Le ministre de l'Industrie, de la Petite et Moyenne entreprises et de la Promotion de l'investissement, Chérif Rahmani, a appelé, hier, à Alger à la mise en place d'un cadre institutionnel favorisant le transfert de l'innovation et de l'expertise vers les pays du sud. Dans une allocution à l'ouverture des travaux de la deuxième consultation régionale de l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (Ompi) sur le transfert de la technologie dans la région Afrique et Moyen-Orient, Rahmani a appelé à l'établissement d'un partenariat stratégique entre les pays développés et ceux en développement pour assurer le transfert de l'innovation à travers, a-t-il dit, un espace institutionnel commun favorisant l'échange d'expertises. Le ministre a évoqué la proposition algérienne de mise en place d'un espace institutionnel favorisant le transfert de l'innovation et les échanges régionaux et internationaux sous l'égide d'organisations internationales, notamment l'Onu. Les pays arabes et africains enregistrent un déficit en matière d'innovation qui a creusé le fossé entre eux et les pays développés, a précisé M. Rahmani. L'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle peut réduire ce fossé en accompagnant les pays en développement, notamment les pays africains et arabes, dans la mise en place d'un réseau commun de données de base couvrant les résultats des recherches réalisées par les universités et les entreprises économiques et d'un système de formation performant. Le ministre de l'Industrie a, à cet effet, appelé les Etats et les collectivités locales à mettre en place un réseau et un système de formation et de recherche à long terme en vue d'encourager le transfert de la technologie et du savoir vers les pays en développement. M. Rahmani a, dans ce contexte, insisté sur la nécessaire mise en place par les pays développés d'un plan volontariste pour le transfert des innovations vers les pays en développement. Selon les chiffres avancés par le ministre de l'Industrie, les demandes de brevets d'invention ont connu un bond qualitatif à travers le monde, passant de 800.000 demandes durant les années 80 à 2 millions en 2012. Par ailleurs, les demandes d'enregistrement des marques, des logos et modèles industriels sont passées de 1 million durant les années 80 à 4,2 millions en 2011, ce qui représente une nette évolution pour les inventions. Le taux d'innovation en Algérie qui a adhéré à l'Ompi en 1975 a évolué de 11 %. L'Algérie avait signé en 2010 une convention avec cette organisation portant essentiellement sur l'élaboration d'une stratégie nationale de propriété intellectuelle et la création de centres de soutien des technologiques et un projet permettant l'accès aux bases de données. Pour sa part, le représentant de l'Ompi a indiqué que cette rencontre, la deuxième du genre après celle tenue l'année dernière à Singapour vise à renforcer la concertation et l'échange d'expériences entre les pays en développement et les pays développés en vue de renforcer la coopération en matière de transfert et de nationalisation de technologies, de recherches, de développement et d'affermissement de la relation entre le monde de la recherche et de l'économie. Les interventions porteront lors de cette rencontre qui se poursuivra jusqu'à mercredi, sur les mécanismes de transfert de la technologie, le rôle des organisations internationales dans l'accompagnement de cette opération et la présentation des expériences réussies dans ce domaine dans certains pays. La clôture des travaux de cette rencontre sera marquée par l'adoption des propositions qui seront formulées par les représentants de près de 40 pays arabes et africains participants, en vue de les soumettre à l'Ompi. Le ministre de l'Industrie, de la Petite et Moyenne entreprises et de la Promotion de l'investissement, Chérif Rahmani, a appelé, hier, à Alger à la mise en place d'un cadre institutionnel favorisant le transfert de l'innovation et de l'expertise vers les pays du sud. Dans une allocution à l'ouverture des travaux de la deuxième consultation régionale de l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (Ompi) sur le transfert de la technologie dans la région Afrique et Moyen-Orient, Rahmani a appelé à l'établissement d'un partenariat stratégique entre les pays développés et ceux en développement pour assurer le transfert de l'innovation à travers, a-t-il dit, un espace institutionnel commun favorisant l'échange d'expertises. Le ministre a évoqué la proposition algérienne de mise en place d'un espace institutionnel favorisant le transfert de l'innovation et les échanges régionaux et internationaux sous l'égide d'organisations internationales, notamment l'Onu. Les pays arabes et africains enregistrent un déficit en matière d'innovation qui a creusé le fossé entre eux et les pays développés, a précisé M. Rahmani. L'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle peut réduire ce fossé en accompagnant les pays en développement, notamment les pays africains et arabes, dans la mise en place d'un réseau commun de données de base couvrant les résultats des recherches réalisées par les universités et les entreprises économiques et d'un système de formation performant. Le ministre de l'Industrie a, à cet effet, appelé les Etats et les collectivités locales à mettre en place un réseau et un système de formation et de recherche à long terme en vue d'encourager le transfert de la technologie et du savoir vers les pays en développement. M. Rahmani a, dans ce contexte, insisté sur la nécessaire mise en place par les pays développés d'un plan volontariste pour le transfert des innovations vers les pays en développement. Selon les chiffres avancés par le ministre de l'Industrie, les demandes de brevets d'invention ont connu un bond qualitatif à travers le monde, passant de 800.000 demandes durant les années 80 à 2 millions en 2012. Par ailleurs, les demandes d'enregistrement des marques, des logos et modèles industriels sont passées de 1 million durant les années 80 à 4,2 millions en 2011, ce qui représente une nette évolution pour les inventions. Le taux d'innovation en Algérie qui a adhéré à l'Ompi en 1975 a évolué de 11 %. L'Algérie avait signé en 2010 une convention avec cette organisation portant essentiellement sur l'élaboration d'une stratégie nationale de propriété intellectuelle et la création de centres de soutien des technologiques et un projet permettant l'accès aux bases de données. Pour sa part, le représentant de l'Ompi a indiqué que cette rencontre, la deuxième du genre après celle tenue l'année dernière à Singapour vise à renforcer la concertation et l'échange d'expériences entre les pays en développement et les pays développés en vue de renforcer la coopération en matière de transfert et de nationalisation de technologies, de recherches, de développement et d'affermissement de la relation entre le monde de la recherche et de l'économie. Les interventions porteront lors de cette rencontre qui se poursuivra jusqu'à mercredi, sur les mécanismes de transfert de la technologie, le rôle des organisations internationales dans l'accompagnement de cette opération et la présentation des expériences réussies dans ce domaine dans certains pays. La clôture des travaux de cette rencontre sera marquée par l'adoption des propositions qui seront formulées par les représentants de près de 40 pays arabes et africains participants, en vue de les soumettre à l'Ompi.