L'AADL (Agence nationale de l'amélioration et du développement du logement), l'organisme chargé par l'Etat algérien d'organiser l'offre en logements sous la forme de la location-vente destinée à la classe moyenne, a consacré, depuis le lancement des chantiers en 2001, la présence chinoise en Algérie. L'AADL (Agence nationale de l'amélioration et du développement du logement), l'organisme chargé par l'Etat algérien d'organiser l'offre en logements sous la forme de la location-vente destinée à la classe moyenne, a consacré, depuis le lancement des chantiers en 2001, la présence chinoise en Algérie. L'image des Chinois est souvent associée à la base vie du chantier du bâtiment du coin, et au dur labeur qu'ils y abattent pour ériger des bâtiments que les entreprises du cru sont incapables de réaliser. Les entreprises chinoises ont ramené de leur lointain pays leurs propres ouvriers qu'on voit de temps à autres, pendant les heures creuses, flâner par grappes dans les rues de nos villes. Petit à petit des contacts se sont noués entre la société algérienne et ces émigrés d'un autre genre. On enregistre même des mariages entre ressortissants des deux communautés. Des boutiques tenues par des Chinois apparaissent en même temps que les blagues. Les chats se seraient raréfiés parce que, dit-on, leur table ne peut s'en passer. Selon l'ambassadeur chinois à Alger, les entreprises chinoises employaient en 2010, 10.000 ressortissants chinois. En dehors du secteur du bâtiment, les Chinois font main basse, par le biais de grands groupes comme China StateConstruction&Engineering Corporation (CSCEC), ZCIGC, China State et BTP, sur les grands chantiers de construction (autoroute Est-Ouest, barrages). Par la force des choses, aujourd'hui cette communauté asiatique tient le peloton de tête des expatriés établis en Algérie et c'est encore une entreprise chinoise, la CSCEC, qui a décroché le contrat de construction de la mosquée d'Alger. Pour montrer l'intérêt que Pékin nourrit à l'égard du marché algérien, le gouvernement chinois a fait don à l'Algérie d'un opéra dont le coût est estimé à 30 millions d'euros. Pour autant même si la prépondérance chinoise n'est plus à démontrer au vu de ces nombreux signaux, il n'est pas sûr que cet ordre des choses se maintienne en l'état. Depuis quelque temps, et notamment depuis l'annonce par le gouvernement Sellal de la relance du programmé AADL, Alger n'a pas cessé de délivrer de multiples messages laissant entendre qu'il ne réserverait plus la place dorée aux Chinois. Deux raisons semblent mécontenter Alger : le retard dans la livraison et la qualité de la construction. En octobre dernier, recevant l'ambassadeur chinois en Algérie Liu Yuhe, le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, Abdelmadjid Tebboune, avait exhorté celui-ci à accélérer la cadence quant à la réalisation des projets de logement. Le communiqué sanctionnant la rencontre soulignait du reste « la nécessité de renforcer et mobiliser tous les moyens pour réaliser les différents programmes de logements en Algérie pour ne pas recourir aux sous-traitants ». Du reste, le marché algérien du bâtiment est convoité de plus en plus par les pays européens affectés par la crise et même par les Américains. Ces derniers sont pressentis pour les projets de logement dans les Hauts-Plateaux, en raison de la compétence qui leur est reconnue dans ce type de construction. Dans une interview parue dimanche dernier dans Liberté Tebboune confirmait avoir pris contact avec plusieurs opérateurs étranges dont des Espagnols, des Italiens et des Portugais. Le ministre y déplorait notamment « les retards qu'accusent nos programmes ». Selon Tebboune cité par la même source, les Portugais se sont vus confier la réalisation d'un programme minimum de 50.000 à 75.000 logements, tandis que les Italiens un minimum de 100.000 unités. La France aussi est intéressée par ce marché. La Tribune, quotidien économique français publiait en novembre dernier un article axé sur la marginalisation des Chinois par Alger. L'image des Chinois est souvent associée à la base vie du chantier du bâtiment du coin, et au dur labeur qu'ils y abattent pour ériger des bâtiments que les entreprises du cru sont incapables de réaliser. Les entreprises chinoises ont ramené de leur lointain pays leurs propres ouvriers qu'on voit de temps à autres, pendant les heures creuses, flâner par grappes dans les rues de nos villes. Petit à petit des contacts se sont noués entre la société algérienne et ces émigrés d'un autre genre. On enregistre même des mariages entre ressortissants des deux communautés. Des boutiques tenues par des Chinois apparaissent en même temps que les blagues. Les chats se seraient raréfiés parce que, dit-on, leur table ne peut s'en passer. Selon l'ambassadeur chinois à Alger, les entreprises chinoises employaient en 2010, 10.000 ressortissants chinois. En dehors du secteur du bâtiment, les Chinois font main basse, par le biais de grands groupes comme China StateConstruction&Engineering Corporation (CSCEC), ZCIGC, China State et BTP, sur les grands chantiers de construction (autoroute Est-Ouest, barrages). Par la force des choses, aujourd'hui cette communauté asiatique tient le peloton de tête des expatriés établis en Algérie et c'est encore une entreprise chinoise, la CSCEC, qui a décroché le contrat de construction de la mosquée d'Alger. Pour montrer l'intérêt que Pékin nourrit à l'égard du marché algérien, le gouvernement chinois a fait don à l'Algérie d'un opéra dont le coût est estimé à 30 millions d'euros. Pour autant même si la prépondérance chinoise n'est plus à démontrer au vu de ces nombreux signaux, il n'est pas sûr que cet ordre des choses se maintienne en l'état. Depuis quelque temps, et notamment depuis l'annonce par le gouvernement Sellal de la relance du programmé AADL, Alger n'a pas cessé de délivrer de multiples messages laissant entendre qu'il ne réserverait plus la place dorée aux Chinois. Deux raisons semblent mécontenter Alger : le retard dans la livraison et la qualité de la construction. En octobre dernier, recevant l'ambassadeur chinois en Algérie Liu Yuhe, le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, Abdelmadjid Tebboune, avait exhorté celui-ci à accélérer la cadence quant à la réalisation des projets de logement. Le communiqué sanctionnant la rencontre soulignait du reste « la nécessité de renforcer et mobiliser tous les moyens pour réaliser les différents programmes de logements en Algérie pour ne pas recourir aux sous-traitants ». Du reste, le marché algérien du bâtiment est convoité de plus en plus par les pays européens affectés par la crise et même par les Américains. Ces derniers sont pressentis pour les projets de logement dans les Hauts-Plateaux, en raison de la compétence qui leur est reconnue dans ce type de construction. Dans une interview parue dimanche dernier dans Liberté Tebboune confirmait avoir pris contact avec plusieurs opérateurs étranges dont des Espagnols, des Italiens et des Portugais. Le ministre y déplorait notamment « les retards qu'accusent nos programmes ». Selon Tebboune cité par la même source, les Portugais se sont vus confier la réalisation d'un programme minimum de 50.000 à 75.000 logements, tandis que les Italiens un minimum de 100.000 unités. La France aussi est intéressée par ce marché. La Tribune, quotidien économique français publiait en novembre dernier un article axé sur la marginalisation des Chinois par Alger.