore en 2003 et 2008 l'Autriche a été secouée par les prises d'otages qui impliquaient des ressortissants autrichiens ». Elle précise dans le même sens « qu'à chaque fois, S. E. l'ambassadeur Feroukhi était à nos côtés et les deux incidents ont pu être résolus ». Faisant l'éloge de la mission effectuée par Ferroukhi dans la capitale autrichienne, Wörgetter a mis en exergue les mérites de l'ex-diplomate algérienne : « Vous avez laissé une forte impression aux Autrichiens, comme l'a fait déjà un autre algérien, Mohamed Iguer Bouchene, qui a composé et présenté sa « Rhapsodie kabyle » pour la première fois en Autriche en 1926 ».Aussi elle ajoute « Vous avez joué le clavier diplomatique à Vienne avec prouesse, vous étiez, selon le texte justificatif de la décoration une des plus profilées, des plus engagées et des plus connues du corps diplomatique à Vienne ».Elle conclura, « avec cet engagement, vous avez fait honneur à Vienne comme siège des Nations unies, et vous avez surtout rapproché nos deux pays. La visite significative du président Abdelaziz Bouteflika en 2003 en Autriche a eu lieu pendant votre mandat à Vienne ». Le président fédéral de la République d'Autriche, Heinz Fischer, vient de décerner à l'ancienne ambassadrice d'Algérie à Vienne, Taous Ferroukhi, le Grand Insigne d`honneur en Or avec Cordon.La remise de cette haute distinction, pour services rendus à l'Autriche, a été honorée par l'ambassadrice d'Autriche à Alger, Aloisia Wörgetter, qui a remis la décoration à l'ex-diplomate algérienne. « Dans le schéma international, cet insigne remis dimanche dernier à la Résidence d'Autriche, est équivalent à la Grande Croix de Première classe sachant que Ferroukhi a représenté l'Algérie à Vienne pendant plus de 10 ans et assure aujourd'hui la fonction de directrice générale des affaires politiques et de sécurité internationale au ministère des Affaires étrangères » indique la mission diplomatique autrichienne à Alger. Wörgetter a mis en relief la fonction d'ambassadeur en soulignant « qu'on parle souvent de notre métier de diplomate comme étant une profession distante et plutôt égocentrique. Cette analyse, souvent répandue, fait parfois abstraction de la personne assimilée à cette profession et dont le côté humain joue un rôle primordial dans la représentation d'un pays ». Elle ajoute : « Au travers de cette décoration, c'est d'abord la qualité d‘une relation institutionnelle que le président fédéral de la République d'Autriche a voulu mettre en valeur. L'Autriche et l'Algérie ont établi des relations bilatérales avec l'indépendance de l'Algérie et entretiennent depuis ce temps-là des relations amicales.La diplomatie algérienne, d'une qualité exceptionnelle dès le début, était un partenaire fiable pour l'Autriche, qui s'associait toujours à l'Algérie pour l'importance qu'elle accordait aux relations multilatérales ».A titre d'exemple, Son Excellence a dit que « le premier diplomate d'Algérie à l'époque a joué un rôle crucial dans la résolution de la plus grande crise d'otages que l'Autriche a vécue. Il s'agit, en fait, de l'attaque sur le siège de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) à Vienne en 1975. Encore en 2003 et 2008 l'Autriche a été secouée par les prises d'otages qui impliquaient des ressortissants autrichiens ». Elle précise dans le même sens « qu'à chaque fois, S. E. l'ambassadeur Feroukhi était à nos côtés et les deux incidents ont pu être résolus ». Faisant l'éloge de la mission effectuée par Ferroukhi dans la capitale autrichienne, Wörgetter a mis en exergue les mérites de l'ex-diplomate algérienne : « Vous avez laissé une forte impression aux Autrichiens, comme l'a fait déjà un autre algérien, Mohamed Iguer Bouchene, qui a composé et présenté sa « Rhapsodie kabyle » pour la première fois en Autriche en 1926 ».Aussi elle ajoute « Vous avez joué le clavier diplomatique à Vienne avec prouesse, vous étiez, selon le texte justificatif de la décoration une des plus profilées, des plus engagées et des plus connues du corps diplomatique à Vienne ».Elle conclura, « avec cet engagement, vous avez fait honneur à Vienne comme siège des Nations unies, et vous avez surtout rapproché nos deux pays. La visite significative du président Abdelaziz Bouteflika en 2003 en Autriche a eu lieu pendant votre mandat à Vienne ».