Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, a souligné hier, à Constantine, que la résorption du commerce informel n'est ni une opération "ponctuelle", ni un "coup de poing". Le ministre, qui présidait une réunion regroupant les walis de 15 wilayas de l'Est du pays, après avoir précisé que 70.613 intervenants au niveau du circuit du marché informel ont été recensés, a ajouté que les commerçants informels ont "réagi positivement" et que l'opération, pour laquelle le climat était "propice", se déroule sans incidents, d'autant, a-t-il indiqué, que les concernés savent qu'à court ou moyen terme "ils disposeront de moyens de remplacement pour poursuivre leurs activités". "Un choc psychologique" a été créé et une action dynamique est menée sur l'ensemble du territoire ", a encore affirmé M. Ould Kablia, soulignant les mesures déjà prises "concomitamment avec cette opération de résorption du commerce informel", pour la réorganisation des activités commerciales, à travers le réaménagement d'espaces existants ou nouveaux. Les activités commerciales seront exercées dans des "espaces autorisés" et tous ces commerçants informels recevront au titre d'une première phase, pour justement les sortir de ce circuit, des "autorisations pour la pratique d'une activité commerciale". Ces mêmes commerçants pourront, dans une seconde phase, lorsque leur activité aura été bien "rodée" et que le nouveau mécanisme aura été bien mis en place, disposer d'un registre de commerce. Le ministre a également ajouté que pour tout cela, il existe des marchés de proximité envisagés depuis de longue date et qui se réalisent dans tout le pays, ainsi que des locaux à usage commercial et professionnel réalisés dans le cadre de l'opération "100 locaux par commune". A propos de cette formule, il a indiqué que les locaux en cours de réalisation, au nombre de 13.571, seront, après leur achèvement, "exclusivement réservés au redéploiement des commerçants informels". Il a également fait savoir que les 7.997 locaux non encore lancés pour, notamment, des problèmes de foncier, seront "annulés". Le ministre a souligné dans ce sens que les crédits inscrits pour ces locaux "retourneront au budget du ministère de l'Intérieur pour être réaffectés à la réalisation de locaux mobiles à réaliser dans des espaces maîtrisés, même si c'est au centre des villes pour qu'ils ne perdent pas de leur caractère de commerce de proximité, à condition qu'ils ne gênent ni les commerçants, ni les résidents des cités d'habitation, ni encore la circulation automobile". Le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, est intervenu à son tour pour, notamment, rappeler les dispositions réglementaires régissant les marchés (de gros, de détail ou de proximité), avant que les walis ne prennent la parole pour évoquer la question du commerce informel dans leurs wilayas respectives, faisant notamment part de solutions préconisées localement pour mieux encadrer les activités commerciales. Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, a souligné hier, à Constantine, que la résorption du commerce informel n'est ni une opération "ponctuelle", ni un "coup de poing". Le ministre, qui présidait une réunion regroupant les walis de 15 wilayas de l'Est du pays, après avoir précisé que 70.613 intervenants au niveau du circuit du marché informel ont été recensés, a ajouté que les commerçants informels ont "réagi positivement" et que l'opération, pour laquelle le climat était "propice", se déroule sans incidents, d'autant, a-t-il indiqué, que les concernés savent qu'à court ou moyen terme "ils disposeront de moyens de remplacement pour poursuivre leurs activités". "Un choc psychologique" a été créé et une action dynamique est menée sur l'ensemble du territoire ", a encore affirmé M. Ould Kablia, soulignant les mesures déjà prises "concomitamment avec cette opération de résorption du commerce informel", pour la réorganisation des activités commerciales, à travers le réaménagement d'espaces existants ou nouveaux. Les activités commerciales seront exercées dans des "espaces autorisés" et tous ces commerçants informels recevront au titre d'une première phase, pour justement les sortir de ce circuit, des "autorisations pour la pratique d'une activité commerciale". Ces mêmes commerçants pourront, dans une seconde phase, lorsque leur activité aura été bien "rodée" et que le nouveau mécanisme aura été bien mis en place, disposer d'un registre de commerce. Le ministre a également ajouté que pour tout cela, il existe des marchés de proximité envisagés depuis de longue date et qui se réalisent dans tout le pays, ainsi que des locaux à usage commercial et professionnel réalisés dans le cadre de l'opération "100 locaux par commune". A propos de cette formule, il a indiqué que les locaux en cours de réalisation, au nombre de 13.571, seront, après leur achèvement, "exclusivement réservés au redéploiement des commerçants informels". Il a également fait savoir que les 7.997 locaux non encore lancés pour, notamment, des problèmes de foncier, seront "annulés". Le ministre a souligné dans ce sens que les crédits inscrits pour ces locaux "retourneront au budget du ministère de l'Intérieur pour être réaffectés à la réalisation de locaux mobiles à réaliser dans des espaces maîtrisés, même si c'est au centre des villes pour qu'ils ne perdent pas de leur caractère de commerce de proximité, à condition qu'ils ne gênent ni les commerçants, ni les résidents des cités d'habitation, ni encore la circulation automobile". Le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, est intervenu à son tour pour, notamment, rappeler les dispositions réglementaires régissant les marchés (de gros, de détail ou de proximité), avant que les walis ne prennent la parole pour évoquer la question du commerce informel dans leurs wilayas respectives, faisant notamment part de solutions préconisées localement pour mieux encadrer les activités commerciales.