Si tout se monnaye, la raison au même titre que la notoriété ont un prix pour l'Algérie, qui en prêtant à la formation de Madame Lagarde se fait reconnaître et imposer au ballet des nations. Décryptage, c'est officiel l'Algérie prête au FMI ! Il s'agit de la somme de 5 MDS USD. Cette somme ajoutée à celle promise par les pays membres officiels du FMI formera un pécule de l'ordre de 461 milliards de dollars. Ces ressources auront pour vocation la prévention et la résolution des crises. Si tout se monnaye, la raison au même titre que la notoriété ont un prix pour l'Algérie, qui en prêtant à la formation de Madame Lagarde se fait reconnaître et imposer au ballet des nations. Décryptage, c'est officiel l'Algérie prête au FMI ! Il s'agit de la somme de 5 MDS USD. Cette somme ajoutée à celle promise par les pays membres officiels du FMI formera un pécule de l'ordre de 461 milliards de dollars. Ces ressources auront pour vocation la prévention et la résolution des crises. Elles répondront aux besoins des pays membres comme ceux de la zone euro enlisés dans la crise financière. Il faut savoir que la décision d'Alger sitôt prise a fait réagir la patronne du FMI, Christine Lagarde, qui est sortie de sa réserve pour saluer l'initiative d'Alger «... pour s'assurer que le FMI dispose de ressources suffisantes afin de lutter contre les crises et promouvoir la stabilité économique mondiale... soutenir l'effort de coopération en cours pour renforcer la stabilité économique et financière dans l'esprit du multilatéralisme » dixit Mme Lagarde. Pour rappel de mémoire pendant les années 80 et 90, Alger sous l'effet de la chute des prix du fioul et de son instabilité politique a dû passer par la case FMI. Les prêts contractés auprès de cette institution avait permis de tenir la route en dépit des circonstances de l'époque. Aujourd'hui le vent a tourné et les prix du fioul plafonnent. La conséquence directe pour Alger étant le renflouement de ses caisses et toujours fidèle à ces engagements elle a décidé de renvoyer l'ascenseur à son ancien créancier. Si cette décision a été annoncée par le premier argentier du pays elle mijotait et faisait son petit bonhomme de chemin depuis un petit moment. En avril dernier à la réunion de printemps des institutions de Breton Woods le premier argentier du pays en avait parlé. Prudent Djoudi avait préféré laisser décanter la proposition du FMI avant de donner le feu vert de son département. En tout et pour tout cela a pris une saison de réflexion. Qu'est-ce qui a changé depuis ? Et quelle contrepartie pour Alger ? Rappelons-nous qu'en avril dernier, M. Djoudi, aussi tempéré qu'il a toujours été, avait avancé la carte dubitative. Il avait demandé un temps de « réflexion » pour mieux cerner la volonté de la formation de madame Lagarde. En plus simple Djoudi voulait connaitre la nature du « deal » entre Alger et New York . S'agissait-il d'emprunt ou de placement ? Il faut reconnaître qu'au moment des faits rien ne filtrait. D'autant qu'il s'agit de la plus haute institution financière en mal de gestion depuis 2006 avec les gestions des questions internationales, puis l'éclatement de la bulle financière dont l'épilogue tarde toujours à arriver. Ceci étant et au regard du déroulement des événements l'on serait tenter de parier sa dernière chemise sur les limites du keynésianisme face à cette crise et donc du ressort du FMI et de la Banque mondiale. Partant de ces supputations et ou suppositions il en résulte un scepticisme à l'endroit de cette institution dans sa configuration classique. Décodage Le FMI sous le prisme du G8 et la solidité des socles sur lesquels il s'appuie, pour ne pas citer nommément la Fed et la BCE, a actuellement les poches légères et aurait de fait tendance à jouer l'Arlésienne face aux questions de fond et fonds. Sa mission ce verrait réduite à un rôle éducatif en matière gestionnaire. Elargi au G20 il retrouve son pesant d'or et donc les moyens de sa politique budgétaire. Sinon comment expliquer son droit de regard sur les politiques monétaires mondiales actuelles à l'instar de l'Algérie. De la sorte si Alger prête c'est pour mieux gagner. Décryptage, en prêtant au FMI Alger force la main à cette institution à l'intégrer officiellement. Pour le côté officieux c'est chose faite en adoptant en décembre 2010 la réforme contestée du FMI sur les quotes parts. Laquelle décision a été émise pour doubler les quotes parts et remettre à « flot » les caisses du Fonds en contre-partie d'une reconstitution de son conseil d'administration. Celui-ci devait être élargi au pays émergents et en développement, c'est-à-dire au G24 dont l'Algérie est membre. L'idée en a fait rêver plus d'un. Elle devait être efficiente dès janvier prochain. Elle a été arrêtée dans son élan par les Etats-Unis. Aujourd'hui face à sa décision de prêter au FMI elle tourne une page de son histoire. Elle passe de statut d'emprunteur à celui de... créancier au FMI. Que de chemin fait depuis les années 90 dictées par les fameux rééchelonnement de la dette contractée auprès de la formation de Mme Lagarde. Alger à la fois débonnaire et tactique prête pour mieux gagner La raison du prêt Pour l'Algérie ce prêt a une double vocation, en l'occurrence stratégique et opérationnelle. S'agissant du volet stratégique il met en évidence en amont, le bon flair d'Alger d'avoir payé, rubis sur l'ongle, sa dette extérieure par anticipation, maintenu la non convertibilité de sa monnaie et s'être tenue loin des standards du commerce international ,à l'instar du boursicotage et par ricochet de n'avoir pas dilué ses finances dans l'économie virtuelle, c'est-à-dire des placements bancaires internationaux. Une décision décriée par la scène politique d'alors qui signait la ringardise de la manœuvre. Qu'en est-il aujourd'hui ? Les reconnaissances et les coups de chapeaux sont unanimes même pour les plus récalcitrants ! En aval la manœuvre du département Djoudi offre à son pays toute la latitude d'avoir pignon sur la stratégie du FMI via son droit au vote. D'autant que cet investissement auprès du FMI est un placement de la rente pétrolière, laquelle est limitée dans le temps et sur quoi repose l'économie nationale. D'où les commentaires de Djoudi ces derniers jours. A savoir que l'initiative d'Alger « ouvre des perspectives pour un début de relations institutionnelles solides entre le FMI et l'Algérie ». Avec comme impératif « ...une position conforme à son poids économique et à sa puissance financière », Pour ce qui est de la vocation opérationnelle de ce prêt, faut-il rappeler qu'il en a été question, du moins, du côté du FMI dès avril dernier. La demande du FMI a mûri à Alger ; il fallait s'assurer de la sécurité de ces emprunts et de leurs rendements. Aujourd'hui l'on sait qu'il s'agira d'un prêt de 5MDS USD sous forme d'achat de titres libellés en droits de tirage spéciaux (DTS). Décodage, avec ce prêt Alger effectue un placement en dollars américains, en livres sterling, en euros et en yens, puisque le prêt se fait avec taux d'intérêt évalué en DTS. Autant dire que ce placement est sûr, en dépit des incertitudes de la crise. Ajoutés à cela les engagements d'Alger ouvrent une opportunité de capitalisation des finances nationales. Il s'agit bel et bien d'une diversification de placement de fonds souverain dont les risques de placement sont, comme l'a déjà mentionné Djoudi, égaux ou équivalents aux risques souverains. Cette option a l'avantage, en plus de fructifier ces placements de redorer le blason non seulement de l'économie mais aussi sa réputation. Alger devient ainsi une destination économique fiable et donc une opportunité aux IVD pour peu que les lourdeurs administratives soient levées. Autres fait important pour Alger c'est sa contribution pour aider les pays endettés pour préserver les indices macroéconomiques mondiaux à forte influence sur ceux du pays ainsi que la santé économique de nos partenaires commerciaux étrangers. Alger prête pour mieux gagner 6 mois après ses premières prévisions le FMI revoit sa copie. A Tokyo le Fonds a présenté un rapport économique mondial en contradiction avec celui d'avril dernier. En cause l'embourbement de la crise mondiale. Il en résulte une baisse de la croissance mondiale de l'ordre de à 3,3% pour cette année. Pessimiste le FMI envisage la même tendance pour 2013 avec une décroissance à hauteur de 3,6%. Par groupes économiques décroissants le Fonds prévoit un recul de croissance de -0 ,9% par rapport à l'année dernière(6 ,2%) pour les pays émergents et en voie de développement. Même tendance du côté des pays développés où la décroissance est prévue de l'ordre de -0, 3% (la croissance était de 1,6% en 2011 contre 3% en 2010). La décroissance dans ces pays est expliquée par le Fonds par le coup de cran apporté aux dépenses publiques. Il s'ensuit un ralentissement du flux d'échanges commerciaux mondiaux de -2,6%. S'agissant de l'Algérie, étant classée dans la catégorie des pays en voie de développement, elle était donnée en avril dernier par Le FMI partante avec une croissance de 3,1%pour 2012. A Tokyo elle a été revue à la baisse de 0.5%. Du côté d'Alger la loi de finances complémentaire 2012 table sur une croissance de l'ordre de 4,7% contre plus de 5% pour 2013. S'agissant de l'inflation la loi de finances complémentaire 2012 indique que l'inflation est maintenue à hauteur de 4%. Pour sa part le FMI la situe à hauteur de 8.4% pour la même année. L'année d'après, selon les prévisions de la formation de Mme Lagarde, les choses devraient se tasser et les indicateurs repartir au vert. L'Algérie marquera une croissance de l'ordre de 3%, alors que le projet de loi de finances 2013 la situe à 5%. L'autre indicateur révélateur de la santé économique du pays est l'inflation. Sur le sujet la loi de finance complémentaire 2012 l'évalue à 4%. Le Fonds l'estime à 8,4% ; pour l'année d'après toujours en désaccord avec les chiffres d'Alger le FMI table sur un taux d'inflation de 5%. L'autre point sur lequel s'est intéressé le FMI est le chômage. Il ne fait aucun doute pour le fonds qu'il st en train de se résorber ; apprécié à 10% en 2011, il diminuera à 9,7% en 2012 puis à 9,3% en 2013. Concernant la balance des comptes courants, optimiste pour l'encours 2012, le FMI l'estime à 6,2% du Produit intérieur brut (PIB) contre 6,1% en 2013. Pour le FMI l'Algérie est un créancier net, c'est-à-dire que ses réserves de change et autres actifs financiers extérieurs sont nettement supérieurs à sa dette. Toujours investi dans la santé économique de l'Algérie en tant que pays importateur de pétrole de la région Mena, le FMI évalue les besoins bruts en financements extérieurs et budgétaires compris entre 90 et 100 MDS USD. En outre, le FMI indique que la balance des comptes courants du pays restera positive en représentant 6,2% du PIB en 2012 et 6,1% en 2013, mais baissera à 3,5% du PIB en 2017 (contre 10% en 2011). Sur le volet des liquidités financières, le fonds table sur un volume des réserves de change pour 2012 à 205,2 MDS USD. Son PIB nominal est quantifié à 206,5 milliards de dollars en 2012 et à 213,1 milliards de dollars en 2013 (contre 190,7 milliards de dollars en 2011). il évalue son matelas financier (en devises) à 224,1 MDS USD en 2013 (contre 183,1 MDS USD en 2011) et des réserves de changes pour 2012 (hors fonds de souveraineté) à 205,2 MDS USD. Ces valeurs font de la place d'Alger le deuxième plus grand détenteur de réserves de changes après l'Arabie saoudite (683,5 MDS USD)et avant l'Iran (113,1 MDS USD). Optimiste le FMI parie un bis répétita pour 2013. Ces données, à quelques incertitudes près, ouvrent des portes à Alger et conforte sa voix économique et par conséquence politique tout aussi bien en Afrique que dans la région Mena par ces temps de changements politiques. Ce n'est pas un hasard si le ministre des finances a précisé le poids d'Alger auprès de la Banque africaine, en tant que troisième souscripteur. Et de la Banque islamique ou « ...Nous sommes un gros souscripteur et administrateur pour un groupe de pays avec un phénomène de rotation ». Le siège au sein de l'administration du Fonds monétaire international peut donc attendre. De plus d'autres impératifs attendent d'être réglés. Comme le remarque Abdelhak Lamiri. En tant que chevronné du secteur il ne fait aucun doute pour lui que l'urgence est au règlements définitifs des entraves au développement économique national dont les principaux maux sont la sous-qualification des ressources humaines, l'excès de bureaucratisation, le sous-management des entreprises et des institutions et beaucoup de restrictions aux libertés d'entreprendre par une administration étouffante . Elles répondront aux besoins des pays membres comme ceux de la zone euro enlisés dans la crise financière. Il faut savoir que la décision d'Alger sitôt prise a fait réagir la patronne du FMI, Christine Lagarde, qui est sortie de sa réserve pour saluer l'initiative d'Alger «... pour s'assurer que le FMI dispose de ressources suffisantes afin de lutter contre les crises et promouvoir la stabilité économique mondiale... soutenir l'effort de coopération en cours pour renforcer la stabilité économique et financière dans l'esprit du multilatéralisme » dixit Mme Lagarde. Pour rappel de mémoire pendant les années 80 et 90, Alger sous l'effet de la chute des prix du fioul et de son instabilité politique a dû passer par la case FMI. Les prêts contractés auprès de cette institution avait permis de tenir la route en dépit des circonstances de l'époque. Aujourd'hui le vent a tourné et les prix du fioul plafonnent. La conséquence directe pour Alger étant le renflouement de ses caisses et toujours fidèle à ces engagements elle a décidé de renvoyer l'ascenseur à son ancien créancier. Si cette décision a été annoncée par le premier argentier du pays elle mijotait et faisait son petit bonhomme de chemin depuis un petit moment. En avril dernier à la réunion de printemps des institutions de Breton Woods le premier argentier du pays en avait parlé. Prudent Djoudi avait préféré laisser décanter la proposition du FMI avant de donner le feu vert de son département. En tout et pour tout cela a pris une saison de réflexion. Qu'est-ce qui a changé depuis ? Et quelle contrepartie pour Alger ? Rappelons-nous qu'en avril dernier, M. Djoudi, aussi tempéré qu'il a toujours été, avait avancé la carte dubitative. Il avait demandé un temps de « réflexion » pour mieux cerner la volonté de la formation de madame Lagarde. En plus simple Djoudi voulait connaitre la nature du « deal » entre Alger et New York . S'agissait-il d'emprunt ou de placement ? Il faut reconnaître qu'au moment des faits rien ne filtrait. D'autant qu'il s'agit de la plus haute institution financière en mal de gestion depuis 2006 avec les gestions des questions internationales, puis l'éclatement de la bulle financière dont l'épilogue tarde toujours à arriver. Ceci étant et au regard du déroulement des événements l'on serait tenter de parier sa dernière chemise sur les limites du keynésianisme face à cette crise et donc du ressort du FMI et de la Banque mondiale. Partant de ces supputations et ou suppositions il en résulte un scepticisme à l'endroit de cette institution dans sa configuration classique. Décodage Le FMI sous le prisme du G8 et la solidité des socles sur lesquels il s'appuie, pour ne pas citer nommément la Fed et la BCE, a actuellement les poches légères et aurait de fait tendance à jouer l'Arlésienne face aux questions de fond et fonds. Sa mission ce verrait réduite à un rôle éducatif en matière gestionnaire. Elargi au G20 il retrouve son pesant d'or et donc les moyens de sa politique budgétaire. Sinon comment expliquer son droit de regard sur les politiques monétaires mondiales actuelles à l'instar de l'Algérie. De la sorte si Alger prête c'est pour mieux gagner. Décryptage, en prêtant au FMI Alger force la main à cette institution à l'intégrer officiellement. Pour le côté officieux c'est chose faite en adoptant en décembre 2010 la réforme contestée du FMI sur les quotes parts. Laquelle décision a été émise pour doubler les quotes parts et remettre à « flot » les caisses du Fonds en contre-partie d'une reconstitution de son conseil d'administration. Celui-ci devait être élargi au pays émergents et en développement, c'est-à-dire au G24 dont l'Algérie est membre. L'idée en a fait rêver plus d'un. Elle devait être efficiente dès janvier prochain. Elle a été arrêtée dans son élan par les Etats-Unis. Aujourd'hui face à sa décision de prêter au FMI elle tourne une page de son histoire. Elle passe de statut d'emprunteur à celui de... créancier au FMI. Que de chemin fait depuis les années 90 dictées par les fameux rééchelonnement de la dette contractée auprès de la formation de Mme Lagarde. Alger à la fois débonnaire et tactique prête pour mieux gagner La raison du prêt Pour l'Algérie ce prêt a une double vocation, en l'occurrence stratégique et opérationnelle. S'agissant du volet stratégique il met en évidence en amont, le bon flair d'Alger d'avoir payé, rubis sur l'ongle, sa dette extérieure par anticipation, maintenu la non convertibilité de sa monnaie et s'être tenue loin des standards du commerce international ,à l'instar du boursicotage et par ricochet de n'avoir pas dilué ses finances dans l'économie virtuelle, c'est-à-dire des placements bancaires internationaux. Une décision décriée par la scène politique d'alors qui signait la ringardise de la manœuvre. Qu'en est-il aujourd'hui ? Les reconnaissances et les coups de chapeaux sont unanimes même pour les plus récalcitrants ! En aval la manœuvre du département Djoudi offre à son pays toute la latitude d'avoir pignon sur la stratégie du FMI via son droit au vote. D'autant que cet investissement auprès du FMI est un placement de la rente pétrolière, laquelle est limitée dans le temps et sur quoi repose l'économie nationale. D'où les commentaires de Djoudi ces derniers jours. A savoir que l'initiative d'Alger « ouvre des perspectives pour un début de relations institutionnelles solides entre le FMI et l'Algérie ». Avec comme impératif « ...une position conforme à son poids économique et à sa puissance financière », Pour ce qui est de la vocation opérationnelle de ce prêt, faut-il rappeler qu'il en a été question, du moins, du côté du FMI dès avril dernier. La demande du FMI a mûri à Alger ; il fallait s'assurer de la sécurité de ces emprunts et de leurs rendements. Aujourd'hui l'on sait qu'il s'agira d'un prêt de 5MDS USD sous forme d'achat de titres libellés en droits de tirage spéciaux (DTS). Décodage, avec ce prêt Alger effectue un placement en dollars américains, en livres sterling, en euros et en yens, puisque le prêt se fait avec taux d'intérêt évalué en DTS. Autant dire que ce placement est sûr, en dépit des incertitudes de la crise. Ajoutés à cela les engagements d'Alger ouvrent une opportunité de capitalisation des finances nationales. Il s'agit bel et bien d'une diversification de placement de fonds souverain dont les risques de placement sont, comme l'a déjà mentionné Djoudi, égaux ou équivalents aux risques souverains. Cette option a l'avantage, en plus de fructifier ces placements de redorer le blason non seulement de l'économie mais aussi sa réputation. Alger devient ainsi une destination économique fiable et donc une opportunité aux IVD pour peu que les lourdeurs administratives soient levées. Autres fait important pour Alger c'est sa contribution pour aider les pays endettés pour préserver les indices macroéconomiques mondiaux à forte influence sur ceux du pays ainsi que la santé économique de nos partenaires commerciaux étrangers. Alger prête pour mieux gagner 6 mois après ses premières prévisions le FMI revoit sa copie. A Tokyo le Fonds a présenté un rapport économique mondial en contradiction avec celui d'avril dernier. En cause l'embourbement de la crise mondiale. Il en résulte une baisse de la croissance mondiale de l'ordre de à 3,3% pour cette année. Pessimiste le FMI envisage la même tendance pour 2013 avec une décroissance à hauteur de 3,6%. Par groupes économiques décroissants le Fonds prévoit un recul de croissance de -0 ,9% par rapport à l'année dernière(6 ,2%) pour les pays émergents et en voie de développement. Même tendance du côté des pays développés où la décroissance est prévue de l'ordre de -0, 3% (la croissance était de 1,6% en 2011 contre 3% en 2010). La décroissance dans ces pays est expliquée par le Fonds par le coup de cran apporté aux dépenses publiques. Il s'ensuit un ralentissement du flux d'échanges commerciaux mondiaux de -2,6%. S'agissant de l'Algérie, étant classée dans la catégorie des pays en voie de développement, elle était donnée en avril dernier par Le FMI partante avec une croissance de 3,1%pour 2012. A Tokyo elle a été revue à la baisse de 0.5%. Du côté d'Alger la loi de finances complémentaire 2012 table sur une croissance de l'ordre de 4,7% contre plus de 5% pour 2013. S'agissant de l'inflation la loi de finances complémentaire 2012 indique que l'inflation est maintenue à hauteur de 4%. Pour sa part le FMI la situe à hauteur de 8.4% pour la même année. L'année d'après, selon les prévisions de la formation de Mme Lagarde, les choses devraient se tasser et les indicateurs repartir au vert. L'Algérie marquera une croissance de l'ordre de 3%, alors que le projet de loi de finances 2013 la situe à 5%. L'autre indicateur révélateur de la santé économique du pays est l'inflation. Sur le sujet la loi de finance complémentaire 2012 l'évalue à 4%. Le Fonds l'estime à 8,4% ; pour l'année d'après toujours en désaccord avec les chiffres d'Alger le FMI table sur un taux d'inflation de 5%. L'autre point sur lequel s'est intéressé le FMI est le chômage. Il ne fait aucun doute pour le fonds qu'il st en train de se résorber ; apprécié à 10% en 2011, il diminuera à 9,7% en 2012 puis à 9,3% en 2013. Concernant la balance des comptes courants, optimiste pour l'encours 2012, le FMI l'estime à 6,2% du Produit intérieur brut (PIB) contre 6,1% en 2013. Pour le FMI l'Algérie est un créancier net, c'est-à-dire que ses réserves de change et autres actifs financiers extérieurs sont nettement supérieurs à sa dette. Toujours investi dans la santé économique de l'Algérie en tant que pays importateur de pétrole de la région Mena, le FMI évalue les besoins bruts en financements extérieurs et budgétaires compris entre 90 et 100 MDS USD. En outre, le FMI indique que la balance des comptes courants du pays restera positive en représentant 6,2% du PIB en 2012 et 6,1% en 2013, mais baissera à 3,5% du PIB en 2017 (contre 10% en 2011). Sur le volet des liquidités financières, le fonds table sur un volume des réserves de change pour 2012 à 205,2 MDS USD. Son PIB nominal est quantifié à 206,5 milliards de dollars en 2012 et à 213,1 milliards de dollars en 2013 (contre 190,7 milliards de dollars en 2011). il évalue son matelas financier (en devises) à 224,1 MDS USD en 2013 (contre 183,1 MDS USD en 2011) et des réserves de changes pour 2012 (hors fonds de souveraineté) à 205,2 MDS USD. Ces valeurs font de la place d'Alger le deuxième plus grand détenteur de réserves de changes après l'Arabie saoudite (683,5 MDS USD)et avant l'Iran (113,1 MDS USD). Optimiste le FMI parie un bis répétita pour 2013. Ces données, à quelques incertitudes près, ouvrent des portes à Alger et conforte sa voix économique et par conséquence politique tout aussi bien en Afrique que dans la région Mena par ces temps de changements politiques. Ce n'est pas un hasard si le ministre des finances a précisé le poids d'Alger auprès de la Banque africaine, en tant que troisième souscripteur. Et de la Banque islamique ou « ...Nous sommes un gros souscripteur et administrateur pour un groupe de pays avec un phénomène de rotation ». Le siège au sein de l'administration du Fonds monétaire international peut donc attendre. De plus d'autres impératifs attendent d'être réglés. Comme le remarque Abdelhak Lamiri. En tant que chevronné du secteur il ne fait aucun doute pour lui que l'urgence est au règlements définitifs des entraves au développement économique national dont les principaux maux sont la sous-qualification des ressources humaines, l'excès de bureaucratisation, le sous-management des entreprises et des institutions et beaucoup de restrictions aux libertés d'entreprendre par une administration étouffante .