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Baisse de 5% du chiffre d'affaires en 2012
ASSURANCES DE PERSONNES
Publié dans Le Midi Libre le 10 - 03 - 2013


Le chiffre d'affaires de la branche des
assurances de personnes en Algérie a
enregistré une baisse de 5% en 2012 par
rapport à 2011 avec 6,4 milliards (mds) DA,
indique un bilan du Conseil national des
assurances (CNA).
Selon Abdelhakim Benbouabdellah,
secrétaire permanent du CNA, ce recul du
chiffre d'affaires du secteur s'explique par la
séparation de l'activité des assurances personnes
de la branche "dommages'' des compagnies
d'assurances, qui date de juillet 2011
et qui a causé "des déperditions".
Trois raisons expliquent cette situation,
selon Benbouabdellah : "les procédures
d'examen des dossiers des filiales pour l'obtention
de leur agrément, la formation des
ressources humaines et le temps nécessaire
pour la mise en place de toute l'organisation,
ont fait qu'il y a eu une période de non activité,
en plus du fait que 2012 a été le seul exercice
plein".
"La tendance a commencé à s'inverser dès
le 2e trimestre de 2012 avec 3,6 ms DA contre
2,8 mds DA comparativement à la même
période de 2011'', ajoute-t-il.
Sur l'ensemble de l'année 2012, la part
des assurances de personnes dans le chiffre
d'affaires global du secteur "est de 7,9 %''.
Il a ajouté s'attendre à ce que la progression
de cette branche "va se poursuivre au cours de
l'année 2013 et 2014'', car les filiales des
assurances de personnes "sont sur rail et
adoptent une politique agressive'' vis-à-vis
de la clientèle.
"Les compagnies prennent conscience
des enjeux de cette activité et dotent leurs filiales
de ressources humaines et de moyens
matériels pour booster cette activité et les
résultats de cette agressivité se feront ressentir
dans les prochaines années'', a-t-il
souligné.
Benbouabdellah a par ailleurs affirmé que
"les compagnies sont en train de faire le
point sur les produits proposés actuellement
en interrogeant les clients pour savoir s'ils
correspondent à leurs attentes et pour étudier
l'opportunité de mettre d'autres produits sur
le marché''.
Cette procédure permet aussi d'affiner les
produits existants comme l'assurance voyage,
qui a connu une amélioration avec la
proposition d'une assurance spécifique
"hadj'' et "omra''. Ces actions "vont produire
au sein des compagnies une émulation qui se
traduira par un effet boule de neige'', estime
le secrétaire permanent du CNA.
Toutefois, ce ne sont pas toutes les compagnies
d'assurances qui ont saisi l'opportunité
de création des filiales AP. Seulement
sept des 23 compagnies ont franchi le pas
une année et demie après la décision du ministère
des Finances de séparer les assurances
dommages et des personnes.
Il s'agit de Caarama, SAPS, TALA, Le
mutualiste et Macir-vie, respectivement filiales
de la CAAR, de la SAA et de MACIF, de
la CAAT, de la CNMAet de la CIAR. Cardif El
Djazaïr, filiale de BNP Paribas et AXA
activent aussi sur le marché national des
assurances.
"Certaines compagnies avancent le fait
que le capital d'un milliard de DA exigé pour
la création d'une filiale est très élevé et hors
de leur portée pour se lancer dans de tels projets'',
selon Benbouabdellah qui affirme que
quelques une d'entre-elles préfèrent
rechercher un partenariat avec des filiales
existantes.
En tout cas, "la décision de création de filiales
dépend de la stratégie interne des compagnies'',
qui ne disposent pas toutes de l'assise
financière indispensable, souligne M.
Benbouabdellah, précisant qu'il n'y a pas
d'obligation pour la création de filiales
chargées des assurances de personnes.
Assurances de personnes,
un créneau en friche
Les compagnies, qui ont choisi d'exploiter
ce créneau, elles y voient un bon
investissement du fait qu'il est attendu que le
marché des assurances de personnes pourrait
atteindre 50 mds DA en 10 ans, estime
Lamara Latrous, président de l'Union des
sociétés d'assurance et de réassurance.
Les directeurs généraux de CAARAMA,
Mokhtar Naouri, et du Mutualiste, Mohamed
Rafik Benelmouffok, entendent bien
développer leur chiffre d'affaires dans cette
branche.Naouri affirme que 1,7 md DA est
généré par cette activité en 2012, espérant
porter le chiffre à 2 mds en 2013. En outre,
"un comité d'innovation produits a été créé
au sein de la société pour mener une réflexion
afin de les adapter et d'en créer de nouveaux'',
a-t-il ajouté.
Il explique que pour convaincre les
citoyens à contracter une assurance, "il faut
un gros travail de marketing''. Pour l'instant,
les compagnies proposent des contrats
d'assurances de personnes dans des
niches où il y a déjà une obligation d'assurance.
Naouri cite les exemples de l'assurance
voyage, rendue obligatoire pour l'obtention
de visas, l'assurance-crédit exigée par les
banques ou encore l'assurance santé proposée
en tant que produit d'accompagnement
pour les entreprises. Il justifie cette situation
par le fait que le marché des assurances
de personnes "n'est pas complètement
mature'', et par l'absence d'une culture de
l'assurance en Algérie.
Cela n'a pas empêché pourtant cette filiale
de proposer "trois produits phares'' que
sont l'assurance groupe, la temporaire décès
(délimité par l'âge de l'assuré) et l'assistance
voyages. Ces assurances sont liées au souci
des entreprises de protéger leurs employés, à
l'assurance-crédit et à l'assurance voyage.
De son côté, Benelmouffok indique que
"dans sa politique de développement, le
Mutualiste dégage trois principaux axes : la
prévoyance, la santé et l'assurance (voyage)''
et qu'"il fera du mieux qu'il pourra pour
leur donner de la consistance et se vendre".
La filiale a aussi mis en place un organigramme
"pour développer nos produits et les
adapter aux besoins de nos partenaires'', a-til
dit, ajoutant qu'il table sur un chiffre d'affaires
d'un milliard DA en 2013.
Le chiffre d'affaires de la branche des
assurances de personnes en Algérie a
enregistré une baisse de 5% en 2012 par
rapport à 2011 avec 6,4 milliards (mds) DA,
indique un bilan du Conseil national des
assurances (CNA).
Selon Abdelhakim Benbouabdellah,
secrétaire permanent du CNA, ce recul du
chiffre d'affaires du secteur s'explique par la
séparation de l'activité des assurances personnes
de la branche "dommages'' des compagnies
d'assurances, qui date de juillet 2011
et qui a causé "des déperditions".
Trois raisons expliquent cette situation,
selon Benbouabdellah : "les procédures
d'examen des dossiers des filiales pour l'obtention
de leur agrément, la formation des
ressources humaines et le temps nécessaire
pour la mise en place de toute l'organisation,
ont fait qu'il y a eu une période de non activité,
en plus du fait que 2012 a été le seul exercice
plein".
"La tendance a commencé à s'inverser dès
le 2e trimestre de 2012 avec 3,6 ms DA contre
2,8 mds DA comparativement à la même
période de 2011'', ajoute-t-il.
Sur l'ensemble de l'année 2012, la part
des assurances de personnes dans le chiffre
d'affaires global du secteur "est de 7,9 %''.
Il a ajouté s'attendre à ce que la progression
de cette branche "va se poursuivre au cours de
l'année 2013 et 2014'', car les filiales des
assurances de personnes "sont sur rail et
adoptent une politique agressive'' vis-à-vis
de la clientèle.
"Les compagnies prennent conscience
des enjeux de cette activité et dotent leurs filiales
de ressources humaines et de moyens
matériels pour booster cette activité et les
résultats de cette agressivité se feront ressentir
dans les prochaines années'', a-t-il
souligné.
Benbouabdellah a par ailleurs affirmé que
"les compagnies sont en train de faire le
point sur les produits proposés actuellement
en interrogeant les clients pour savoir s'ils
correspondent à leurs attentes et pour étudier
l'opportunité de mettre d'autres produits sur
le marché''.
Cette procédure permet aussi d'affiner les
produits existants comme l'assurance voyage,
qui a connu une amélioration avec la
proposition d'une assurance spécifique
"hadj'' et "omra''. Ces actions "vont produire
au sein des compagnies une émulation qui se
traduira par un effet boule de neige'', estime
le secrétaire permanent du CNA.
Toutefois, ce ne sont pas toutes les compagnies
d'assurances qui ont saisi l'opportunité
de création des filiales AP. Seulement
sept des 23 compagnies ont franchi le pas
une année et demie après la décision du ministère
des Finances de séparer les assurances
dommages et des personnes.
Il s'agit de Caarama, SAPS, TALA, Le
mutualiste et Macir-vie, respectivement filiales
de la CAAR, de la SAA et de MACIF, de
la CAAT, de la CNMAet de la CIAR. Cardif El
Djazaïr, filiale de BNP Paribas et AXA
activent aussi sur le marché national des
assurances.
"Certaines compagnies avancent le fait
que le capital d'un milliard de DA exigé pour
la création d'une filiale est très élevé et hors
de leur portée pour se lancer dans de tels projets'',
selon Benbouabdellah qui affirme que
quelques une d'entre-elles préfèrent
rechercher un partenariat avec des filiales
existantes.
En tout cas, "la décision de création de filiales
dépend de la stratégie interne des compagnies'',
qui ne disposent pas toutes de l'assise
financière indispensable, souligne M.
Benbouabdellah, précisant qu'il n'y a pas
d'obligation pour la création de filiales
chargées des assurances de personnes.
Assurances de personnes,
un créneau en friche
Les compagnies, qui ont choisi d'exploiter
ce créneau, elles y voient un bon
investissement du fait qu'il est attendu que le
marché des assurances de personnes pourrait
atteindre 50 mds DA en 10 ans, estime
Lamara Latrous, président de l'Union des
sociétés d'assurance et de réassurance.
Les directeurs généraux de CAARAMA,
Mokhtar Naouri, et du Mutualiste, Mohamed
Rafik Benelmouffok, entendent bien
développer leur chiffre d'affaires dans cette
branche.Naouri affirme que 1,7 md DA est
généré par cette activité en 2012, espérant
porter le chiffre à 2 mds en 2013. En outre,
"un comité d'innovation produits a été créé
au sein de la société pour mener une réflexion
afin de les adapter et d'en créer de nouveaux'',
a-t-il ajouté.
Il explique que pour convaincre les
citoyens à contracter une assurance, "il faut
un gros travail de marketing''. Pour l'instant,
les compagnies proposent des contrats
d'assurances de personnes dans des
niches où il y a déjà une obligation d'assurance.
Naouri cite les exemples de l'assurance
voyage, rendue obligatoire pour l'obtention
de visas, l'assurance-crédit exigée par les
banques ou encore l'assurance santé proposée
en tant que produit d'accompagnement
pour les entreprises. Il justifie cette situation
par le fait que le marché des assurances
de personnes "n'est pas complètement
mature'', et par l'absence d'une culture de
l'assurance en Algérie.
Cela n'a pas empêché pourtant cette filiale
de proposer "trois produits phares'' que
sont l'assurance groupe, la temporaire décès
(délimité par l'âge de l'assuré) et l'assistance
voyages. Ces assurances sont liées au souci
des entreprises de protéger leurs employés, à
l'assurance-crédit et à l'assurance voyage.
De son côté, Benelmouffok indique que
"dans sa politique de développement, le
Mutualiste dégage trois principaux axes : la
prévoyance, la santé et l'assurance (voyage)''
et qu'"il fera du mieux qu'il pourra pour
leur donner de la consistance et se vendre".
La filiale a aussi mis en place un organigramme
"pour développer nos produits et les
adapter aux besoins de nos partenaires'', a-til
dit, ajoutant qu'il table sur un chiffre d'affaires
d'un milliard DA en 2013.


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