Des agents fédéraux américains du service de l'application des peines ont interrogé, samedi dernier, un Californien soupçonné d'avoir des liens avec la production de la vidéo islamophobe qui a provoqué de violentes manifestations dans le monde arabo-musulman. Nakoula Basseley Nakoula, un chrétien copte de 55 ans, qui nie tout lien avec le film, a volontairement accepté d'être conduit dans les locaux du shérif du comté de Cerritos, dans la banlieue de Los Angeles, qu'il a quittés au bout d'une demi-heure. L'avocat de Nakoula n'a pu être contacté et un représentant du service d'application des peines n'a pas souhaité faire de commentaire. Les agents étaient venus le chercher à son domicile, d'où il est sorti le visage dissimulé par un foulard, un chapeau et des lunettes de soleil. Les autorités américaines n'enquêtent pas sur le film en lui-même, dont la production ne peut être considérée comme un crime aux Etats-Unis, où la liberté d'expression est fermement protégée. Les enquêteurs cherchent à déterminer si Nakoula, condamné en 2010 à 21 mois de prison et cinq années de mise à l'épreuve pour fraude bancaire, a violé les conditions de sa liberté conditionnelle. Il avait plaidé coupable d'avoir ouvert plusieurs comptes bancaires en utilisant des numéros de sécurité sociale ne correspondant pas aux noms mentionnés sur les formulaires de demande. Remis en liberté en juin 2011, Nakoula était interdit d'usage d'internet et d'utilisation de pseudonymes sans l'accord de son officier de probation. Le film a été réalisé durant l'été 2011. Selon un responsable à Washington, les agents fédéraux devaient tenter de déterminer si Nakoula a enfreint ces deux interdictions. De source proche du dossier, on indique que l'agent cherche à déterminer en particulier l'implication possible de Nakoula dans la diffusion du film sur le réseau YouTube, qui constituerait une violation de sa liberté conditionnelle et le reconduirait en prison. Un activiste copte résidant en Virginie, Morris Sadek, avait affirmé, dès mardi soir, avoir joué un rôle dans la promotion du film, dont treize minutes ont été diffusées sur internet. Sadek avait communiqué à Reuters un numéro de téléphone qui serait celui du réalisateur identifié comme Sam Bacile, un nom d'emprunt selon deux personnes liées à la production du film. Le numéro correspond à celui d'une personne partageant le domicile de Nakoula à Cerritos Des agents fédéraux américains du service de l'application des peines ont interrogé, samedi dernier, un Californien soupçonné d'avoir des liens avec la production de la vidéo islamophobe qui a provoqué de violentes manifestations dans le monde arabo-musulman. Nakoula Basseley Nakoula, un chrétien copte de 55 ans, qui nie tout lien avec le film, a volontairement accepté d'être conduit dans les locaux du shérif du comté de Cerritos, dans la banlieue de Los Angeles, qu'il a quittés au bout d'une demi-heure. L'avocat de Nakoula n'a pu être contacté et un représentant du service d'application des peines n'a pas souhaité faire de commentaire. Les agents étaient venus le chercher à son domicile, d'où il est sorti le visage dissimulé par un foulard, un chapeau et des lunettes de soleil. Les autorités américaines n'enquêtent pas sur le film en lui-même, dont la production ne peut être considérée comme un crime aux Etats-Unis, où la liberté d'expression est fermement protégée. Les enquêteurs cherchent à déterminer si Nakoula, condamné en 2010 à 21 mois de prison et cinq années de mise à l'épreuve pour fraude bancaire, a violé les conditions de sa liberté conditionnelle. Il avait plaidé coupable d'avoir ouvert plusieurs comptes bancaires en utilisant des numéros de sécurité sociale ne correspondant pas aux noms mentionnés sur les formulaires de demande. Remis en liberté en juin 2011, Nakoula était interdit d'usage d'internet et d'utilisation de pseudonymes sans l'accord de son officier de probation. Le film a été réalisé durant l'été 2011. Selon un responsable à Washington, les agents fédéraux devaient tenter de déterminer si Nakoula a enfreint ces deux interdictions. De source proche du dossier, on indique que l'agent cherche à déterminer en particulier l'implication possible de Nakoula dans la diffusion du film sur le réseau YouTube, qui constituerait une violation de sa liberté conditionnelle et le reconduirait en prison. Un activiste copte résidant en Virginie, Morris Sadek, avait affirmé, dès mardi soir, avoir joué un rôle dans la promotion du film, dont treize minutes ont été diffusées sur internet. Sadek avait communiqué à Reuters un numéro de téléphone qui serait celui du réalisateur identifié comme Sam Bacile, un nom d'emprunt selon deux personnes liées à la production du film. Le numéro correspond à celui d'une personne partageant le domicile de Nakoula à Cerritos