Les Algériens sont de grands consommateurs de lait. Selon les chiffres officiels l'Algérien consomme 126 l de lait par an. Si ces chiffres mettent en relief nos habitudes alimentaires, ils traduisent aussi notre nature ; plus explicitement la consommation du lait est proportionnelle à l'activité de l'Homme. Ainsi et selon les normes universelles la consommation de la première nourriture de l'Homme est proportionnelle à ses déplacement et activités. Les Algériens sont de grands consommateurs de lait. Selon les chiffres officiels l'Algérien consomme 126 l de lait par an. Si ces chiffres mettent en relief nos habitudes alimentaires, ils traduisent aussi notre nature ; plus explicitement la consommation du lait est proportionnelle à l'activité de l'Homme. Ainsi et selon les normes universelles la consommation de la première nourriture de l'Homme est proportionnelle à ses déplacement et activités. Traditionnellement l'Algérien est éleveurs de vaches et moutons, ce qui explique ces chiffres. Toutefois si nous avons maintenu nos habitudes alimentaires on n'a, hélas, pas su garder nos spéculations de bases, en l'occurrence l'élevage. Cette perte remonte, chez nous, à l'ère coloniale qui a imposé l'arrêt de ces activités en supprimant les couloirs de transhumance. Aujourd'hui nous avons gardé juste nos bols de lait. Résultat des comptes nous sommes observés et étudiés de près. D'après le département américain de l'agriculture, on est le deuxième importateur de poudre de lait entier dans le monde après la Chine. Pour cette année, qui touche à sa fin, le pays de l'Oncle Sam évalue notre consommation de lait de l'ordre de 200.000 tonnes. Du côté de la Chine ces chiffres sont de l'ordre de 375.000 tonnes. Selon la même source nous sommes le quatrième importateur mondial de poudre de lait écrémé avec quelque 95.000 tonnes. Le même département américain a conclu d'ailleurs dans le même rapport que nous sommes le plus grand importateur de produits agricoles en Afrique. Dans les faits cela se traduit par des factures salées. Ainsi les importations alimentaires coûteraient 3,3 milliards de dollars, soit 15% de la facture globale des importations. Pour le créneau lait le département Benaïssa l'a placé sur la ligne des produits sensibles. Décodage, le feu vert est donné par la tutelle aux opérateurs pour satisfaire la demande. Il s'ensuit des importations de lait en poudre de 48.316 tonnes rien que pour les trois premiers mois de 2012. Elles sont en berne de 46,87% par rapport à la même période de l'année passée où les mêmes chiffres ont atteint les 90.784 t. Pour cette année les trois premier mois ont été marqués par des importations de lait de consommation à hauteur de 9 436 T, contre 10 905 T à la même période de l'année dernière. Pour ce qui est du lait infantile pour la même période les quantités importées cette année sont décroissante (2.424 t) par rapport à la même période de 2011 (10.106 t). Même tendance pour le lait de transformation les quantités importés sont en berne cette année. Dans leur bilan les services vétérinaire du ministère de l'Agriculture et du Développement rural notent que pour le premier trimestre 2012 la baisse du volume des importation de cette catégorie de lait a été de 46,78 % par rapport à la même période de 2011, selon un bilan les importations algériennes de la poudre de lait ont atteint 48.316 tonnes durant des trois premiers mois de 2012, contre 90.784 T à la même période de 2011. En revanche la même source note une hausse des exportations de produits laitiers. Elle ont été de 243.838 T, pendant le premier trimestre 2012 contre 117.611 T pour la même période de 2011. La facture de ces importations s'est chiffrée, selon l'Office national interprofessionnel du lait (Onil), en moyenne à 40 milliards de dinars. S'agissant du bétail dédié à la filière les services vétérinaire du département Benaïssa notent toujours pour le premier trimestre 2012 que le nombre de génisses importées est de 5.703 têtes, contre 7.158 pour la même période 2011. Rien que pour le mois de janvier plus de 2.600 génisses sont entrées sur le marché national selon le numéro 1 du ministère de l'Agriculture. Au total pour ce dernier quinquennat plus de 68.600 génisses ont été importées. Le but étant de réduire la facture des importations, notamment du lait et remettre sur rail la production bovine dans le sillage de celle ovine. Si la volonté est là et l'engouement pour le secteur agricole exprimé par les opérateurs économiques nationaux, notamment la tranche des moins de 35 ans, reste que le chemin est parsemé d'embûches. En témoigne le maintien de la dépendance de la demande nationale du marché de l'international qui, cette année, s'est caractérisé par une baisse du prix du lait en poudre. A la mi-juillet dernier la tonne métrique à coûté 3.062,50 contre 3.762,50 dollars qui est son prix affiché début janvier. Si cette baisse des prix sur l'international a su profiter au département Benaïssa, reste que le plus gros reste à faire, en l'occurrence relancer la machine interne et promouvoir la production nationale. Relance de la production Les enjeux sont énormes il en va, entre autres, de l'instauration définitive de la sécurité alimentaire, d'autant que selon le chercheur de l'Institut national d'agronomie (INA) d'Alger, Hamid Cherkaoui, l'importation de lait en poudre risque dans les années à venir de connaître des perturbations. Ce chercheur impute ces perturbations à la conjoncture économique mondiale qui finira, selon M. Cherkaoui, par déteindre sur le secteur laitier. Selon la même source 60% de la production laitière est fournie par les laiteries du secteur public, contre 40% pour le secteur privé. Selon les services vétérinaire du ministère de l'Agriculture pendant le premier semestre de la campagne agricole 2011/12 (octobre 2011 à mars 2012), la production laitière a atteint 1,43 milliard de litres, tous types confondus, au cours soit plus de 50% de l'objectif retenu pour toute la saison en cours. Pour sa part l'Office national interprofessionnel du lait (Onil), a compté le volume total de la collecte de lait cru en 2011. Il a atteint près de 500 millions de litres. Pour 2012 les ambitions du secteur est d'atteindre les 700 millions de litres en 2012. L'objectif étant atteint. C'est ce qu'a confirmé le chef de la division appui au développement de la production laitière auprès de l'Office national interprofessionnel du lait et des produits laitiers (Onil) Meslem Messaoud Abdelhamid pour un calcul établi à la base de 40 litres par habitant, on arrive à 1,6 milliard de litres. Le même intervenant a classé les wilayas par rapport aux collectes de lait. Béjaïa arrive en tête avec 71 millions de litres de lait collectés. Suit la wilaya de Sétif avec 58 millions de litres. La troisième wilaya est Tizi-Ouzou avec 54 millions de litres puis enfin Sidi Bel-Abbès avec 37 millions. Cette collecte est selon le même intervenant, intimement lié au terrain qu'occupe l'industriel au niveau du territoire national.D'où l'impératif de professionnaliser le secteur . Professionalisation de la filière Il devient clair, que pour donner toute ses chances à la filière lait, il faille promouvoir le secteur privé sans pour autant l'assister, spéculation oblige ! A la dernière réunion entre le ministre de l'Agriculture et du Développement rural et le Comité interprofessionnel du lait (CIL) le ministre a exhorté les acteurs de la filières d'émettre des propositions pour développer la production laitière en tenant compte des comités régionaux. Pour sa part le président du CIL, Mahmoud Benchekor, est pour une augmentation des subventions aux producteurs de lait de 12 dinars à 16 dinars par litre et la révision des primes de collecte, d'intégration, et la prime sanitaire. Il demande aussi le soutien de la culture fourragère avec création d'un marché local des aliments du bétail, marqué par la subvention des engrais, des semences, et l'aide pour l'acquisition des équipements de production, ainsi que des terrains. En contre- partie il propose de porter la production laitière de 4.000 litres par an à 6.500 litres dans quelques années. Les professionnels ont appelé à la suppression de la TVA. En cause l'indexation aux moyens de productions et aux intrants, des taxe. Pour information en septembre dernier a été effectuée une exonération fiscale sur les intrants du droit de douanes pour les filière avicole et bovine. De plus a été mis à disposition des éleveurs un nouveau crédit pour l'achat de vaches selon le P.-dg de la BADR, Boualem Djebbar, ces crédits au profit des éleveurs destinés sont à totalité du projet zootéchnique allant du bâtiment à l'élevage. Il faut savoir, que sur le sujet, plus de 22.000 têtes seront proposées aux éleveurs via le crédit fédératif échelonné sur cinq ans, avec un apport personnel de 20% du coût du projet. De plus le dispositif de développement de la production laitière nationale engagé par l'Etat prévoit, entre autres, une prime d'intégration du lait cru dans le processus de transformation de 4 DA/litre. Pour information les laiteries ont une prime de 7 DA/litre. Ce dispositif prévoit plusieurs mesures incitatives importantes au profit des éleveurs, des collecteurs, des transformateurs et des producteurs de certains aliments de bétail, comme le maïs et la luzerne. Traditionnellement l'Algérien est éleveurs de vaches et moutons, ce qui explique ces chiffres. Toutefois si nous avons maintenu nos habitudes alimentaires on n'a, hélas, pas su garder nos spéculations de bases, en l'occurrence l'élevage. Cette perte remonte, chez nous, à l'ère coloniale qui a imposé l'arrêt de ces activités en supprimant les couloirs de transhumance. Aujourd'hui nous avons gardé juste nos bols de lait. Résultat des comptes nous sommes observés et étudiés de près. D'après le département américain de l'agriculture, on est le deuxième importateur de poudre de lait entier dans le monde après la Chine. Pour cette année, qui touche à sa fin, le pays de l'Oncle Sam évalue notre consommation de lait de l'ordre de 200.000 tonnes. Du côté de la Chine ces chiffres sont de l'ordre de 375.000 tonnes. Selon la même source nous sommes le quatrième importateur mondial de poudre de lait écrémé avec quelque 95.000 tonnes. Le même département américain a conclu d'ailleurs dans le même rapport que nous sommes le plus grand importateur de produits agricoles en Afrique. Dans les faits cela se traduit par des factures salées. Ainsi les importations alimentaires coûteraient 3,3 milliards de dollars, soit 15% de la facture globale des importations. Pour le créneau lait le département Benaïssa l'a placé sur la ligne des produits sensibles. Décodage, le feu vert est donné par la tutelle aux opérateurs pour satisfaire la demande. Il s'ensuit des importations de lait en poudre de 48.316 tonnes rien que pour les trois premiers mois de 2012. Elles sont en berne de 46,87% par rapport à la même période de l'année passée où les mêmes chiffres ont atteint les 90.784 t. Pour cette année les trois premier mois ont été marqués par des importations de lait de consommation à hauteur de 9 436 T, contre 10 905 T à la même période de l'année dernière. Pour ce qui est du lait infantile pour la même période les quantités importées cette année sont décroissante (2.424 t) par rapport à la même période de 2011 (10.106 t). Même tendance pour le lait de transformation les quantités importés sont en berne cette année. Dans leur bilan les services vétérinaire du ministère de l'Agriculture et du Développement rural notent que pour le premier trimestre 2012 la baisse du volume des importation de cette catégorie de lait a été de 46,78 % par rapport à la même période de 2011, selon un bilan les importations algériennes de la poudre de lait ont atteint 48.316 tonnes durant des trois premiers mois de 2012, contre 90.784 T à la même période de 2011. En revanche la même source note une hausse des exportations de produits laitiers. Elle ont été de 243.838 T, pendant le premier trimestre 2012 contre 117.611 T pour la même période de 2011. La facture de ces importations s'est chiffrée, selon l'Office national interprofessionnel du lait (Onil), en moyenne à 40 milliards de dinars. S'agissant du bétail dédié à la filière les services vétérinaire du département Benaïssa notent toujours pour le premier trimestre 2012 que le nombre de génisses importées est de 5.703 têtes, contre 7.158 pour la même période 2011. Rien que pour le mois de janvier plus de 2.600 génisses sont entrées sur le marché national selon le numéro 1 du ministère de l'Agriculture. Au total pour ce dernier quinquennat plus de 68.600 génisses ont été importées. Le but étant de réduire la facture des importations, notamment du lait et remettre sur rail la production bovine dans le sillage de celle ovine. Si la volonté est là et l'engouement pour le secteur agricole exprimé par les opérateurs économiques nationaux, notamment la tranche des moins de 35 ans, reste que le chemin est parsemé d'embûches. En témoigne le maintien de la dépendance de la demande nationale du marché de l'international qui, cette année, s'est caractérisé par une baisse du prix du lait en poudre. A la mi-juillet dernier la tonne métrique à coûté 3.062,50 contre 3.762,50 dollars qui est son prix affiché début janvier. Si cette baisse des prix sur l'international a su profiter au département Benaïssa, reste que le plus gros reste à faire, en l'occurrence relancer la machine interne et promouvoir la production nationale. Relance de la production Les enjeux sont énormes il en va, entre autres, de l'instauration définitive de la sécurité alimentaire, d'autant que selon le chercheur de l'Institut national d'agronomie (INA) d'Alger, Hamid Cherkaoui, l'importation de lait en poudre risque dans les années à venir de connaître des perturbations. Ce chercheur impute ces perturbations à la conjoncture économique mondiale qui finira, selon M. Cherkaoui, par déteindre sur le secteur laitier. Selon la même source 60% de la production laitière est fournie par les laiteries du secteur public, contre 40% pour le secteur privé. Selon les services vétérinaire du ministère de l'Agriculture pendant le premier semestre de la campagne agricole 2011/12 (octobre 2011 à mars 2012), la production laitière a atteint 1,43 milliard de litres, tous types confondus, au cours soit plus de 50% de l'objectif retenu pour toute la saison en cours. Pour sa part l'Office national interprofessionnel du lait (Onil), a compté le volume total de la collecte de lait cru en 2011. Il a atteint près de 500 millions de litres. Pour 2012 les ambitions du secteur est d'atteindre les 700 millions de litres en 2012. L'objectif étant atteint. C'est ce qu'a confirmé le chef de la division appui au développement de la production laitière auprès de l'Office national interprofessionnel du lait et des produits laitiers (Onil) Meslem Messaoud Abdelhamid pour un calcul établi à la base de 40 litres par habitant, on arrive à 1,6 milliard de litres. Le même intervenant a classé les wilayas par rapport aux collectes de lait. Béjaïa arrive en tête avec 71 millions de litres de lait collectés. Suit la wilaya de Sétif avec 58 millions de litres. La troisième wilaya est Tizi-Ouzou avec 54 millions de litres puis enfin Sidi Bel-Abbès avec 37 millions. Cette collecte est selon le même intervenant, intimement lié au terrain qu'occupe l'industriel au niveau du territoire national.D'où l'impératif de professionnaliser le secteur . Professionalisation de la filière Il devient clair, que pour donner toute ses chances à la filière lait, il faille promouvoir le secteur privé sans pour autant l'assister, spéculation oblige ! A la dernière réunion entre le ministre de l'Agriculture et du Développement rural et le Comité interprofessionnel du lait (CIL) le ministre a exhorté les acteurs de la filières d'émettre des propositions pour développer la production laitière en tenant compte des comités régionaux. Pour sa part le président du CIL, Mahmoud Benchekor, est pour une augmentation des subventions aux producteurs de lait de 12 dinars à 16 dinars par litre et la révision des primes de collecte, d'intégration, et la prime sanitaire. Il demande aussi le soutien de la culture fourragère avec création d'un marché local des aliments du bétail, marqué par la subvention des engrais, des semences, et l'aide pour l'acquisition des équipements de production, ainsi que des terrains. En contre- partie il propose de porter la production laitière de 4.000 litres par an à 6.500 litres dans quelques années. Les professionnels ont appelé à la suppression de la TVA. En cause l'indexation aux moyens de productions et aux intrants, des taxe. Pour information en septembre dernier a été effectuée une exonération fiscale sur les intrants du droit de douanes pour les filière avicole et bovine. De plus a été mis à disposition des éleveurs un nouveau crédit pour l'achat de vaches selon le P.-dg de la BADR, Boualem Djebbar, ces crédits au profit des éleveurs destinés sont à totalité du projet zootéchnique allant du bâtiment à l'élevage. Il faut savoir, que sur le sujet, plus de 22.000 têtes seront proposées aux éleveurs via le crédit fédératif échelonné sur cinq ans, avec un apport personnel de 20% du coût du projet. De plus le dispositif de développement de la production laitière nationale engagé par l'Etat prévoit, entre autres, une prime d'intégration du lait cru dans le processus de transformation de 4 DA/litre. Pour information les laiteries ont une prime de 7 DA/litre. Ce dispositif prévoit plusieurs mesures incitatives importantes au profit des éleveurs, des collecteurs, des transformateurs et des producteurs de certains aliments de bétail, comme le maïs et la luzerne.