Le film, L'Innocence des Musulmans, de par sa nature est révoltant et inacceptable. Produit et réalisé par des personnages, tout aussi répugnants, il a indigné le monde musulman. Des manifestants de dix-huit pays ont déversé leur colère. A Benghazi, l'ambassadeur américain a été tué ainsi que trois de ses compatriotes. La Tunisie et l'Egypte, après avoir exprimé leur profonde désapprobation, mettent le paquet pour assurer la sécurité des représentations diplomatiques, en premier lieu celle des Américains. Ce film va maintenant apporter de l'eau aux moulins des extrémistes de tous bords. La secte Boko Haram, les Shebab, Al Qaïda, Aqmi avec la bénédiction de ce pervers Nakoula Basseley Nakoula, alias Sam Bassil, un prétendu Juif israélo-américain qui, en fait, n'est qu'un chrétien d'Egypte. Ce brûlot anti-Islam va réveiller les vieux démons de ceux qui prônent le djihad. La communauté planétaire a condamné vivement ce film, pour certains il s'agit du «pire film de l'histoire». Nul doute que des personnages radicaux liés à des mouvements d'extrême droite ont collaboré à ce film. Des « croisés qui veulent combattre l'invasion des musulmans ». Et l'Amérique se retrouve, malgré elle, confrontée et impuissante à un Moyen-Orient qui s'embrase par la faute d'un fanatique anti-Islam. On se retrouve devant l'ancien scénario grotesque de l'affaire des caricatures du prophète Mohamed (QSSL) qui avait, rappelons-le, soulevé l'ire du monde musulman. Emanant d'un groupe d'extrémistes d'Occident ces caricatures, de prime abord, étaient passées inaperçues puis des démagogues ont fait monter la mayonnaise et mobilisé des foules. De plus l'antiaméricanisme est partagé par une grande majorité du monde musulman. Ces incidents, qui sont intervenus un 11 septembre, vont permettre à la droite américaine radicale de prendre le dessus sur le débat et indexer Obama qui n'a pas su protéger ses alliés au Moyen-Orient. La droite américaine va exploiter ces évènements, ce qui peut coûter à Barak Obama sa réélection malgré son soutien aux révolutions arabes. Plus proche, ces violences vont faire tache d'huile et le feu de la contestation attisé par des réseaux djihadistes et salafistes pour commettre des actes terroristes en s'attaquant à des lieux symboliques du pouvoir. Reste l'attitude d'Obama qui risque de bien fermer la vanne financière et armement pour l'Egypte allié des Etats-Unis. Affaire à suivre. Le film, L'Innocence des Musulmans, de par sa nature est révoltant et inacceptable. Produit et réalisé par des personnages, tout aussi répugnants, il a indigné le monde musulman. Des manifestants de dix-huit pays ont déversé leur colère. A Benghazi, l'ambassadeur américain a été tué ainsi que trois de ses compatriotes. La Tunisie et l'Egypte, après avoir exprimé leur profonde désapprobation, mettent le paquet pour assurer la sécurité des représentations diplomatiques, en premier lieu celle des Américains. Ce film va maintenant apporter de l'eau aux moulins des extrémistes de tous bords. La secte Boko Haram, les Shebab, Al Qaïda, Aqmi avec la bénédiction de ce pervers Nakoula Basseley Nakoula, alias Sam Bassil, un prétendu Juif israélo-américain qui, en fait, n'est qu'un chrétien d'Egypte. Ce brûlot anti-Islam va réveiller les vieux démons de ceux qui prônent le djihad. La communauté planétaire a condamné vivement ce film, pour certains il s'agit du «pire film de l'histoire». Nul doute que des personnages radicaux liés à des mouvements d'extrême droite ont collaboré à ce film. Des « croisés qui veulent combattre l'invasion des musulmans ». Et l'Amérique se retrouve, malgré elle, confrontée et impuissante à un Moyen-Orient qui s'embrase par la faute d'un fanatique anti-Islam. On se retrouve devant l'ancien scénario grotesque de l'affaire des caricatures du prophète Mohamed (QSSL) qui avait, rappelons-le, soulevé l'ire du monde musulman. Emanant d'un groupe d'extrémistes d'Occident ces caricatures, de prime abord, étaient passées inaperçues puis des démagogues ont fait monter la mayonnaise et mobilisé des foules. De plus l'antiaméricanisme est partagé par une grande majorité du monde musulman. Ces incidents, qui sont intervenus un 11 septembre, vont permettre à la droite américaine radicale de prendre le dessus sur le débat et indexer Obama qui n'a pas su protéger ses alliés au Moyen-Orient. La droite américaine va exploiter ces évènements, ce qui peut coûter à Barak Obama sa réélection malgré son soutien aux révolutions arabes. Plus proche, ces violences vont faire tache d'huile et le feu de la contestation attisé par des réseaux djihadistes et salafistes pour commettre des actes terroristes en s'attaquant à des lieux symboliques du pouvoir. Reste l'attitude d'Obama qui risque de bien fermer la vanne financière et armement pour l'Egypte allié des Etats-Unis. Affaire à suivre.