«La solution politique négociée, seule à même de permettre d'aboutir à une solution viable et durable, doit impliquer le gouvernement central malien et la rébellion malienne qui s'identifie aujourd'hui dans les groupes constitués par le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) et Ansar Eddine», a affirmé, vendredi, Abdelkader Messahel, le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines. «La solution politique négociée, seule à même de permettre d'aboutir à une solution viable et durable, doit impliquer le gouvernement central malien et la rébellion malienne qui s'identifie aujourd'hui dans les groupes constitués par le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) et Ansar Eddine», a affirmé, vendredi, Abdelkader Messahel, le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines. Intervenant, à Rome lors de la réunion de concertation sur le Mali et sur la stratégie intégrée pour le Sahel, présidée par l'Envoyé spécial du Secrétaire général de l'Onu pour le Sahel, Romano Prodi, Abdelkader Messahel a souligné que «cette solution négociée, qui doit intervenir dans le respect strict de l'intégrité territoriale du pays, ne peut se concevoir sans son appropriation par les Maliens qui en assureront le leadership et une coordination étroite entre les différents intervenants que sont l'Union africaine, l'ONU, la Cedeao et les pays du Champ». Il a considéré que «le recours éventuel à l'action militaire que le Conseil de sécurité doit examiner à la lumière du rapport du Secrétaire général de l'Onu, doit cibler les groupes terroristes et ceux liés au trafic de drogue et au crime organisé qui constituent la véritable menace dans la région». Dans son intervention lors de cette rencontre, Abdelkader Messahel a également mis en exergue la problématique sécurité-développement au Sahel, rappelant dans ce contexte que "la conférence d'Alger de septembre 2011 avait esquissé les contours d'un partenariat entre les pays de la région et les partenaires extra régionaux pour initier des projets de développement économique dans la région et lutter contre le terrorisme et les groupes liés au crime organisé». Dans ce cadre, il a affirmé que «l'Algérie se reconnaît dans cette démarche et apportera sa contribution à son élaboration et à sa mise en œuvre». De son côté, Romano Prodi, l'Envoyé spécial du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahel, a souligné la nécessité d'un plan de développement cohérent dans la région du Sahel «afin de juguler l'insécurité», assurant que « les envoyés spéciaux pour le Mali et les médiateurs ont exprimé une convergence de points de vue et ont souligné la nécessité de travailler ensemble pour soutenir les pays du Sahel, dont notamment le Mali, dans leurs efforts de stabilisation de la région vers un développement à long terme». C'est aussi l'avis du directeur général de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), José Graziano da Silva, qui a affirmé que la relation entre l'insécurité alimentaire, la faim, les différends sur les ressources naturelles et les conflits était «particulièrement évidente dans le Sahel». Selon lui, « il y a un lien clair entre la faim et les conflits, et entre la sécurité alimentaire et la paix en Afrique », soutenant qu' «investir dans la sécurité alimentaire au Sahel est également un investissement pour un avenir pacifique et plus stable ». Par ailleurs, la Russie vient de faire entendre sa voix dans la crise malienne. Elle a salué le lancement de négociations préliminaires entre le gouvernement malien et les émissaires d'Ançar Eddine et du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA, rébellion touareg), en vue de régler le conflit dans le nord du pays sous contrôle de groupes armés depuis avril. Vendredi, le service de presse de la diplomatie russe dans un communiqué cité par Ria Novosti, indiquait que « Moscou salue la tentative d'entamer un large dialogue intermalien impliquant les représentants de diverses tribus et communautés habitant le nord du pays ainsi que la déclaration faite par les participants de la rencontre de Ouagadougou proclamant leur volonté de régler la crise par les voies politiques et de respecter l'intégrité territoriale du Mali». Il est à noter que plusieurs hauts responsables de l'Onu ont participé, vendredi, à la réunion de concertation sur le Mali et sur la stratégie intégrée pour le Sahel. Intervenant, à Rome lors de la réunion de concertation sur le Mali et sur la stratégie intégrée pour le Sahel, présidée par l'Envoyé spécial du Secrétaire général de l'Onu pour le Sahel, Romano Prodi, Abdelkader Messahel a souligné que «cette solution négociée, qui doit intervenir dans le respect strict de l'intégrité territoriale du pays, ne peut se concevoir sans son appropriation par les Maliens qui en assureront le leadership et une coordination étroite entre les différents intervenants que sont l'Union africaine, l'ONU, la Cedeao et les pays du Champ». Il a considéré que «le recours éventuel à l'action militaire que le Conseil de sécurité doit examiner à la lumière du rapport du Secrétaire général de l'Onu, doit cibler les groupes terroristes et ceux liés au trafic de drogue et au crime organisé qui constituent la véritable menace dans la région». Dans son intervention lors de cette rencontre, Abdelkader Messahel a également mis en exergue la problématique sécurité-développement au Sahel, rappelant dans ce contexte que "la conférence d'Alger de septembre 2011 avait esquissé les contours d'un partenariat entre les pays de la région et les partenaires extra régionaux pour initier des projets de développement économique dans la région et lutter contre le terrorisme et les groupes liés au crime organisé». Dans ce cadre, il a affirmé que «l'Algérie se reconnaît dans cette démarche et apportera sa contribution à son élaboration et à sa mise en œuvre». De son côté, Romano Prodi, l'Envoyé spécial du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahel, a souligné la nécessité d'un plan de développement cohérent dans la région du Sahel «afin de juguler l'insécurité», assurant que « les envoyés spéciaux pour le Mali et les médiateurs ont exprimé une convergence de points de vue et ont souligné la nécessité de travailler ensemble pour soutenir les pays du Sahel, dont notamment le Mali, dans leurs efforts de stabilisation de la région vers un développement à long terme». C'est aussi l'avis du directeur général de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), José Graziano da Silva, qui a affirmé que la relation entre l'insécurité alimentaire, la faim, les différends sur les ressources naturelles et les conflits était «particulièrement évidente dans le Sahel». Selon lui, « il y a un lien clair entre la faim et les conflits, et entre la sécurité alimentaire et la paix en Afrique », soutenant qu' «investir dans la sécurité alimentaire au Sahel est également un investissement pour un avenir pacifique et plus stable ». Par ailleurs, la Russie vient de faire entendre sa voix dans la crise malienne. Elle a salué le lancement de négociations préliminaires entre le gouvernement malien et les émissaires d'Ançar Eddine et du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA, rébellion touareg), en vue de régler le conflit dans le nord du pays sous contrôle de groupes armés depuis avril. Vendredi, le service de presse de la diplomatie russe dans un communiqué cité par Ria Novosti, indiquait que « Moscou salue la tentative d'entamer un large dialogue intermalien impliquant les représentants de diverses tribus et communautés habitant le nord du pays ainsi que la déclaration faite par les participants de la rencontre de Ouagadougou proclamant leur volonté de régler la crise par les voies politiques et de respecter l'intégrité territoriale du Mali». Il est à noter que plusieurs hauts responsables de l'Onu ont participé, vendredi, à la réunion de concertation sur le Mali et sur la stratégie intégrée pour le Sahel.