La Turquie a riposté, samedi, pour la quatrième journée consécutive à des tirs d'obus de mortier en provenance de Syrie au lendemain de la mise en garde du Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, selon lequel son pays ne reculera devant aucune provocation. La Turquie a riposté, samedi, pour la quatrième journée consécutive à des tirs d'obus de mortier en provenance de Syrie au lendemain de la mise en garde du Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, selon lequel son pays ne reculera devant aucune provocation. Ces bombardements ont débuté mercredi en représailles à un tir de mortier des forces loyalistes syriennes qui a tué cinq civils turcs à Akçakale. Les forces syriennes de Bachar al Assad ont frappé samedi à deux reprises près de Guvecci, dans le district de Yayladagi, ont déclaré les services du gouverneur de la province de Hatay, précisant que ces tirs semblaient viser des positions rebelles à la frontière. Les forces turques ont répliqué par quatre salves au premier tir de mortier, puis par deux autres au second. Deux incidents similaires s'étaient produits vendredi dans la province de Hatay, durant le discours d'Erdogan. Cette série de frappes constitue la plus importante escalade à la frontière turco-syrienne depuis le début de la révolte contre le président syrien Bachar al Assad en mars 2011. Ankara adopte une attitude "dissuasive", a déclaré, samedi, le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, faisant référence à l'autorisation donnée par le Parlement à une action militaire en territoire syrien. "En donnant ce mandat, nous n'avons pas signé une déclaration de guerre, nous avons montré à l'administration syrienne notre force de dissuasion, faisant ainsi les mises en garde nécessaires pour éviter le déclenchement d'une guerre", a-t-il dit. "Désormais, s'il y a une attaque contre la Turquie, elle sera refoulée". Vendredi, le Premier ministre turc a assuré d'un ton belliqueux ne pas craindre un conflit. Déclarant que son pays ne voulait pas la guerre, Recep Tayyip Erdogan a mis en garde le gouvernement syrien : "Ceux qui tentent de tester la force de dissuasion de la Turquie (...) commettent une erreur fatale." Ankara dispose de moyens militaires bien supérieurs à ceux de Damas. Sur le plan diplomatique, les Nations unies ont condamné l'attaque originelle syrienne et demandé l'arrêt immédiat d'une telle violation du droit international. L'émissaire international pour la Syrie, Lakhdar Brahimi, doit se rendre à Ankara avant une visite du président russe Vladimir Poutine dans les dix jours, a, par ailleurs, déclaré le chef de la diplomatie turque. Moscou, allié de Damas, a dit avoir reçu l'assurance du régime syrien,qu'un tel incident ne se reproduirait pas, ce que le Premier ministre turc a refusé de considérer, disant que les frappes aériennes sur le sol turc étaient répétées. La Turquie a, de son côté, envoyé des troupes à Oncupinar, dans la province de Kilis, près de la frontière. Ankara, ancien allié du régime syrien, s'est retourné contre lui, appelant de ses vœux la démission du président Assad lorsque celui-ci a réprimé dans le sang une révolte populaire, portant à 30.000, selon les Nations unies, le nombre de morts victimes de ce conflit. Ces bombardements ont débuté mercredi en représailles à un tir de mortier des forces loyalistes syriennes qui a tué cinq civils turcs à Akçakale. Les forces syriennes de Bachar al Assad ont frappé samedi à deux reprises près de Guvecci, dans le district de Yayladagi, ont déclaré les services du gouverneur de la province de Hatay, précisant que ces tirs semblaient viser des positions rebelles à la frontière. Les forces turques ont répliqué par quatre salves au premier tir de mortier, puis par deux autres au second. Deux incidents similaires s'étaient produits vendredi dans la province de Hatay, durant le discours d'Erdogan. Cette série de frappes constitue la plus importante escalade à la frontière turco-syrienne depuis le début de la révolte contre le président syrien Bachar al Assad en mars 2011. Ankara adopte une attitude "dissuasive", a déclaré, samedi, le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, faisant référence à l'autorisation donnée par le Parlement à une action militaire en territoire syrien. "En donnant ce mandat, nous n'avons pas signé une déclaration de guerre, nous avons montré à l'administration syrienne notre force de dissuasion, faisant ainsi les mises en garde nécessaires pour éviter le déclenchement d'une guerre", a-t-il dit. "Désormais, s'il y a une attaque contre la Turquie, elle sera refoulée". Vendredi, le Premier ministre turc a assuré d'un ton belliqueux ne pas craindre un conflit. Déclarant que son pays ne voulait pas la guerre, Recep Tayyip Erdogan a mis en garde le gouvernement syrien : "Ceux qui tentent de tester la force de dissuasion de la Turquie (...) commettent une erreur fatale." Ankara dispose de moyens militaires bien supérieurs à ceux de Damas. Sur le plan diplomatique, les Nations unies ont condamné l'attaque originelle syrienne et demandé l'arrêt immédiat d'une telle violation du droit international. L'émissaire international pour la Syrie, Lakhdar Brahimi, doit se rendre à Ankara avant une visite du président russe Vladimir Poutine dans les dix jours, a, par ailleurs, déclaré le chef de la diplomatie turque. Moscou, allié de Damas, a dit avoir reçu l'assurance du régime syrien,qu'un tel incident ne se reproduirait pas, ce que le Premier ministre turc a refusé de considérer, disant que les frappes aériennes sur le sol turc étaient répétées. La Turquie a, de son côté, envoyé des troupes à Oncupinar, dans la province de Kilis, près de la frontière. Ankara, ancien allié du régime syrien, s'est retourné contre lui, appelant de ses vœux la démission du président Assad lorsque celui-ci a réprimé dans le sang une révolte populaire, portant à 30.000, selon les Nations unies, le nombre de morts victimes de ce conflit.