Torture morale et physique, humiliation, séquestration et simulacres de procès sont le lot quotidien des citoyens sahraouis des territoires occupés, notamment ceux qui se retrouvent dans les geôles du Maroc, ont déploré de nombreux anciens détenus sahraouis et des observateurs étrangers, dans leurs témoignages recueillis par l'APS. Les yeux embués de larmes, la gorge nouée par l'émotion, et devant les cris de ses camarades scandant dans la salle "battons-nous jusqu'à l'indépendance", Aidani Ramdane, 38 ans, ancien détenu, a indiqué, dans son témoignage, que la situation dans les territoires occupés était catastrophique, à cause de la barbarie des soldats marocains qui font preuve "d'une haine et d'une violence inouïes à notre égard". Il intervenait aux travaux de la 3e conférence internationale d'Alger consacrée aux "Droits des peuples à la résistance : le cas du peuple sahraoui" ayant vu la participation de 562 personnes représentant 51 pays étrangers et 40 militants des territoires occupés du Sahara occidental. "Nous subissons l'exclusion, l'expulsion et nos militants pacifistes sont exposés à la sauvagerie et personne n'est épargné. L'armée marocaine ne fait pas dans la dentelle. Nous avons eu à subir des conditions des plus exécrables, y compris le viol", a-t-il dénoncé, soulignant les conditions inhumaines et dégradantes de leur détention. Il a réaffirmé la détermination et la volonté du peuple sahraoui à poursuivre son combat contre l'occupation marocaine "quel que soit le prix à payer", se disant "convaincu que l'indépendance est proche". De son côté, Ahmed Salem Hamida, 36 ans, également ancien détenu, a raconté le calvaire qu'il avait vécu dans les prisons marocaines, soulignant que s'il avait tenu et n'avait pas sombré dans la folie, c'était grâce à sa "foi en la justesse" de son combat pour l'indépendance de son pays. "J'ai été emmené en prison sans aucune forme de procès. j'étais torturé, humilié, avili, dégradé dans ma condition humaine. Nous n'avons jamais été traités comme des êtres humains jouissant de leurs libertés fondamentales. Nous avons subi un traitement des plus inhumains", a-t-il raconté. Pour lui, leur combat pour la liberté et surtout pour la dignité sera mené avec toujours plus de "courage, d'abnégation et de détermination. Rien ne saurait nous dissuader de renoncer à notre lutte pour le recouvrement de notre indépendance", a-t-il dit. Pour sa part, Oum Saâd Bourial, jeune militante sahraouie âgée de 24 ans et sœur d'un détenu sahraoui, a révélé que des femmes sahraouies "avaient subi et subissent les tortures et les viols des soldats marocains en toute impunité". "Les femmes sahraouies sont torturées, non seulement dans les prisons, mais également dans les rues, au vu et au su de tout le monde. Dans quel pays vivons-nous pour que nous subissions dans le silence ces choses abjectes que l'on croyait d'un autre âge", a-t-elle dénoncé. "Ces soldats de la honte, aux ordres d'un roi tyran n'ont-il pas une conscience et une âme pour qu'ils commettent de telles ignominies. Je crois qu'eux-mêmes ont des mères, des enfants et des épouses, aimeraient-ils qu'ils leur arrivent la même chose", s'est-elle indignée. L'Onu ne doit plus subir le chantage de la France Pour Ardesi Luciano, président de l'Association nationale italienne de solidarité avec le peuple sahraoui, ce peuple subit la torture, la séquestration malgré toutes les résolutions de l'Onu qui s'est prononcé à plusieurs reprises pour la tenue d'un référendum d'autodétermination. "Les détenus de Gdeim Ezik sont dans des conditions des plus dégradantes. Ils sont déférés devant une juridiction militaire et en plus on refuse que leur procès ait lieu", a dénoncé ce militant des droits de l'Homme. Il a indiqué que la position de l'Italie était celle de l'Onu, mais la France, en accordant "de façon inexplicable" son soutien permanent au Maroc, bloque l'aboutissement de ce dossier. "L'Onu ne doit plus subir le chantage de la France pour que nous puissions sortir de l'une des dernières humiliations de notre siècle", a-t-il dit. Pour Inès Miranda, représentante de l'Association internationale des juristes pour le Sahara occidental et avocate de la militante sahraoui Aminatou Haidar, qui a visité les territoires occupés à plusieurs reprises, dénoncent les violations des droits de l'Homme qui ne souffrent "d'aucun équivoque". "Les jeunes subissent des tortures, des violations et des attaques barbares de soldats à la solde du régime. La dernière illustration est le cas du camp de Gdeim Izik dont les détenus croupissent toujours dans les prisons, dans des conditions inhumaines", a-t-elle déploré. Le Sahara occidental est la dernière colonie en Afrique que le Maroc occupe depuis 1975. Torture morale et physique, humiliation, séquestration et simulacres de procès sont le lot quotidien des citoyens sahraouis des territoires occupés, notamment ceux qui se retrouvent dans les geôles du Maroc, ont déploré de nombreux anciens détenus sahraouis et des observateurs étrangers, dans leurs témoignages recueillis par l'APS. Les yeux embués de larmes, la gorge nouée par l'émotion, et devant les cris de ses camarades scandant dans la salle "battons-nous jusqu'à l'indépendance", Aidani Ramdane, 38 ans, ancien détenu, a indiqué, dans son témoignage, que la situation dans les territoires occupés était catastrophique, à cause de la barbarie des soldats marocains qui font preuve "d'une haine et d'une violence inouïes à notre égard". Il intervenait aux travaux de la 3e conférence internationale d'Alger consacrée aux "Droits des peuples à la résistance : le cas du peuple sahraoui" ayant vu la participation de 562 personnes représentant 51 pays étrangers et 40 militants des territoires occupés du Sahara occidental. "Nous subissons l'exclusion, l'expulsion et nos militants pacifistes sont exposés à la sauvagerie et personne n'est épargné. L'armée marocaine ne fait pas dans la dentelle. Nous avons eu à subir des conditions des plus exécrables, y compris le viol", a-t-il dénoncé, soulignant les conditions inhumaines et dégradantes de leur détention. Il a réaffirmé la détermination et la volonté du peuple sahraoui à poursuivre son combat contre l'occupation marocaine "quel que soit le prix à payer", se disant "convaincu que l'indépendance est proche". De son côté, Ahmed Salem Hamida, 36 ans, également ancien détenu, a raconté le calvaire qu'il avait vécu dans les prisons marocaines, soulignant que s'il avait tenu et n'avait pas sombré dans la folie, c'était grâce à sa "foi en la justesse" de son combat pour l'indépendance de son pays. "J'ai été emmené en prison sans aucune forme de procès. j'étais torturé, humilié, avili, dégradé dans ma condition humaine. Nous n'avons jamais été traités comme des êtres humains jouissant de leurs libertés fondamentales. Nous avons subi un traitement des plus inhumains", a-t-il raconté. Pour lui, leur combat pour la liberté et surtout pour la dignité sera mené avec toujours plus de "courage, d'abnégation et de détermination. Rien ne saurait nous dissuader de renoncer à notre lutte pour le recouvrement de notre indépendance", a-t-il dit. Pour sa part, Oum Saâd Bourial, jeune militante sahraouie âgée de 24 ans et sœur d'un détenu sahraoui, a révélé que des femmes sahraouies "avaient subi et subissent les tortures et les viols des soldats marocains en toute impunité". "Les femmes sahraouies sont torturées, non seulement dans les prisons, mais également dans les rues, au vu et au su de tout le monde. Dans quel pays vivons-nous pour que nous subissions dans le silence ces choses abjectes que l'on croyait d'un autre âge", a-t-elle dénoncé. "Ces soldats de la honte, aux ordres d'un roi tyran n'ont-il pas une conscience et une âme pour qu'ils commettent de telles ignominies. Je crois qu'eux-mêmes ont des mères, des enfants et des épouses, aimeraient-ils qu'ils leur arrivent la même chose", s'est-elle indignée. L'Onu ne doit plus subir le chantage de la France Pour Ardesi Luciano, président de l'Association nationale italienne de solidarité avec le peuple sahraoui, ce peuple subit la torture, la séquestration malgré toutes les résolutions de l'Onu qui s'est prononcé à plusieurs reprises pour la tenue d'un référendum d'autodétermination. "Les détenus de Gdeim Ezik sont dans des conditions des plus dégradantes. Ils sont déférés devant une juridiction militaire et en plus on refuse que leur procès ait lieu", a dénoncé ce militant des droits de l'Homme. Il a indiqué que la position de l'Italie était celle de l'Onu, mais la France, en accordant "de façon inexplicable" son soutien permanent au Maroc, bloque l'aboutissement de ce dossier. "L'Onu ne doit plus subir le chantage de la France pour que nous puissions sortir de l'une des dernières humiliations de notre siècle", a-t-il dit. Pour Inès Miranda, représentante de l'Association internationale des juristes pour le Sahara occidental et avocate de la militante sahraoui Aminatou Haidar, qui a visité les territoires occupés à plusieurs reprises, dénoncent les violations des droits de l'Homme qui ne souffrent "d'aucun équivoque". "Les jeunes subissent des tortures, des violations et des attaques barbares de soldats à la solde du régime. La dernière illustration est le cas du camp de Gdeim Izik dont les détenus croupissent toujours dans les prisons, dans des conditions inhumaines", a-t-elle déploré. Le Sahara occidental est la dernière colonie en Afrique que le Maroc occupe depuis 1975.