Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a annoncé dans une conférence de presse conjointe avec le ministre tunisien des Affaires étrangères, Rafik Abdessalem, la tenue, avant la fin de l'année, de rencontres bilatérales entre les responsables algériens et tunisiens des secteurs de la Défense et de l'Intérieur en vue de dégager de nouveaux mécanismes susceptibles de «sécuriser et de développer les frontières communes» entre les deux pays. Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a annoncé dans une conférence de presse conjointe avec le ministre tunisien des Affaires étrangères, Rafik Abdessalem, la tenue, avant la fin de l'année, de rencontres bilatérales entre les responsables algériens et tunisiens des secteurs de la Défense et de l'Intérieur en vue de dégager de nouveaux mécanismes susceptibles de «sécuriser et de développer les frontières communes» entre les deux pays. Selon le chef de la diplomatie algérienne, «il y a une volonté de la part des responsables des ministères de la Défense et de l'Intérieur des deux pays» pour relancer la coopération bilatérale. Il a ajouté que la visite du chef du gouvernement tunisien en Algérie a permis d'établir des contacts entre les responsables des deux secteurs ayant abouti à l'adoption de «mécanismes» de coopération. Plus explicite, Mourad Medelci a indiqué que "des visites de hauts responsables des deux secteurs, accompagnés des walis des régions frontalières sont prévues avant la fin de l'année en cours". Dans ce cadre, il est prévu que «de nouveaux mécanismes devraient être dégagés pour sécuriser et développer les frontières algéro-tunisiennes et renforcer les liens de fraternité entre les peuples des deux pays», a ajouté le chef de la diplomatie algérienne. De son côté, le ministre tunisien des Affaires étrangères,Rafik Abdessalem, a souligné que «l'Algérie et la Tunisie vont coopérer dans le domaine de la sécurité pour faire face à la situation au Mali, pays dont le Nord est occupé par des islamistes armés». L'Algérie et la Tunisie, a indiqué le chef de la diplomatie tunisienne «partagent la même vision concernant les risques sécuritaires, particulièrement en ce qui concerne la situation au Sahel et au Mali». Rafik Abdessalem s'est alarmé des évènements qui se déroulent au Mali et avoue que «ce qui se passe au Mali est inquiétant» et engendre des problèmes en Tunisie comme en Algérie. Pour faire face à cette situation, les deux pays sont convenus «de coopérer dans le domaine sécuritaire et en matière d'échange d'informations pour faire face aux dangers et aux groupes terroristes en particulier», a-t-il ajouté, relevant que "sans sécurité et sans stabilité il ne saurait y avoir de développement économique, social ni même de démocratie". Pour cela, a-t-il poursuivi, «nous insistons pour la coopération en faveur des intérêts de nos pays et de la stabilité». A ce propos, Mourad Medelci a indiqué que la sécurité et la stabilité figurent parmi les «priorités» au niveau maghrébin et dans la région du Sahel y compris le Mali , estimant qu'il est «impératif de hisser» la coopération bilatérale au plus haut niveau, notamment en matière de lutte contre le terrorisme et de sécurisation des frontières de tous les dangers (trafic d'armes, de drogue, de marchandises et d'argent). L'accord d'établissement de 1963 devrait être actualisé Algériens et Tunisiens se sont fixés également, l'amélioration de la situation de la communauté algérienne établie en Tunisie et des ressortissants tunisiens en Algérie, parmi les priorités. Dans ce cadre, Mourad Medelci a estimé que l'accord d'établissement signé en 1963 devrait être « actualisé », révélant qu' «une rencontre est prévue dans les semaines à venir pour parvenir à un projet qui pourrait faire l'objet de signature». Le ministre a fait état de progrès «enregistrés» dans ce dossier. Sur le plan de la coopération économique, le chef de la diplomatie algérienne a évoqué l'«importance du développement global qui prend en compte tous les fondements du développement qui consistent en les moyens matériels et humains», notamment le «secteur des hydrocarbures». Un secteur où les deux parties ont convenu de la nécessité d' «encourager l'exploration commune», outre «l'engagement d'actions communes pour la consolidation de la coopération dans le domaine des énergies renouvelables notamment solaire». Il existe, affirme, Mourad Medelci des «programmes communs destinés à concrétiser cette forte volonté qui anime les responsables des deux pays dans le domaine des hydrocarbures, de l'énergie et des mines». Cependant, note-t-il, la promotion de la coopération bilatérale «doit nécessairement passer par l'adaptation permanente et positive de l'infrastructure pour faciliter le travail des entrepreneurs des deux pays», assurant que la coopération algéro-tunisienne englobe également d'autres secteurs à l'instar de celui des technologies modernes. Le ministre a par ailleurs, exprimé, sa satisfaction pour «la convergence de vues des deux pays» sur la plupart des questions et crises arabes dont les questions palestinienne, syrienne et africaine. Selon le chef de la diplomatie algérienne, «il y a une volonté de la part des responsables des ministères de la Défense et de l'Intérieur des deux pays» pour relancer la coopération bilatérale. Il a ajouté que la visite du chef du gouvernement tunisien en Algérie a permis d'établir des contacts entre les responsables des deux secteurs ayant abouti à l'adoption de «mécanismes» de coopération. Plus explicite, Mourad Medelci a indiqué que "des visites de hauts responsables des deux secteurs, accompagnés des walis des régions frontalières sont prévues avant la fin de l'année en cours". Dans ce cadre, il est prévu que «de nouveaux mécanismes devraient être dégagés pour sécuriser et développer les frontières algéro-tunisiennes et renforcer les liens de fraternité entre les peuples des deux pays», a ajouté le chef de la diplomatie algérienne. De son côté, le ministre tunisien des Affaires étrangères,Rafik Abdessalem, a souligné que «l'Algérie et la Tunisie vont coopérer dans le domaine de la sécurité pour faire face à la situation au Mali, pays dont le Nord est occupé par des islamistes armés». L'Algérie et la Tunisie, a indiqué le chef de la diplomatie tunisienne «partagent la même vision concernant les risques sécuritaires, particulièrement en ce qui concerne la situation au Sahel et au Mali». Rafik Abdessalem s'est alarmé des évènements qui se déroulent au Mali et avoue que «ce qui se passe au Mali est inquiétant» et engendre des problèmes en Tunisie comme en Algérie. Pour faire face à cette situation, les deux pays sont convenus «de coopérer dans le domaine sécuritaire et en matière d'échange d'informations pour faire face aux dangers et aux groupes terroristes en particulier», a-t-il ajouté, relevant que "sans sécurité et sans stabilité il ne saurait y avoir de développement économique, social ni même de démocratie". Pour cela, a-t-il poursuivi, «nous insistons pour la coopération en faveur des intérêts de nos pays et de la stabilité». A ce propos, Mourad Medelci a indiqué que la sécurité et la stabilité figurent parmi les «priorités» au niveau maghrébin et dans la région du Sahel y compris le Mali , estimant qu'il est «impératif de hisser» la coopération bilatérale au plus haut niveau, notamment en matière de lutte contre le terrorisme et de sécurisation des frontières de tous les dangers (trafic d'armes, de drogue, de marchandises et d'argent). L'accord d'établissement de 1963 devrait être actualisé Algériens et Tunisiens se sont fixés également, l'amélioration de la situation de la communauté algérienne établie en Tunisie et des ressortissants tunisiens en Algérie, parmi les priorités. Dans ce cadre, Mourad Medelci a estimé que l'accord d'établissement signé en 1963 devrait être « actualisé », révélant qu' «une rencontre est prévue dans les semaines à venir pour parvenir à un projet qui pourrait faire l'objet de signature». Le ministre a fait état de progrès «enregistrés» dans ce dossier. Sur le plan de la coopération économique, le chef de la diplomatie algérienne a évoqué l'«importance du développement global qui prend en compte tous les fondements du développement qui consistent en les moyens matériels et humains», notamment le «secteur des hydrocarbures». Un secteur où les deux parties ont convenu de la nécessité d' «encourager l'exploration commune», outre «l'engagement d'actions communes pour la consolidation de la coopération dans le domaine des énergies renouvelables notamment solaire». Il existe, affirme, Mourad Medelci des «programmes communs destinés à concrétiser cette forte volonté qui anime les responsables des deux pays dans le domaine des hydrocarbures, de l'énergie et des mines». Cependant, note-t-il, la promotion de la coopération bilatérale «doit nécessairement passer par l'adaptation permanente et positive de l'infrastructure pour faciliter le travail des entrepreneurs des deux pays», assurant que la coopération algéro-tunisienne englobe également d'autres secteurs à l'instar de celui des technologies modernes. Le ministre a par ailleurs, exprimé, sa satisfaction pour «la convergence de vues des deux pays» sur la plupart des questions et crises arabes dont les questions palestinienne, syrienne et africaine.