Le Premier ministre Davis Cameron est attendu aujourd'hui à Alger. La visite de David Cameron était prévue de longue date. Depuis, il y a eu l'attaque terroriste sur le site gazier, géré en partie par la compagnie pétrolière britannique British Petroleum (BP), de Tiguentourine à In-Amenas (Illizi) dans laquelle ont péri trois ressortissants britanniques. Certaines sources avancent que David Cameron pourrait se rendre sur le site gazier de Tiguentourine. C'est donc dans un contexte assez particulier que le Premier ministre britannique effectue sa visite dans la capitale algérienne. Il est la troisième personnalité politique étrangère à se rendre en Algérie après la sanglante prise d'otage de Tiguentourine qui a fait 38 victimes de plusieurs nationalités et trois autres sont portées disparues. Petits reproches faits par David Cameron à Alger au début de l'assaut des unités d'élite de l'Armée nationale populaire (APN) pour libérer les otages aux mains des terroristes à Tiguentourine. David Cameron a regretté n'avoir pas été prévenu de l'opération militaire algérienne contre le site gazier où des centaines de personnes étaient retenues en otages, avait indiqué un porte-parole du 10, Downing Street. David Cameron a été informé de cette opération en cours lors d'une discussion téléphonique jeudi, le lendemain de l'opération perpétrée par les terroristes, en fin de matinée avec son homologue algérien, Abdelmalek Sellal, selon cette source. Changement de position, peu après. Dans une déclaration au Parlement britannique le 21 janvier 2013, il dit qu'il faut « aussi reconnaître tout ce qu'ont fait les Algériens pour faire face à cette attaque épouvantable » et se dit convaincu que « la Chambre comprendra, j'en suis sûr, les difficultés auxquelles a été confrontée l'Algérie avec plus d'une trentaine de terroristes bien décidés à tuer des innocents dans un complexe industriel vaste, dangereux et éloigné de tout ». Il reconnaît aussi que « cela aurait constitué une mission des plus difficiles pour n'importe quelles forces de sécurité dans le monde, et nous devons donner acte aux Algériens de la détermination avec laquelle ils s'y sont engagés ». Au-delà de tout cela, David Cameron, souligne que « la responsabilité de ces morts incombe très clairement aux terroristes », affirmant que « notre rôle consiste à soutenir les gouvernements de la région dans leur détermination à combattre cette menace, comme le font bon nombre d'entre eux et à grands frais ». On sait d'ores et déjà également que la prise d'otages dans le site gazier de Tiguentourine (In Amenas) n'aura pas d'impact négatif sur les relations économiques algéro-britanniques. C'est du moins ce qu'a affirmé, dimanche dernier le représentant du Premier ministre britannique chargé de la promotion du partenariat économique avec l'Algérie, Lord Richard Risby. «Nous avons nous mêmes été confrontés aux actions terroristes il y a quinze ou vingt ans. La Grande Bretagne sait parfaitement de quoi il s'agit, en aucune manière ce qui vient de se produire en Algérie n'affectera pas nos relations économiques fortes», avait-il déclaré à APS.Il a fait savoir qu'au sein de la communauté d'affaires britannique, aucune remise en cause n'a été enregistrée concernant le marché algérien. Il a souligné que les relations entre l'Algérie et le Royaume-Uni vont se raffermir davantage, ajoutant que «les entreprises britanniques ont maintenu leurs programmes de travail avec l'Algérie». Il a mis en relief l'existence d'un véritable partenariat, économique entre les deux pays. Un partenariat appelé à développer un ensemble de domaines qui constituent le cadre global des relations bilatérales. Pour rappel, la coopération algéro-britannique a enregistré une avancée importante l'année précédente, dans l'ensemble des domaines. Plusieurs secteurs économiques hors hydrocarbures ont été prospectés par la partie britannique pour d'éventuels nouveaux investissements dans l'habitat, la santé et l'éducation. Le volume des échanges commerciaux entre les deux pays a connu une augmentation de 96% en 2011 par rapport à 2010, selon les statistiques fournies par l'ambassade d'Algérie en Grande Bretagne. Ainsi, le montant des échanges entre les deux pays a atteint l'équivalent de 2,2 milliards d'euros au cours de 2011, un montant triplé depuis 2006, les hydrocarbures constituant l'essentiel de ces exportations. Pour ce qui est des exportations de l'Algérie vers le Royaume-Uni, elles ont enregistré une hausse de 111% en 2011, selon la même source. Le Premier ministre Davis Cameron est attendu aujourd'hui à Alger. La visite de David Cameron était prévue de longue date. Depuis, il y a eu l'attaque terroriste sur le site gazier, géré en partie par la compagnie pétrolière britannique British Petroleum (BP), de Tiguentourine à In-Amenas (Illizi) dans laquelle ont péri trois ressortissants britanniques. Certaines sources avancent que David Cameron pourrait se rendre sur le site gazier de Tiguentourine. C'est donc dans un contexte assez particulier que le Premier ministre britannique effectue sa visite dans la capitale algérienne. Il est la troisième personnalité politique étrangère à se rendre en Algérie après la sanglante prise d'otage de Tiguentourine qui a fait 38 victimes de plusieurs nationalités et trois autres sont portées disparues. Petits reproches faits par David Cameron à Alger au début de l'assaut des unités d'élite de l'Armée nationale populaire (APN) pour libérer les otages aux mains des terroristes à Tiguentourine. David Cameron a regretté n'avoir pas été prévenu de l'opération militaire algérienne contre le site gazier où des centaines de personnes étaient retenues en otages, avait indiqué un porte-parole du 10, Downing Street. David Cameron a été informé de cette opération en cours lors d'une discussion téléphonique jeudi, le lendemain de l'opération perpétrée par les terroristes, en fin de matinée avec son homologue algérien, Abdelmalek Sellal, selon cette source. Changement de position, peu après. Dans une déclaration au Parlement britannique le 21 janvier 2013, il dit qu'il faut « aussi reconnaître tout ce qu'ont fait les Algériens pour faire face à cette attaque épouvantable » et se dit convaincu que « la Chambre comprendra, j'en suis sûr, les difficultés auxquelles a été confrontée l'Algérie avec plus d'une trentaine de terroristes bien décidés à tuer des innocents dans un complexe industriel vaste, dangereux et éloigné de tout ». Il reconnaît aussi que « cela aurait constitué une mission des plus difficiles pour n'importe quelles forces de sécurité dans le monde, et nous devons donner acte aux Algériens de la détermination avec laquelle ils s'y sont engagés ». Au-delà de tout cela, David Cameron, souligne que « la responsabilité de ces morts incombe très clairement aux terroristes », affirmant que « notre rôle consiste à soutenir les gouvernements de la région dans leur détermination à combattre cette menace, comme le font bon nombre d'entre eux et à grands frais ». On sait d'ores et déjà également que la prise d'otages dans le site gazier de Tiguentourine (In Amenas) n'aura pas d'impact négatif sur les relations économiques algéro-britanniques. C'est du moins ce qu'a affirmé, dimanche dernier le représentant du Premier ministre britannique chargé de la promotion du partenariat économique avec l'Algérie, Lord Richard Risby. «Nous avons nous mêmes été confrontés aux actions terroristes il y a quinze ou vingt ans. La Grande Bretagne sait parfaitement de quoi il s'agit, en aucune manière ce qui vient de se produire en Algérie n'affectera pas nos relations économiques fortes», avait-il déclaré à APS.Il a fait savoir qu'au sein de la communauté d'affaires britannique, aucune remise en cause n'a été enregistrée concernant le marché algérien. Il a souligné que les relations entre l'Algérie et le Royaume-Uni vont se raffermir davantage, ajoutant que «les entreprises britanniques ont maintenu leurs programmes de travail avec l'Algérie». Il a mis en relief l'existence d'un véritable partenariat, économique entre les deux pays. Un partenariat appelé à développer un ensemble de domaines qui constituent le cadre global des relations bilatérales. Pour rappel, la coopération algéro-britannique a enregistré une avancée importante l'année précédente, dans l'ensemble des domaines. Plusieurs secteurs économiques hors hydrocarbures ont été prospectés par la partie britannique pour d'éventuels nouveaux investissements dans l'habitat, la santé et l'éducation. Le volume des échanges commerciaux entre les deux pays a connu une augmentation de 96% en 2011 par rapport à 2010, selon les statistiques fournies par l'ambassade d'Algérie en Grande Bretagne. Ainsi, le montant des échanges entre les deux pays a atteint l'équivalent de 2,2 milliards d'euros au cours de 2011, un montant triplé depuis 2006, les hydrocarbures constituant l'essentiel de ces exportations. Pour ce qui est des exportations de l'Algérie vers le Royaume-Uni, elles ont enregistré une hausse de 111% en 2011, selon la même source.