Des centaines de travailleurs ont répondu à l'appel de leur section syndicale présidée par Nadia Abbaci. Ainsi les cadres et les employés du ministère de la Jeunesse et des Sports ont investi jeudi dernier le siège du ministère pour un sit-in afin de défendre, ce qu'ils estiment un droit, le cumul de fonctions... Le Directeur de la jeunesse et des sports d'Alger (DJS) a réuni à El-Biar, les cadres du sport (spécialité football) pour les avertir des risques encourus en continuant à cumuler les fonctions. "L'IGF, (Inspection générale des finances ndlr) est en train d'enquêter à ce sujet en les appelant donc à assumer leurs responsabilités et parer à toute éventualité", a-t-il avert. Les cadres de sport ne l'ntendent pas de cette oreille et ne comprennent pas qu'un médecin travaillant dans un hôpital puisse également exercer dans une clinique privée ou qu'un professeur dans l'enseignement public puisse exercer dans une école privée alors qu'eux n'ont pas le droit de cumuler des fonctions. Du coup, les cadres du sport ont décidé de saisir le nouveau ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Tahmi, pour tenter de trouver une solution en collaboration avec le ministre du Travail afin de clarifier, une fois pour toutes, cette épineuse question de cumul d'e fonctions. Après une série de négociations et de réunions tenues avec les responsables du ministère de la Jeunesse et des Sports, et qui n'a pas abouti à un consensus les employés ont recouru à la protesta jeudi dernier. Dans un communiqué distribué aux journalistes, les contestataires dénoncent la « marginalisation, les licenciements abusifs et arbitraires des employés et cadres du ministère de la Jeunesse et des Sports, ainsi que l'abus du pouvoir des hauts responsables du ministère». « Dans le cas où nos responsables ne répondent pas à nos doléances, nous recourrons à tous les moyens légaux, dont une grève ouverte », lit-on sur le même communiqué. Nadia Abbaci, SG de la section syndicale des cadres du MJS a affirmé avoir sollicité le ministre pour audition, à plusieurs reprises, mais en vain. « Nous avons sollicité le ministre pour une audition, mais il ne nous répond jamais », déplore-t-elle. Des banderoles sur lesquelles il est écrit « non au mépris, non à la marginalisation », étaient visibles tout le long du trottoir longeant le siège du ministère de la Jeunesse et des Sports à Alger. Les cadres et employés du MJS ont également d'autres revendications d'order social concernant les retraités, les agents de propreté, les primes de rendement ainsi que la nécessité de la révision de la politique de recrutement appelant les responsables du ministère à plus de « transparence ». Les contestataires dénoncent également l'abus du pouvoir des responsables vis-à-vis des corps communs, qui sont souvent appelés à assurer des tâches qu'ils ne sont pas habilités à exercer. Ils dénoncent le licenciement arbitraire de jeunes employés recrutés dans le cadre de l'Anem. à l'heure où nous mettons sous presse, les contestataires n'ont toujours pas reçu de réponse de leur tutelle. Nous y reviendrons dans nos prochaines éditions. Des centaines de travailleurs ont répondu à l'appel de leur section syndicale présidée par Nadia Abbaci. Ainsi les cadres et les employés du ministère de la Jeunesse et des Sports ont investi jeudi dernier le siège du ministère pour un sit-in afin de défendre, ce qu'ils estiment un droit, le cumul de fonctions... Le Directeur de la jeunesse et des sports d'Alger (DJS) a réuni à El-Biar, les cadres du sport (spécialité football) pour les avertir des risques encourus en continuant à cumuler les fonctions. "L'IGF, (Inspection générale des finances ndlr) est en train d'enquêter à ce sujet en les appelant donc à assumer leurs responsabilités et parer à toute éventualité", a-t-il avert. Les cadres de sport ne l'ntendent pas de cette oreille et ne comprennent pas qu'un médecin travaillant dans un hôpital puisse également exercer dans une clinique privée ou qu'un professeur dans l'enseignement public puisse exercer dans une école privée alors qu'eux n'ont pas le droit de cumuler des fonctions. Du coup, les cadres du sport ont décidé de saisir le nouveau ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Tahmi, pour tenter de trouver une solution en collaboration avec le ministre du Travail afin de clarifier, une fois pour toutes, cette épineuse question de cumul d'e fonctions. Après une série de négociations et de réunions tenues avec les responsables du ministère de la Jeunesse et des Sports, et qui n'a pas abouti à un consensus les employés ont recouru à la protesta jeudi dernier. Dans un communiqué distribué aux journalistes, les contestataires dénoncent la « marginalisation, les licenciements abusifs et arbitraires des employés et cadres du ministère de la Jeunesse et des Sports, ainsi que l'abus du pouvoir des hauts responsables du ministère». « Dans le cas où nos responsables ne répondent pas à nos doléances, nous recourrons à tous les moyens légaux, dont une grève ouverte », lit-on sur le même communiqué. Nadia Abbaci, SG de la section syndicale des cadres du MJS a affirmé avoir sollicité le ministre pour audition, à plusieurs reprises, mais en vain. « Nous avons sollicité le ministre pour une audition, mais il ne nous répond jamais », déplore-t-elle. Des banderoles sur lesquelles il est écrit « non au mépris, non à la marginalisation », étaient visibles tout le long du trottoir longeant le siège du ministère de la Jeunesse et des Sports à Alger. Les cadres et employés du MJS ont également d'autres revendications d'order social concernant les retraités, les agents de propreté, les primes de rendement ainsi que la nécessité de la révision de la politique de recrutement appelant les responsables du ministère à plus de « transparence ». Les contestataires dénoncent également l'abus du pouvoir des responsables vis-à-vis des corps communs, qui sont souvent appelés à assurer des tâches qu'ils ne sont pas habilités à exercer. Ils dénoncent le licenciement arbitraire de jeunes employés recrutés dans le cadre de l'Anem. à l'heure où nous mettons sous presse, les contestataires n'ont toujours pas reçu de réponse de leur tutelle. Nous y reviendrons dans nos prochaines éditions.