La voie du dialogue, défendue ardemment par l'Algérie fait des avancées notables. Elle gagne du terrain de jour en jour. Ansar Dine et MNLA, qui négocient actuellement avec le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur pour l'Afrique de l'Ouest dans la crise malienne ont fait récemment une offre de dialogue à Bamako pour sortir de la crise. Hier, c'est au tour des autorités maliennes qui ont affirmées leur disponibilité à dialoguer Le Premier ministre malien Cheick Modibo Diarra a jugé, hier, à Ouagadougou, que le dialogue était « inévitable » avec Ansar Dine, l'un des groupes armés occupant le nord du Mali, et la rébellion touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA). « Le dialogue est inévitable, les gens qui composent le MNLA (Mouvement national de libération de l'Azawad) ou Ansar Dine sont nos compatriotes », a déclaré M. Diarra après un entretien avec le président burkinabè Blaise Compaoré. Les principaux protagonistes de la crise malienne sont d'accord pour s'asseoir autour d'une même table pour tenter de régler la crise avec des moyens pacifiques. Au même moment, l'Algérie par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci à réitérer son attachement au dialogue pour résoudre la crise au Mali. Dans une allocution prononcée, hier à Alger, à l'occasion de la célébration du 50ème anniversaire de l'adhésion de l'Algérie à l'Onu, le chef de la diplomatie algérienne a affirmé qu' « il n'est jamais trop tard » pour saisir les opportunités qu'offrent les moyens pacifiques dans le règlement de la crise au Mali. « Il n'est jamais trop tard pour saisir toutes les opportunités qu'offrent les moyens pacifiques pour restaurer la paix, la sécurité et l'intégrité territoriale du Mali ». Dans ce contexte, il a réaffirmé l'attachement « privilégié » de l'Algérie au dialogue. Il a ajouté qu'une lutte « implacable » doit être menée contre les groupes terroristes d'AQMI (Al Qaïda au Maghreb islamique) et du MUJAO (Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest). Cette lutte doit aller de paire, a-t-il dit, avec la relance des projets de développement dans le nord Mali. Depuis le 22 mars 2012 le Mali traverse une double crise. A Bamako les militaires ont renversé le Président Amadou Toumani Touré. Dans le nord du pays, les rebelles touaregs et des groupes islamistes ont pris les trois principales villes de la région, Kidal, Gao et Tombouctou. Depuis cette date, le mali vit une grave crise sécuritaire et institutionnelle. Les autorités de transition ont de la peine à faire entendre leurs voix. Des Concertations nationales du 26 au 28 novembre à Bamako Qui négociera avec le MNLA et Ançar Eddine ? Quelle structure mettre en place et quand le sera-t-elle. L'Union africaine (UA) s'est alarmée du retard pour mettre en place cet organe. Elle a jugé, tout récemment, «urgent» que les autorités maliennes de transition mettent en place une structure pour dialoguer avec les groupes armés du nord du Mali, a déclaré le Haut représentant de l'Union africaine pour le Mali et le Sahel, Pierre Buyoya. « Il est urgent d'avoir cette structure», a déclaré l'ex-président burundais Pierre Buyoya, à l'issue d'un entretien à Ouagadougou avec le président burkinabé Blaise Compaoré. Il semble que les autorités maliennes de transition ont pris les choses sérieusement. Les assises nationales sont pour bientôt. Les Concertations nationales au Mali se tiendront du 26 au 28 novembre prochain dans la capitale malienne Bamako, a indiqué samedi lors d'une conférence de presse le président de la commission nationale d'organisation desdites concertations, Pr. Oumar Kanouté. Il a par ailleurs indiqué qu'il importe de « mentionner que ces assises nationales n'ont d'autre objectif que de trouver des solutions aux crises sécuritaire et institutionnelle affectant le Mali, les présentations faites par la Commission nationale d'organisation suivant essentiellement à susciter le débat ». Celui-ci a précisé que « en tout état de cause, c'est aux Concertations nationales qu'il revient de faire des choix judicieux pour sortir le pays de cette situation de crise ». La journée d'hier a été plutôt calme dans le nord du Mali après les violents combats qui opposés le MNLA et le MUJOA. On ne signale pas nouveaux combats entre les touaregs du MNLA et les combattants islamiste du Mujao pour le contrôle des villes de Ménaka et de Gao. En attendant la tension reste vive dans tout le nord du Mali où la situation des populations civiles reste toujours préoccupante. La voie du dialogue, défendue ardemment par l'Algérie fait des avancées notables. Elle gagne du terrain de jour en jour. Ansar Dine et MNLA, qui négocient actuellement avec le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur pour l'Afrique de l'Ouest dans la crise malienne ont fait récemment une offre de dialogue à Bamako pour sortir de la crise. Hier, c'est au tour des autorités maliennes qui ont affirmées leur disponibilité à dialoguer Le Premier ministre malien Cheick Modibo Diarra a jugé, hier, à Ouagadougou, que le dialogue était « inévitable » avec Ansar Dine, l'un des groupes armés occupant le nord du Mali, et la rébellion touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA). « Le dialogue est inévitable, les gens qui composent le MNLA (Mouvement national de libération de l'Azawad) ou Ansar Dine sont nos compatriotes », a déclaré M. Diarra après un entretien avec le président burkinabè Blaise Compaoré. Les principaux protagonistes de la crise malienne sont d'accord pour s'asseoir autour d'une même table pour tenter de régler la crise avec des moyens pacifiques. Au même moment, l'Algérie par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci à réitérer son attachement au dialogue pour résoudre la crise au Mali. Dans une allocution prononcée, hier à Alger, à l'occasion de la célébration du 50ème anniversaire de l'adhésion de l'Algérie à l'Onu, le chef de la diplomatie algérienne a affirmé qu' « il n'est jamais trop tard » pour saisir les opportunités qu'offrent les moyens pacifiques dans le règlement de la crise au Mali. « Il n'est jamais trop tard pour saisir toutes les opportunités qu'offrent les moyens pacifiques pour restaurer la paix, la sécurité et l'intégrité territoriale du Mali ». Dans ce contexte, il a réaffirmé l'attachement « privilégié » de l'Algérie au dialogue. Il a ajouté qu'une lutte « implacable » doit être menée contre les groupes terroristes d'AQMI (Al Qaïda au Maghreb islamique) et du MUJAO (Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest). Cette lutte doit aller de paire, a-t-il dit, avec la relance des projets de développement dans le nord Mali. Depuis le 22 mars 2012 le Mali traverse une double crise. A Bamako les militaires ont renversé le Président Amadou Toumani Touré. Dans le nord du pays, les rebelles touaregs et des groupes islamistes ont pris les trois principales villes de la région, Kidal, Gao et Tombouctou. Depuis cette date, le mali vit une grave crise sécuritaire et institutionnelle. Les autorités de transition ont de la peine à faire entendre leurs voix. Des Concertations nationales du 26 au 28 novembre à Bamako Qui négociera avec le MNLA et Ançar Eddine ? Quelle structure mettre en place et quand le sera-t-elle. L'Union africaine (UA) s'est alarmée du retard pour mettre en place cet organe. Elle a jugé, tout récemment, «urgent» que les autorités maliennes de transition mettent en place une structure pour dialoguer avec les groupes armés du nord du Mali, a déclaré le Haut représentant de l'Union africaine pour le Mali et le Sahel, Pierre Buyoya. « Il est urgent d'avoir cette structure», a déclaré l'ex-président burundais Pierre Buyoya, à l'issue d'un entretien à Ouagadougou avec le président burkinabé Blaise Compaoré. Il semble que les autorités maliennes de transition ont pris les choses sérieusement. Les assises nationales sont pour bientôt. Les Concertations nationales au Mali se tiendront du 26 au 28 novembre prochain dans la capitale malienne Bamako, a indiqué samedi lors d'une conférence de presse le président de la commission nationale d'organisation desdites concertations, Pr. Oumar Kanouté. Il a par ailleurs indiqué qu'il importe de « mentionner que ces assises nationales n'ont d'autre objectif que de trouver des solutions aux crises sécuritaire et institutionnelle affectant le Mali, les présentations faites par la Commission nationale d'organisation suivant essentiellement à susciter le débat ». Celui-ci a précisé que « en tout état de cause, c'est aux Concertations nationales qu'il revient de faire des choix judicieux pour sortir le pays de cette situation de crise ». La journée d'hier a été plutôt calme dans le nord du Mali après les violents combats qui opposés le MNLA et le MUJOA. On ne signale pas nouveaux combats entre les touaregs du MNLA et les combattants islamiste du Mujao pour le contrôle des villes de Ménaka et de Gao. En attendant la tension reste vive dans tout le nord du Mali où la situation des populations civiles reste toujours préoccupante.