Le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, a exhorté, jeudi, les huit pays qui n'ont pas encore signé et ratifié le Traité d'interdiction complète des essais nucléaires (TICE) de le faire, affirmant que la fin des essais nucléaires serait propice à la sécurité et à la paix dans le monde. Le chef de l'ONU a réitéré son appel à l'Assemblée générale de l'Onu à l'occasion de la Journée internationale contre les essais nucléaires dont l'objectif est de rappeler l'importance d'abolir les armes nucléaires et d'arriver à l'objectif d'un monde sans armes nucléaires. En attendant l'entrée en vigueur de ce traité, il a demandé à tous les Etats de respecter le moratoire existant. Le traité a pour objectif d'établir une interdiction permanente et vérifiable de l'ensemble des essais d'explosion nucléaires et qui, à ce jour, a été signé par 183 Etats et ratifié par 157. Pour entrer en vigueur, le traité, qui a été ouvert à la signature le 24 septembre 1996, doit être aussi ratifié par huit (8) Etats de l'annexe 2 du TICE: Etats-Unis, Israël, Iran, la Chine, République populaire démocratique de Corée, Egypte, Inde et le Pakistan. "Aujourd'hui, la communauté internationale commémore plus de 50 années d'efforts internationaux contre les explosions nucléaires expérimentales, dont le TICE représente le point d'orgue", a déclaré pour sa part le président de l'Assemblée générale, Nasser Abdelaziz Al-Nasser. Devant les conséquences horribles des 2.000 essais nucléaires effectués depuis 1945, le secrétaire général s'est dit prêt à se rendre dans les huit pays concernés pour dissiper leurs doutes sur la pertinence des instruments de surveillance de ce Traité. Les délégations présentes à l'Assemblée générale ont profité du débat pour parler du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) et se féliciter de son caractère "quasi universel", selon les mots du représentant sud-africain. Des appels ont également été lancés en faveur de la création d'une zone exempte d'armes nucléaires au Moyen-Orient, une réunion devant être convoquée à la fin de cette année. "Nous sommes dans une situation paradoxale où la menace nucléaire a diminué alors que celle d'une attaque nucléaire a augmenté", a prévenu le représentant des Pays-Bas dont le pays va accueillir en 2014 le Sommet sur la sécurité nucléaire. ‘‘L'élimination des armes nucléaires ne sera possible qu'au terme d'une démarche intégrée, globale et progressive s'appuyant sur le principe d'une sécurité pour tous'', a dit le représentant de la Russie. Selon lui, la priorité en matière de non-prolifération est la création d'une zone exempte d'armes nucléaires au Moyen-Orient. Ses homologues de l'Egypte et de la Turquie ont dit attendre beaucoup de la réunion prévue à la fin de cette année. D'ici là, les représentants de l'Iran et de la Syrie ont profité du débat pour exhorter Israël, seul Etat du Moyen-Orient non partie au TNP, à démanteler ses installations nucléaires et les placer sous surveillance de l'AIEA. Si le premier a jugé ironique que le seul pays à avoir utilisé l'arme nucléaire et continué de consacrer des milliards de dollars à l'amélioration de ses armes nucléaires, se permette de faire des allégations sur la nature du programme nucléaire ‘‘civil et pacifique'' de l'Iran, le second a rappelé le rôle des Etats-Unis dans la militarisation nucléaire d'Israël. Le représentant de Belarus a dénoncé le fait que son pays appartient à la seule région du monde où l'idée de créer une zone exempte d'armes nucléaires n'a pu s'affirmer. Le représentant de l'Algérie a fait observer que les progrès dans la création de cette zone ne s'accompagnent pas forcément d'un réel désarmement. Il a exprimé toute la frustration des pays non dotés de l'arme nucléaire face à la difficulté de parvenir à des garanties de sécurité négative. Son homologue du Japon a fait porter aux Etats-Unis la responsabilité de l'échec de la Conférence du désarmement et s'est aussi interrogé sur les perspectives d'un futur traité d'interdiction de la production des matières fissiles. Le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, a exhorté, jeudi, les huit pays qui n'ont pas encore signé et ratifié le Traité d'interdiction complète des essais nucléaires (TICE) de le faire, affirmant que la fin des essais nucléaires serait propice à la sécurité et à la paix dans le monde. Le chef de l'ONU a réitéré son appel à l'Assemblée générale de l'Onu à l'occasion de la Journée internationale contre les essais nucléaires dont l'objectif est de rappeler l'importance d'abolir les armes nucléaires et d'arriver à l'objectif d'un monde sans armes nucléaires. En attendant l'entrée en vigueur de ce traité, il a demandé à tous les Etats de respecter le moratoire existant. Le traité a pour objectif d'établir une interdiction permanente et vérifiable de l'ensemble des essais d'explosion nucléaires et qui, à ce jour, a été signé par 183 Etats et ratifié par 157. Pour entrer en vigueur, le traité, qui a été ouvert à la signature le 24 septembre 1996, doit être aussi ratifié par huit (8) Etats de l'annexe 2 du TICE: Etats-Unis, Israël, Iran, la Chine, République populaire démocratique de Corée, Egypte, Inde et le Pakistan. "Aujourd'hui, la communauté internationale commémore plus de 50 années d'efforts internationaux contre les explosions nucléaires expérimentales, dont le TICE représente le point d'orgue", a déclaré pour sa part le président de l'Assemblée générale, Nasser Abdelaziz Al-Nasser. Devant les conséquences horribles des 2.000 essais nucléaires effectués depuis 1945, le secrétaire général s'est dit prêt à se rendre dans les huit pays concernés pour dissiper leurs doutes sur la pertinence des instruments de surveillance de ce Traité. Les délégations présentes à l'Assemblée générale ont profité du débat pour parler du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) et se féliciter de son caractère "quasi universel", selon les mots du représentant sud-africain. Des appels ont également été lancés en faveur de la création d'une zone exempte d'armes nucléaires au Moyen-Orient, une réunion devant être convoquée à la fin de cette année. "Nous sommes dans une situation paradoxale où la menace nucléaire a diminué alors que celle d'une attaque nucléaire a augmenté", a prévenu le représentant des Pays-Bas dont le pays va accueillir en 2014 le Sommet sur la sécurité nucléaire. ‘‘L'élimination des armes nucléaires ne sera possible qu'au terme d'une démarche intégrée, globale et progressive s'appuyant sur le principe d'une sécurité pour tous'', a dit le représentant de la Russie. Selon lui, la priorité en matière de non-prolifération est la création d'une zone exempte d'armes nucléaires au Moyen-Orient. Ses homologues de l'Egypte et de la Turquie ont dit attendre beaucoup de la réunion prévue à la fin de cette année. D'ici là, les représentants de l'Iran et de la Syrie ont profité du débat pour exhorter Israël, seul Etat du Moyen-Orient non partie au TNP, à démanteler ses installations nucléaires et les placer sous surveillance de l'AIEA. Si le premier a jugé ironique que le seul pays à avoir utilisé l'arme nucléaire et continué de consacrer des milliards de dollars à l'amélioration de ses armes nucléaires, se permette de faire des allégations sur la nature du programme nucléaire ‘‘civil et pacifique'' de l'Iran, le second a rappelé le rôle des Etats-Unis dans la militarisation nucléaire d'Israël. Le représentant de Belarus a dénoncé le fait que son pays appartient à la seule région du monde où l'idée de créer une zone exempte d'armes nucléaires n'a pu s'affirmer. Le représentant de l'Algérie a fait observer que les progrès dans la création de cette zone ne s'accompagnent pas forcément d'un réel désarmement. Il a exprimé toute la frustration des pays non dotés de l'arme nucléaire face à la difficulté de parvenir à des garanties de sécurité négative. Son homologue du Japon a fait porter aux Etats-Unis la responsabilité de l'échec de la Conférence du désarmement et s'est aussi interrogé sur les perspectives d'un futur traité d'interdiction de la production des matières fissiles.