Estimés à 1500 personnes environ, les mandataires du marché de gros des fruits et légumes de la région Centre menacent de recourir à la grève, au cas où les pouvoirs publics opposeraient une sourde oreille à leurs doléances. Hier ils ont convoqué à Alger, au siège national de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) une conférence de presse dans laquelle ils ont appelé les pouvoirs publics «à éradiquer les intermédiaires» qui selon eux sont «protégés par une véritable maffia du marché de gros des fruits et légumes». Ils ont demandé également à «être associés à la rédaction des cahiers de charge» qui précisent-ils «ne sont élaborés qu'entre les APC et les adjudicataires de marchés». Selon Abdelkader Boucherit, chargé de communication à l'UGCAA, «ce ne sont pas les grossistes qui régulent le marché de gros, il y a une maffia derrière, les pouvoirs publics disent vouloir moderniser les marchés, force est de constater qu'ils n'ont rien fait. Nos marchés ne répondent pas aux normes, ils fonctionnent toujours d'une manière artisanale». Et Boucherit d'ajouter : «Ce sont ceux qui vendent sans registre de commerce qui sont avantagés, en plus de ne pas payer les impôts, ils gagnent beaucoup d'argent». Et de plaider pour «la reconsidération du taux d'imposition des mandataires». Le chargé de communication à l'UGCAA dénonce «l'anarchie qui prévaut dans l'évaluation de cet impôt» qui selon lui «se fait à la tête du client». Le cahier des charges qui fixe les principales conditions de la location de l'espace du marché et les obligations de l'adjudicataire, « devrait être enrichi par les observations des mandataires qui connaissent le terrain », insiste Mustapha Achour, président de la Fédération des mandataires de la région Centre. La région Centre comprend 5 marchés : les Eucalyptus, Htatba, Boufarik, Khemis el-Khechna et Bougara (ex-Rovigo). Seuls ceux de Bougara et de Boufarik explique-t-on sont soumis au régime de l'adjudication publique par la voie de laquelle ils ont été concédés à des particuliers. Les autres marchés sont gérés par l'Entreprise nationale de gestion des marchés de gros (MAGRO). Cette entreprise publique est également décriée par les mandataires. «Chaque marché a une administration pléthorique qui a un PDG et 3 directeurs qui ne font absolument rien», accusent les mandataires. A leurs yeux, ce «terreau favorise le marché noir et les passe-droits». «Il y a trop d'intermédiaires, la marchandise est souvent enlevée à la source, au niveau des fellahs quand elle n'est pas emmagasinée quelque part». « On a proposé l'établissement d'une facture, seule trace pouvant attester si le fellah n'a pas recouru au renchérissement des prix, mais notre proposition a été rejetée par le ministère du Commerce au motif que les prix sont libres en contexte de l'économie de marché, sincèrement on ne comprend pas pourquoi ils ne veulent rien faire », regrette Mustapha Achour. Les mandataires sont unanimes à souligner que la hausse des prix des fruits et légumes est due à l'essor que connait le réseau des intermédiaires qui souvent court-circuitent carrément leur travail alors qu'ils sont censés pourtant être les interfaces entre le fellah et le marchand de détail. Cela étant, la fédération des mandataires du Centre exige aussi une enquête sur le marché de Bougara et de Boufarik qui ont bénéficié d'une enveloppe pour leur réhabilitation et s'interroge sur les raisons qui font que «c'est toujours la même personne qui depuis 2007 s'adjuge le marché de Boufarik». Estimés à 1500 personnes environ, les mandataires du marché de gros des fruits et légumes de la région Centre menacent de recourir à la grève, au cas où les pouvoirs publics opposeraient une sourde oreille à leurs doléances. Hier ils ont convoqué à Alger, au siège national de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) une conférence de presse dans laquelle ils ont appelé les pouvoirs publics «à éradiquer les intermédiaires» qui selon eux sont «protégés par une véritable maffia du marché de gros des fruits et légumes». Ils ont demandé également à «être associés à la rédaction des cahiers de charge» qui précisent-ils «ne sont élaborés qu'entre les APC et les adjudicataires de marchés». Selon Abdelkader Boucherit, chargé de communication à l'UGCAA, «ce ne sont pas les grossistes qui régulent le marché de gros, il y a une maffia derrière, les pouvoirs publics disent vouloir moderniser les marchés, force est de constater qu'ils n'ont rien fait. Nos marchés ne répondent pas aux normes, ils fonctionnent toujours d'une manière artisanale». Et Boucherit d'ajouter : «Ce sont ceux qui vendent sans registre de commerce qui sont avantagés, en plus de ne pas payer les impôts, ils gagnent beaucoup d'argent». Et de plaider pour «la reconsidération du taux d'imposition des mandataires». Le chargé de communication à l'UGCAA dénonce «l'anarchie qui prévaut dans l'évaluation de cet impôt» qui selon lui «se fait à la tête du client». Le cahier des charges qui fixe les principales conditions de la location de l'espace du marché et les obligations de l'adjudicataire, « devrait être enrichi par les observations des mandataires qui connaissent le terrain », insiste Mustapha Achour, président de la Fédération des mandataires de la région Centre. La région Centre comprend 5 marchés : les Eucalyptus, Htatba, Boufarik, Khemis el-Khechna et Bougara (ex-Rovigo). Seuls ceux de Bougara et de Boufarik explique-t-on sont soumis au régime de l'adjudication publique par la voie de laquelle ils ont été concédés à des particuliers. Les autres marchés sont gérés par l'Entreprise nationale de gestion des marchés de gros (MAGRO). Cette entreprise publique est également décriée par les mandataires. «Chaque marché a une administration pléthorique qui a un PDG et 3 directeurs qui ne font absolument rien», accusent les mandataires. A leurs yeux, ce «terreau favorise le marché noir et les passe-droits». «Il y a trop d'intermédiaires, la marchandise est souvent enlevée à la source, au niveau des fellahs quand elle n'est pas emmagasinée quelque part». « On a proposé l'établissement d'une facture, seule trace pouvant attester si le fellah n'a pas recouru au renchérissement des prix, mais notre proposition a été rejetée par le ministère du Commerce au motif que les prix sont libres en contexte de l'économie de marché, sincèrement on ne comprend pas pourquoi ils ne veulent rien faire », regrette Mustapha Achour. Les mandataires sont unanimes à souligner que la hausse des prix des fruits et légumes est due à l'essor que connait le réseau des intermédiaires qui souvent court-circuitent carrément leur travail alors qu'ils sont censés pourtant être les interfaces entre le fellah et le marchand de détail. Cela étant, la fédération des mandataires du Centre exige aussi une enquête sur le marché de Bougara et de Boufarik qui ont bénéficié d'une enveloppe pour leur réhabilitation et s'interroge sur les raisons qui font que «c'est toujours la même personne qui depuis 2007 s'adjuge le marché de Boufarik».